UNOF-MAIL /// Mercredi 08 Mars 2006









Vers une consultation à 23 €

Il faut rester fidèle à ses convictions. Nous avons toujours dit que pour 2007 notre objectif était la convergence de la rémunération de toutes les spécialités, dont la médecine générale, pour la consultation de premier niveau. Pour y parvenir, il fallait que, dès cette année, la consultation soit augmentée. Ce sera chose faite le 1er août 2006. En passant à 21 €, notre acte de base franchit une nouvelle marche vers l’objectif. Pour obtenir ce résultat, il a fallu encore une fois dépenser une énergie disproportionnée par rapport au résultat.

Rien n’avait bougé depuis qu’en 2002 nous avions ébranlé l’atonie des signataires de l’époque en obtenant le C à 20 €.

2003-2004, années de convention spécifique, toujours rien pour les généralistes. Avant les 20 € non plus d’ailleurs.

Depuis le 12 février 2005, le cadre conventionnel a évolué. Le médecin traitant a modifié la place du médecin généraliste au cœur du système de Santé, parfois avec quelques difficultés sur le parcours de soins mais une telle évolution doit se mettre en place sur plus de dix mois pour être correctement analysée.

La rémunération « médecin traitant » sur l’ALD a apporté 3 % d’augmentation d’honoraires sans travail complémentaire.

Deux nouvelles consultations ont été créées : celle qui concerne les nourrissons de 0 à 2 ans à 25 € et celle des enfants 2 à 6 ans qui sera de 23 € à partir du 15 avril 2006.

Ne revenons pas sur la Permanence des soins dont le financement de l’astreinte, des actes et de la régulation par l’Avenant 4 a fait oublier l’indigne Avenant 14 qui diminuait le montant de l’astreinte au fur et à mesure des actes. Autrement dit qui diminuait la rémunération du médecin plus il travaillait.

Alors l’avenir dans cette période économique difficile, quel est-il ? Quelle est la mesure idéale entre l’ambition et le possible ? Sur quels modèles repose-t-elle ?

Il faut faire fonctionner la maîtrise médicalisée pour trouver les espaces économiques nécessaires pour aller plus loin.

Le vrai combat du dernier mois a été de ne pas conditionner la hausse du C aux résultats de la maîtrise. Ce que voulait le Conseil de l’UNCAM, avec en tête la CFDT.

Bien qu’ayant obtenu cette dissociation, il faut que les confrères soient conscients que leur pratique individuelle a une influence sur la collectivité médicale mais aussi sur sa propre rémunération.

En route donc pour le 23 €, en avant pour la réforme des consultations, initiée et déjà valorisée pour celles qui concernent l’enfant.

Depuis la semaine dernière, les médecins savent maintenant que nous serons les seuls à pouvoir l’obtenir. Nous avons la force d’assumer le bilan des premiers mois de Convention avec des augmentations d’honoraires jamais égalées en aussi peu de temps, mais aussi d’afficher avec vous l’ambition professionnelle des médecins de famille.

Dr Michel COMBIER, Président de l’UNOF-CSMF

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L´exercice de la médecine libérale en pleine mutation

Ces dernières semaines, l´Ordre national des médecins a publié plusieurs travaux relatifs à l´évolution de l´exercice en médecine libérale. La dernière étude, rendue publique la semaine dernière, met en exergue la part croissante des femmes dans la communauté médicale. En effet, 10 % en 1962, elles étaient 36 % en 2003 et la tendance ne fait que se confirmer, les jeunes filles étant désormais majoritaires dans les amphithéâtres des facultés de médecine. Non contentes d´être appelées à être les plus nombreuses – et les plus brillantes, concèderont leurs homologues masculins – les femmes médecins modifient l´exercice de la médecine en ceci qu´elles ont des attentes différentes. Si elles n´entendent pas sacrifier leur carrière pour leur vie de famille, l´inverse est vrai également. Elles sont ainsi plus enclines à travailler à temps partiel, en groupe ou même à adopter un exercice mixte. En outre, ces dames travaillent en moyenne six heures de moins par semaine que les hommes.



Mais cette évolution de l´exercice médical tend également à modifier les attentes des hommes vis-à-vis de leur carrière professionnelle. Ainsi, ils considèrent semble-t-il désormais que la qualité de leur travail ne se mesure plus au nombre d´heures passées au cabinet.



