UNOF-CSMF MAIL /// Lundi 27 janvier 2014

LES VŒUX DE L’UNOF-CSMF POUR 2014 : UNE OUVERTURE RAPIDE DES NEGOCIATIONS CONVENTIONNELLES POUR LES MEDECINS LIBERAUX

Certains syndicats seraient marris de voir d’autres syndicats se saisir de leurs revendications pour se les approprier.
Ce n’est pas le cas de l’UNOF-CSMF qui voit, avec plaisir, l’ensemble des syndicats de médecins généralistes s’accaparer les propositions que le nouveau bureau élu le 5 octobre 2013 a présenté lors de sa conférence de presse du 8 octobre 2013 : une revalorisation du C à 25€, le C2 pour les consultations et visites complexes (soit un C à 46€ et un V à 56€), une consultation de prévention aux différents âges de la vie, un forfait secrétariat pour les cabinets médicaux, une opposition totale au tiers-payant généralisé, …

Pourquoi l’UNOF-CSMF ne crie pas au pillage de ses idées ?
En fait, nous sommes persuadés que plus nous serons nombreux à défendre les mêmes revendications, celles de l’immense majorité des médecins généralistes avec lesquels nous sommes en contact quotidiennement, plus nous aurons de chance d’aboutir à un accord conventionnel.

Nous pensons que les médecins ne nous tiendront pas rigueur de demander une revalorisation du C à 25€ et non à 50€, car la crise économique actuelle a fait disparaître les admirateurs des miroirs aux alouettes. Nous le répétons depuis des mois : la médecine générale de secteur 1 est en train de devenir un ghetto. Les médecins généralistes de secteur 1 de montagne vont devoir fermer leur cabinets médicaux tant le coût de leur pratique est supérieur à celui de leurs actes.

Il en est de même pour les médecins généralistes de secteur 1 exerçant à Paris qui peu à peu arrêtent la médecine générale. Les médecins généralistes de la ruralité profonde sont désespérés quant à la pérennisation de leur métier. Enfin, tous les autres tentent, vaille que vaille, de s’adapter quitte à diminuer ou supprimer leur temps de secrétariat, à leur propre détriment et à celui de leurs patients.

La seule alternative à la non revalorisation du secteur 1 serait la réouverture du secteur 2. Cela ne correspond pas au choix de l’UNOF-CSMF qui veut garantir un accès aux soins à l’ensemble des français. Le gouvernement ne peut plus se retrancher derrière l’alibi du médecin généraliste pivot du système de santé, devenu lui aussi miroir aux alouettes, pour retarder une nouvelle fois l’ouverture de négociations dans le cadre de la convention médicale.

Les vœux de l’UNOF-CSMF seront donc que Madame la Ministre de la Santé donne le top départ de ces négociations afin de nous donner les moyens d’exercer dignement ce métier que l’on aime.

Dr Luc DUQUESNEL, Président UNOF-CSMF

Dr Béatrice FAZILLEAUD, Secrétaire Générale UNOF-CSMF

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