UNOF-CSMF MAIL /// Mardi 7 juillet 2015

ENFIN, LES MASQUES TOMBENT !

La représentation syndicale des médecins libéraux est souvent mise à mal par les critiques des médecins non syndiqués dont certains n’hésitent pas à franchir le pas du poujadisme où les mots deviennent des insultes racistes, sexistes ou homophobes. Leurs seuls actes de bravoures se limitent à envoyer leur venin sur les réseaux sociaux ! Pas de quoi me direz-vous sauver un métier, celui de médecin généraliste libéral, de plus en plus mis à mal par les gouvernements successifs et tout particulièrement par celui qui nous gouverne actuellement dont le dogmatisme n’a pour but que de nous supprimer les libertés qu’il nous reste et de nous rendre totalement dépendant financièrement d’organismes mauvais payeurs.

Heureusement pour notre profession, comme pour d’autres, des médecins généralistes ont décidé de s’engager dans le syndicalisme médical pour défendre leurs confrères contre des lois perfides, des sanctions injustifiées et pour faire aboutir des propositions.

Ces représentants syndicaux, souvent travailleurs de l’ombre, doivent être respectés car, comme tous les médecins généralistes, ils ont leur activité libérale et c’est le soir, le week-end, qu’ils exercent leur activité syndicale, souvent au détriment de leur qualité de vie personnelle et familiale.

Sans les syndicats médicaux il n’y aurait pas eu 50 000 médecins libéraux à Paris le 15 mars pour manifester contre le projet de loi de santé du gouvernement de François Hollande. Il n’y aurait tout simplement pas eu de manifestation !

Pour cette raison, chaque médecin généraliste se devra de voter aux prochaines élections professionnelles du mois d’octobre car, seul, sans syndicat, chaque médecin est impuissant face au rouleau compresseur de l’Etat et de l’Assurance Maladie.

Certains médecins regrettent de voir des divisions syndicales s’afficher à l’approche de ces élections.

Si ces divisions n’existaient pas, il n’y aurait qu’un seul syndicat de médecins libéraux en France.

Ces divisions sont la marque de programmes différents, parfois radicalement opposés sur certains thèmes. La campagne électorale est le moment privilégié pour présenter son programme, celui qui sera défendu par chaque syndicat lors des futures négociations conventionnelles de 2016.

L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins généralistes libéraux, « ne roule pas » pour un parti politique. L’UNOF-CSMF a combattu le Plan Juppé, la Loi Bachelot et aujourd’hui le Projet de Loi de Santé de François Hollande.

Notre ADN est « UNE MEDECINE GENERALE LIBERALE ET SOCIALE ».

L’UNOF-CSMF a été à l’origine du mouvement de grève de 2001/2002 des médecins généralistes qui a permis d’obtenir, après 6 mois de grève et avec l’appui de multiples coordinations locales, la Consultation à 20€ et la Visite à 30€, alors qu’un syndicat de médecins généralistes, MG France, avait signé un accord avec Martine Aubry pour une revalorisation de misère. Et oui, déjà …

L’UNOF-CSMF a combattu le Médecin Référent de MG France qui devait accepter des quotas d’actes et le tiers-payant pour se voir attribuer des forfaits alléchants tandis que les autres médecins généralistes s’en voyaient privés.

L’UNOF-CSMF se bat pour l’ensemble des médecins généralistes libéraux et pas seulement pour une minorité de privilégiés.

L’UNOF-CSMF est opposé au démantèlement du métier de médecin généraliste et considère que le médecin n’est pas un professionnel de santé comme les autres.

L’UNOF-CSMF défend la retraite des médecins généralistes de secteur 1 en s’opposant à la suppression de l’ASV, 40% de notre retraite, dont les cotisations sont payées au 2/3 par l’Assurance Maladie. Vouloir supprimer l’ASV, c’est pénaliser les médecins de secteur 1.

L’UNOF-CSMF dit NON A LA LOI DE SANTE et à son tiers payant généralisé dont chacun sait quel est le syndicat de médecin généraliste qui a inspiré le programme de François Hollande. Pour ceux qui en doutaient, la confirmation est venue cette semaine avec la composition du Comité de Pilotage chargé d’organiser la grande Conférence Nationale de Santé de Manuel Valls qui ne comprend qu’un seul médecin généraliste d’obédience MG France et militant du tiers-payant généralisé.

TROP C’EST TROP, l’UNOF-CSMF ne participera pas à cette mascarade, ni à ses travaux préparatoires.

Pour l’UNOF-CSMF, le temps est venu où tous les médecins généralistes libéraux doivent entrer en RESISTANCE.

La DESOBEISSANCE CIVILE, en n’appliquant pas le tiers-payant généralisé, est un acte républicain pour protéger nos patients de « l’américanisation » du système de santé français.

L’UNOF-CSMF présentera toutes ses propositions pour l’ensemble des médecins généralistes libéraux au cours de la campagne pour les élections aux URPS, élections régionales aux enjeux nationaux.

Dr Luc DUQUESNEL, Président UNOF-CSMF
Dr Béatrice FAZILLEAUD, Secrétaire Générale UNOF-CSMF
 

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