S´agissant de la permanence des soins enfin, les femmes se montrent moins volontaires, si ce n´est pour participer à la régulation. Permanence des soins qui s´organise, à en croire une autre étude du Conseil national de l´Ordre des médecins, de mieux en mieux. La France compte aujourd´hui 2.834 secteurs de garde contre 3.077 début 2005. La resectorisation a donc bien été opérée, même si, en revanche, la sur-sectorisation prévue pour la tranche nocturne qui va de minuit à 8 heures du matin n´a été organisée que dans 18 départements. Il y a néanmoins globalement du mieux, même si la réduction du nombre de secteurs de garde suppose des médecins qu´ils parcourent plus de kilomètres, ce qui peut être perçu comme un « facteur de tensions ».



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Prévalence des facteurs de risque athérogène chez 27 000 enfants, adolescents et jeunes adultes diabétiques de type 1 : plus d’un sur deux !

L’insuline inhalée, une raison de plus de recommander au diabétique de ne plus fumer !

 
 






LES REACTIONS DE NOS LECTEURS



Vous trouverez ci-après l’ensemble des réactions que vous nous avez envoyées suite au Mail-UNOF du mois de février dernier. Michel Combier vous y répond.

REPONSE COLLECTIVE DE MICHEL COMBIER :

La teneur de vos réactions montre la diversité de notre profession.

La difficulté est grande pour fédérer toutes les envies, les ambitions professionnelles, les demandes de chacun.

Balayons rapidement l’idée que la Convention ne privilégie que les spécialistes. Tous les chiffres montrent le contraire.

La première année (qui n’est peut être pas la référence de base vu la mise en place du médecin traitant) a été celle qui a permis de verser + 5% d’honoraires aux généralistes dont un grand pourcentage dû à la rémunération du médecin traitant sur l’ALD, donc sans travail supplémentaire.

Nous mettre sur le dos tout le retard pris par la lettre C au fil des années est un peu gonflé, si vous me permettez cet écart de langage bien en deçà de ceux de certains confrères. Chaque fois que la CSMF a signé un texte, elle a apporté une amélioration de la rémunération. Que cela plaise ou non. La réalité n’est pas là pour plaire. Elle se suffit à elle-même. Que chacun balaye devant sa porte et regarde honnêtement la séquence de la vie conventionnelle. Nous ne craignions aucune comparaison.

En marge de ces réactions, j’attire l’attention de mes confrères sur les récentes déclarations de Monsieur Davant, Président de la Mutualité Française. Il parle clairement de contrats individuels mutualistes entre les médecins et sa structure. Je dis à mes confrères qui trouvent que nous ne sommes pas efficaces qu’ils vont pouvoir goûter à la négociation directe avec la puissance financière. Gare à celui qui ne signera pas. Quel sera son avenir professionnel ? Voilà vers quoi nous risquons d’aller si nous ne restons pas dans un cadre national unique. On trouvera alors, peut-être un peu tard, du charme aux relations avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, car nous serons alors dans une organisation style HMO américaine.

Le danger du conventionnement sélectif pointe son nez avec l’incontournable exclusion de ceux qui ne seront pas choisis. Si là où les médecins sont douze, la Mutuelle n’en veut que six, bon courage pour le consensus. Et n’allez pas croire que le patient cotisant viendra payer sans remboursement chez ceux qui n’ont pas été élu par Monsieur Davant. La basse démographie, qu’on serait tenter de croire nous protégeant, est encore plus faible dans les pays qui ont adopté ce système.

Voilà les difficultés qui nous assaillent et que chacun de vous doit avoir en tête quand il trouve que les négociations patinent ou sont insuffisantes. Un plan B existe, il vient d’être dévoilé par la Mutualité. Il détruira l’exercice médical libéral. Et, comme toujours, les premiers à accepter la mise sous tutelle seront les donneurs de leçon d’aujourd’hui.

VOS REACTIONS :

Edito

1/ tout à fait d’accord, poursuivez, bon courage

Cordialement

Dr GRADELER Jean-Daniel

2/ Réaction toute tactique d’encouragement : on est derrière vous !

La négociation harassante , l’habitude de dramatiser, l’accord à l’arraché, c’est une habitude franco-française, mais c’est aussi un jeu inégal : les dirigeants de l’assurance maladie sont gagnants à ce jeu, car plus entraînés et plus accompagnés ;

Eviter d’aller sur le terrain de l’adversaire (j’aimerais bien écrire partenaire, mais la confiance que je fais la CNAMTS voire à l’UNCAM et aux complémentaires ne le permet pas) est primordial.

