UNOF-MAIL /// Jeudi 23 Novembre 2006

Un bilan conventionnel de fin d’annee pour continuer la dynamique

Deuxième année de convention, deuxième année de bilan conventionnel.
Jamais dans la dernière décennie cette démarche ne s’est produite deux fois de suite. Il permettra de faire le point sur la maîtrise et de tracer les évolutions de 2007. Avec bien sûr, en point de mire, la reconnaissance de la médecine générale par la spécialité.
Année électorale oblige, il ne faut pas s’attendre à une négociation aisée. Comme d’habitude, diriez-vous, un peu plus dure que d’habitude, car la demande d’un C à 23 € représente une facture importante pour l’Assurance Maladie.
Malgré cette plainte rémanente des tutelles face à nos propositions, il faut rester ferme. Comment envisager, à l’automne 2007, deux types de médecins généralistes, avec deux rémunérations différentes ?
Il va falloir que les médecins de famille soient solidaires d’une démarche qui intéresse leur avenir à court terme.
Et nous verrons aussi l’opposition de ceux qui ne souhaitent qu’enrayer une démarche qui reste libérale pour imposer un système où la place du médecin généraliste changerait du tout au tout, mettant en jeu beaucoup de nos cabinets, tant d’un point de vue professionnel qu’immobilier. Un système où seuls quelques privilégiés bénéficient du système.
Avant cette période de négociation, seule notre volonté commune peut faire bouger les lignes. Et seuls ceux qui ont choisi de s’engager dans une démarche conventionnelle pourront accompagner de nouvelles avancées tarifaires.
Au moment où le septième versement de la rémunération du médecin traitant s’effectue, les généralistes réalisent bien qui défend le mieux leur intérêt collectif.

Dr Michel COMBIER, President de l’UNOF-CSMF

> REAGIR A CET EDITORIAL <
 
De l’enseignement à l’exercice : la Médecine Générale en première ligne

La grève actuelle des médecins généralistes enseignants montre l’importance de la reconnaissance de notre spécialité pour occuper la place qu’elle mérite dans le paysage médical français.
Donner des moyens à l’enseignement et aux enseignants, les faire reconnaître comme des enseignants en tous points identiques à ceux des autres spécialités sont des enjeux majeurs.
Autre enjeu majeur, la reconnaissance de notre activité quotidienne comme faisant partie d’une spécialité que d’ailleurs beaucoup pratiquent avec cet esprit de spécialiste de la proximité, sans lorgner sur d’autres exercices.
Outre la rémunération de l’acte de base, seule une nomenclature des actes cliniques permettra la reconnaissance financière de la spécificité de notre travail. Cela va de la première constitution d’un dossier lors d’une consultation initiale chez un nouveau patient, la prise en charge des poly-pathologies, la résolution de deux, trois voire quatre problèmes dans la même consultation, la coordination du parcours de soins, la participation à des réseaux, etc.
Faire admettre au financeur qu’il a intérêt à privilégier le remboursement de ces actes réévalués n’est pas une mince affaire.
Mais, c’est en privilégiant dans notre exercice les actes les plus pertinents qu’on permettra une vraie reconnaissance de notre spécialité.

Dr Michel COMBIER, Président

> REAGIR A CET ARTICLE<


Assurances RCP : le gouvernement prêt à agir

Sécurité sociale : réorganisation des divers fonds

 
 

La mortalité liée à la BPCO a augmenté chez les femmes en France

Bientôt la vidéocapsule endoscopique pourrait être utilisée aussi pour l’exploration colique…

 
 

LES REACTIONS DE NOS LECTEURS

Vous trouverez ci-après l’ensemble des réactions que vous nous avez envoyées suite au Mail-UNOF du mois d’ octobre dernier. Michel Combier vous y répond.

