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Branche généraliste de la CSMF
UNOF-MAIL /// Jeudi 24 Septembre 2009

L’orée du bois conventionnel

Pendant cinq mois, la profession médicale va rentrer en négociation avec l’Assurance Maladie pour une nouvelle Convention. Nous allons nous enfoncer dans le maquis des textes régissant les rapports Assurance Maladie – médecins libéraux, avec en observateur le politique sourcilleux, soucieux de popularité et d’élections.
Elle devra apporter une réponse forte aux enjeux de la spécialité de Médecine Générale.
L’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (Uncam) a validé les orientations de son directeur qui serviront de cadre de discussions.
L’UNOF, au sein de la CSMF, est en responsabilité, comme en 2002, comme de 2005 à 2007, périodes où nous avons arraché des revalorisations.
L’arrêt de cette dynamique, voulue par les opposants à la Convention, a fait perdre du temps à notre profession. La Loi HPST, voulue par les mêmes, arrive avec son cortège de contraintes dont la déclaration d’absence n’est pas la moindre.
En découvrant au fil du temps les délices de cette Loi qui devient celle de tous, les Médecins Généralistes attendent un nouveau souffle conventionnel leur permettant de sécuriser leur exercice professionnel. Tout cela, bien sûr, intervient dans un contexte économique complexe où la Sécurité Sociale retrouve les déficits abyssaux si souvent décrits.
Même si le déficit repose sur la diminution des recettes, la rengaine des économies pesant sur les Généralistes va revenir. L’UNOF a l’impression qu’on est arrivé à l’os de ces économies après les trois milliards obtenus depuis 2005.
La demande sera donc la reconnaissance de notre spécialité si souvent clamée par les tutelles et même provisionnée en terme de rémunération aux dires de la Ministre de la Santé.
Le Médecin de famille de premier recours est la pierre angulaire du système. On lui demande beaucoup sans trop de moyens. Au moment où la réorientation du système nécessite un investissement financier, la crise et d’autres priorités font que le politique veut faire cette restructuration à coût constant. D’où des contrats individuels permettant la rémunération directement liée à l’économie réalisée par praticien. On connaît le danger de ce genre de deal.
A trop charger la barque des généralistes sans moyen financier et organisationnel, on arrive à une baisse du nombre de médecins installés et à un désintérêt de ceux qui devraient embrasser la carrière.
On le voit avant de rentrer dans la jungle de la négociation, il va falloir affirmer nos convictions. Les enjeux sont trop importants pour traîner les pieds.
L’UNOF accompagnera les évolutions permettant le maintien de confrères performants revalorisés et l’accueil de nouveaux médecins exerçant, avec plaisir, un métier d’avenir.
Espérons que la négociation sera suffisamment productive pour éviter l’interventionnisme de l’Etat dont l’action en général est contraire à l’esprit conventionnel, base du paritarisme.

Dr Michel COMBIER, Président de l’UNOF-CSMF

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