BON COURAGE et si la négociation n’aboutit pas à un accord viable, le risque est soit que les élections aux URML soient perdues, et c’est la convention qui est à l’eau, soit que les coordinations reprennent de la vie.

Ceci doit permettre d’argumenter sur le plan tactique pour ne rien lâcher sur le fond comme sur la forme. Francis ABRAMOVICI

3/ Ah les faits sont têtus…

Les peccadilles obtenues (à l’exception il est vrai de la rémunération des astreintes pour la PDs en secteur rural… Mais 85% de la population vit en secteur urbain) par les généralistes depuis le C à 20 euros, et sous une contrainte exacerbée des CPAM, sont sans commune mesure aux revalorisations des spécialistes.

Pour les élections ordinales 2006 du CDOM de l’Hérault, les sept premiers candidats présentés par la CSMF sont des spécialistes.

100% de spé et vous  osez prétendre défendre la MG? Heureusement que le ridicule de tue pas…

Dr G.BONNET.

4/ Il est difficile de laisser dire dès le 30 janvier que les honoraires perçus par les MG en 2005 ont progressé de 5%. La simple prudence voudrait que l’on attende les résultats communiqués par les associations de gestion agréée.

A titre personnel et parce que les frais de SCM n’ont pas encore été ventilés, les recettes de 2005 ont progressé de 3,77% et ne s’expliquent que par la perception des forfaits ALD.

Les honoraires en tant que tel n’ont pas bougé .

Cela survient après 2 années 2003 et 2004 de forte baisse.( -4,3% en 2004)

Nous nous heurtons en effet toujours à la même interprétation de la différenciation de la valeur intrinsèque de l’acte médical et de celui de la perception des honoraires en masse.

Nous constatons dans le même temps une augmentation exponentielle des formulaires et des contraintes administratives.

Je vous rappelle que les médecins généralistes libéraux sont rémunérés à l’acte et que c’est bien la valeur de cet acte qui importe. C’est bien sur la valeur du C que sont calculés les retraites des médecins.

Si vous souhaitez que nous changions de système vers un système à la capitation sur une enveloppe globale fermée, il faut le dire, l’exprimer et l’expliquer puis nous en discuterons.

Bonne journée

jean louis clouet

5/ pourquoi 23€ ? le cs n’est il pas a 25 ? les soins primaires ne sont ils pas une spécialité a part entière? devrons nous toujours reconnaître implicitement -par des honoraires plus faibles- que notre spécialité est moins digne que les autres?Pour ceux qui comme moi ont choisi ce métier et dont les résultats universitaires furent largement meilleurs que la grande majorité des spécialistes d’organes-pardon pour mon manque flagrant de modestie…la colère sans doute…- Il est insupportable de ne toujours pas être reconnus comme nous devrions l’être .

Stéphane Pertuet

6/ Bravo Michel,

je t’avais déjà téléphoné pour te féliciter lors de la signature de cette belle convention où tu m’avais dit que se renouvellerait une synergie de confiance entre les caisses et les médecins. Te voilà sans doute bien déçu. tes copains te lâchent. Tiens tu toujours tes discours un peu méprisants sur les MG? fais tu vraiment mieux qu’eux?

Seuls les médecins spécialistes tirent magnifiquement leur épingle du jeu… ça me rappelle mes premières années de travail dans les années 1980. La gesticulation sur le terrain du C accouchant d’une augmentation du CS.

Bravo encore une fois, continues, tu fais de l’excellent travail (pour eux). Et quand tu seras de nouveau dans l’opposition (nous serons tous les deux à la retraite) tu pourras ressortir les slogans dans le genre “la santé n’a pas besoin de contrat””Médecins de privilégiés (à propos des médecins référents)” Tiens la super mutuelle à 12000 € par an ça doit te faire bander, tu t’es déjà inscrit sur les listes de médecins collabos, ou y es tu de plein droit pour services rendus?

Allez continues encore un peu, je t’admire.

Nicolas Wolters,

Médecin de Campagne à 20€.

Permanence des soins :

7/ et même le CNOM nous soutient!

Que de chemins parcourus!

“Le Conseil national de l’Ordre des médecins réuni en séance plénière le 27 janvier 2006 présente huit propositions au Ministre de la Santé pour l’organisation de la permanence des soins.

