Alors que la grippe A(H1N1) prend de l’ampleur en France – le nombre de consultations est passé à 262 pour 100 000 habitants, d’après le réseau Sentinelles –, le gouvernement vient d’annoncer que la fameuse campagne massive de vaccination «débutera à la mi-octobre», même si la France risque de disposer de moins de doses que prévu à ce moment-là, en raison de retards dans la productivité, apprend-on auprès du cabinet du Premier ministre.

Si « tous les Français sont sur la liste » pour la vaccination, Roselyne Bachelot a précisé dans la presse qu’il y avait « des priorités éthiques médicales », faisant notamment référence au personnel de santé, ainsi qu’aux populations définies comme prioritaires. « Le principe est simple », a expliqué François Fillon. « Les personnes prioritaires, ce sont les plus vulnérables et les personnels de santé, parce que c’est sur eux que repose la santé de tous les autres. » Le Premier ministre a notamment cité les personnels de réanimation néonatale et pédiatrique, ainsi que les libéraux, plus susceptibles d’entrer en contact avec des personnes grippées.