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 2007 : Bilans et perspectives
Chaque fin d’année est toujours objet de bilan. Pour la deuxième fois consécutive, les Médecins Généralistes ont eu une augmentation sur la Consultation de un euro.
Depuis plusieurs années, cela ne leur était pas arrivé. Les dates signées ont été respectées, là aussi les habitudes étaient bouleversées.
Respect de la parole donnée, revalorisations, le tout agrémenté par la montée en charge de la rémunération Médecin Traitant, on changeait de monde.
Malgré les lazzis hors de propos de ceux qui avaient été incapables de faire progresser notre métier pendant leur décennie de gestion, les Médecins Généralistes jouent le jeu. Les revalorisations entraînent une stabilisation des actes. Les indicateurs conventionnels, sur la prescription, les indemnités journalières et même les transports depuis peu, voient leur croissance à la baisse. La maîtrise médicalisée marche, au point d’agacer ceux qui ne juraient que par l’échec de la Convention en cours.
Tout irait pour le mieux si les règles du jeu n’étaient pas en train de changer.
D’abord, il aura fallu un an et le mouvement de non volontariat pour permettre de régler financièrement le décret sur la Permanence de soins du samedi après-midi et des ponts.
On parle de revoir les affections de longue durée (ALD), ce qui est une manière détournée de remettre en cause la rémunération qui va avec pour les médecins traitants.
Et on n’a aucune perspective ferme pour le passage du C à 23 euros au 1er juin 2008. On peut même dire que tout a été fait pour empêcher cette revalorisation puisque la Loi de Financement repousse de six mois toute velléité de nouvel avenant apportant augmentation.
Alors, faut-il désespérer le monde médical Généraliste ? Sûrement pas. Notre force réside dans notre certitude d’être indispensable au système de soins. Les chiffres sont là. Quand les médecins généralistes ont confiance, ils appliquent leur part du contrat et réalisent leurs objectifs. L’inverse peut rapidement devenir aussi vrai.
Demain, de nouvelles discussions auront lieu. Les médecins généralistes ont compris depuis longtemps que le contrat conventionnel les protège. Ils savent aussi faire valoir leur droit quand on les prend pour des imbéciles. Après quelques mauvaises humeurs larvées, on risque d’avoir au milieu de l’année 2008 un mouvement d’ampleur pour la reconnaissance de la spécialité de médecine générale. Avis aux amateurs, l’UNOF ne restera pas les mains dans les poches. Elle en sera même l’initiatrice.
Dr Michel COMBIER, Président de l’UNOF-CSMF
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2007 : Bilans et perspectives