REPONSE COLLECTIVE DE MICHEL COMBIER :

Puisqu’en termes courtois, mon confrère le Docteur Baudry fait l’analogie entre le médecin référent et le droit d’opposition sur la Visite, je lui réponds que, comme par hasard, les sommes annuelles sont identiques.
Ce qui l’est moins c’est la population : cinq mille médecins contre cinquante mille. Voudrait-elle garder cette somme pour certains et non pour tous ?
Madame le Docteur Baudry présente le référent comme accessible à tous les médecins généralistes. Certes, dans les textes, beaucoup moins dans les faits.
Cette option s’inscrivait dans un plan global aboutissant au conventionnement sélectif. Dans les régions en déficit démographique, pas de problème. La pénurie rend les clientèles captives, la demande est supérieure à l’offre.
Mais dans les zones encore très nombreuses telles les grandes villes et leurs agglomérations, la course aux « contrats » allait battre son plein, la frénésie pour faire signer le plus de patients possibles aurait entraîné ce que prévoyait l’étape suivante : le plan Johanet. Ce plan, par cette sélection naturelle de course au forfait, aboutissait au déconventionnement de 20 % des médecins généralistes dans les régions pléthoriques, déconventionnement clairement annoncé par Jean-Marie Spaeth, Président de la Caisse.
Par voie de conséquence, la liberté d’installation disparaissait (les tenants de l’option se sont bien gardés de le dire aux jeunes médecins) du fait de la captivité des clientèles.
Voilà pourquoi on peut dire aujourd’hui que l’échec du médecin référent a fait le succès de ceux qui l’ont choisi. Mais aussi que cet échec a sauvé beaucoup de cabinets de médecine générale.
Voilà pourquoi nous avons combattu cette option dont le succès aurait fait complètement basculer le système.
Voilà pourquoi pour le médecin traitant nous avons choisi une rémunération qui concernait la pathologie d’un patient connu pour éviter la concurrence par la course au forfait. Il faudra étendre cette démarche dans d’autres prises en charge, progressivement.
Voilà pourquoi, aussi, nous disons que le cas des médecins référents touchés par la fermeture de l’option doit être pris en compte, et que nous devons trouver un lissage de leur situation.
Nous sommes contre le médecin référent, nullement contre les médecins référents.
Même si eux, pendant des années, n’ont que peu pensé aux 90 % de confrères qui n’avaient pas choisi l’option et qui, du fait de l’existence de cette option, privilégiée par la CNAM de l’époque, voyaient leurs actes bloqués.
Malheureusement, on sent bien que dans l’opposition à l’augmentation de la Visite, leurs vieux démons ne les ont pas quitté.

Dr Michel COMBIER, Président

VOS REACTIONS:

Tout a fait d’accord pour fustiger la position des opposants, c’est syndicalement justifié d’être dans cette ligne. Une question cependant concernant leur argumentaire ( nous faisons 14% de visites en moyenne. Cet accord nous engage à passer à 10%) : quelle est la réponse à cela ?
Amitiés
Francis ABRAMOVICI



Un comble: après avoir dénoncé cette convention, qui “génèrerait des sanctions” contre les médecins, le cartel anti convention, par son refus de l’avenant, me met dans une position anti conventionnelle (car j’applique le V à 21, et je ne triche pas en demandant un DE de 1 euro, non, j’applique le V à 21) alors que je suis pro conventionniste et j’essaie d’appliquer au mieux la convention. Bref, le cartel va me mettre en position de sanction…. Chercher l’erreur. L’assurance maladie pouvant me sanctionner alors qu’elle a signé un accord conventionnel que j’applique à la lettre…!!!
Ensuite, pour un syndicat monocatégoriel défendant une convention spécifique, se faire aider, pour défavoriser les médecins de famille, par un syndicat de spécialistes, j’en tombe sur les fesses… Les spécialistes de la FMF et les chirurgiens de l’UCCSF, contre les médecins de famille, sur l’air des lampions, c’est la lutte finale…. Alors qu’il faut une harmonie entre médecins de famille et spécialistes pour soigner au mieux nos patients, d’ailleurs on nous parle de coordination, de réseaux…
Une chatte n’y retrouverait pas ses chatons.   Un lapin et une carpe non plus.
Docteur Gilles Menu
Mail principal  gilles.menu.gen08@liberalis.org
Mail secondaire menug@wanadoo.fr


Monsieur Combier s¹émeut au sujet de l’opposition à l’avenant 14:
La pénalisation d¹une profession entière par des syndicats représente une
première dans l¹histoire syndicale médicale et décrédibilise l¹ensemble des accords
passés et à venir.
Monsieur Combier a la mémoire courte.
Monsieur Combier oublie qu¹en Février 2005, son syndicat signait une convention qui supprimait l¹Option Référent, une revalorisation unique pour la Médecine Générale, ouverte à TOUS les médecins généralistes. D¹ailleurs, Monsieur Combier a pu remarquer que  l¹embargo imposé par la CSMF et le SML au sujet des médecins référents ayant été levé, la plupart des médecins généralistes avaient fini par ouvrir les yeux et voir, trop tard malheureusement, à côté de quoi ils étaient passés.

En refusant l¹avenant 14, les médecins non signataires ne refusent pas une revalorisation sur la visite, ils tiennent pour une évidence que la visite n¹est rien d¹autre qu¹une consultation au domicile du patient, qui devrait depuis longtemps être cotée C+MD. Par contre ils refusent l¹inquisition acceptée par le syndicat de
Monsieur Combier, qui, entre autre, autorise les médecins conseils à demander la justification du déplacement du médecin. Et dire qu¹on parle de simplification!
Docteur Hélène Baudry
Présidente de l’Association Nationale des Médecins Référents (AMedRef)
h.baudry@free.fr
06 80 18 78 87

http://www.amedref.org


M.Combier
Ce n’est pas le 1 € qu’on refuse, ce sont les conditions qui y sont assorties et que tu as signé  que l’on rejette ,à savoir une baisse réelle à terme de 28 %  de revenus sur les visites et un controle accrus des médecins conseils des caisses sur les motifs de visite.
si ça t’amuse de te vendre aux caisses pour “un plat de lentilles” je respecte ton choix mais arrête de nous faire croire que tu défends les Généralistes en créant une lettre clé “flottante” pour eux, pendant ce temps quand le CS augmente le VS suit automatiquement de fait pour les spés( passant de 20,58 à 23 € de suite) alors qu’il t’a fallu 6 mois pour t’apercevoir que t’avais oublié le V des Généralistes quand t’as signé et çà , tu n’en parles pas .
au fait pendant que je te tiens : toi qui  veut faire croire aux Généralistes que, grace à toi , ils peuvent espérer un C=CS à 23 € d’ici 2008 si ils sont bien sages,il est temps que tu téléphones à ton ami Chassang pour qu’il te renseigne. le CS courant minimum actuellement est à 28 € et çà c’est pas une lettre clé “flottante”.
à te lire car c’est toujours un plaisir.
Amicalement
Fabrice PATTE


Je crains que ce soit l’entrée en guerre. CVela sent le roussi depuis plusieurs mois, le gouvernement ne veut pas de cette convention c’est évident et laisse pourir les affaires >
Eh alors, que proposez-vous? le gouvernement a l’air d’être d’accord, cela lui fait faire des économies. Il faut faire disparaître ce droit d’oposition sinon on n’avancera jamais!!!
Diviser pour mieux régner c’est l’actuel décision du gouvernement, du moins cela me paraît évidentDocteur MERKLEN



Bonjour
Une nouvelle fois je retrouve et déplore le ton outrancier de l’UNOF. Quel désespoir en vous lisant. Vous parlez de confrères !!!!!!!!! On peut être en désaccord et en meme temps respecter l’autre.
Privilégier le fond et faites taire votre haine.Le V à 31 euro avait une contre partie, pourquoi ce silence ?
Dans l’espoir de vous retrouver avec des propos plus constructif pour un débat respectueux, je vous prie de recevoir mes salutations confraternelles
Dr Philippe BOULANGER


La Mauvaise action, Monsieur Combier est d’avoir signé (enfin pas vous car vous n’êtes pas majeur syndicalement) cette convention inique, le reste en découle.
Pierre Névians

 
COPYRIGHT UNOF 2006 /// CONTACT DESABONNEMENT ADHESION