Elles correspondent pour la plupart à des positions déjà exprimées par le Conseil national ; comme vous le verrez elles sont opérationnelles et peuvent toutes être mises en place en 2007.



Elles s’appuient sur deux priorités :

Anticiper le vieillissement des médecins généralistes, les départs non compensés par de nouvelles installations dans les zones déjà fragiles.

Faire confiance aux acteurs de la permanence des soins pour trouver les solutions adaptées localement et donner une priorité absolue aux solutions concertées sous l’égide des conseils départementaux.



Quelles sont les évolutions indispensables ?

1 – La permanence des soins, mission de service public.

2 – La permanence des soins, activité médicalement régulée

3 – La permanence des soins repose sur la complémentarité des acteurs

4 – La permanence des soins doit reposer sur la consultation et non sur la visite

5 – Soutenir les maisons médicales de garde créées à l’initiative des médecins et adaptées aux besoins de la population

6 – La permanence des soins doit s’étendre aux samedis après-midi

7 – La logistique de la permanence des soins doit bénéficier d’un financement pérenne, transparent et adapté aux besoins de la population.

8 – Intensifier l’information des patients sur le bon usage de la permanence des soins”

Dr. Parrad

8/ Tout à fait d’accord avec vos résultats obtenus:


  • revalorisation des actes de nuits et dimanche
  • 3C de l’heure que l’on nous promettrai depuis si longtemps.

Concernant le samedi, la population s’aperçoit qu’il y a de moins en moins de médecin travaillant le samedi matin. La demande de médecin en régulation va crescendo du samedi fin de matinée à la fin d’après-midi. Beaucoup de patients préfèrent se rendre aux urgences (surchargées ce soir la).

Les médecins prenant leur retraite (à 66 ans en moyenne) ne trouvent plus de successeur. Les jeunes installés ont tendance à adopter le rythme des salariés, lundi à  vendredi; le week-end en famille étant privilégié hormis les gardes.

Il faudra bien se décider à accepter l’évolution des temps de travail et de repos dans la semaine, et considérer que le week-end commence aussi le vendredi soir pour les médecins.

Bon courage.

Bien cordialement.

Docteur Michel LARDET

9/ J’ai déja eu l’occasion de dire à Michel à quel point les nouvelles conditions des gardes avaient été appréciées dans mon departement, sous médicalisé. Je lui avais, avant la signature de l’avenant 4, parlé de l’astreinte du samedi aprés- midi. Il semble que le dossier évolue.

Je voudrais par contre revenir sur les mesures décidées par X BERTRAND pour lutter contre la desertification médicale.

Et je vous joins la lettre et mes propositions envoyées hier à Mr JOURDAN president du cpr et de l’URCAM basse normandie.

Bon courage à vous.

Dr Frédéric GAY           le 02/02/06

Président de l’UNOF ORNE

11 rue du Beigle

61200 ARGENTAN

 Monsieur le directeur de l’URCAM,

Je ne sais pas si vous avez reçu mon E MAIL. Je ne pourrais pas être présent samedi à CAEN, malheureusement et ceci pour des motifs médicaux. Je tiens à vous communiquer, avant ce colloque très intéressant, mon point de vue concernant la démographie médicale ornaise. 

 A la suite de la communication de Mr le ministre Xavier BERTRAND, concernant les mesures susceptibles de remédier à la démographie médicale déclinante de certains départements français, quelques réflexions et propositions.



2 points positifs:

1) très positif, la possibilité pour les femmes médecins d’avoir enfin un congé maternité digne de ce nom , c’est à dire 16 semaines de congé pour un premier ou un deuxième enfant, 26 semaines pour un troisième enfant.



2) positif mais très certainement insuffisantes, les mesures prises pour les étudiants en médecine, afin de leur faire mieux connaître notre spécialité de médecine générale.

Ce plan a le mérite d’exister, et, en étant optimiste, nous pouvons espérer que les mesures qu’il contient seront appliquées, contrairement à ce qu’il s’est passé ces dernières années.

Malgré cela, il est notoirement insuffisant:

1) les aides sont ciblées sur quelques cantons dans le département de l’ORNE,  TINCHEBRAY, ATHIS de l’ORNE, MORTREE, et grâce à l’intervention de Mme le médecin responsable du secteur de garde de VIMOUTIERS, appuyée par l’UNOF, auprès de vous-même, président de l’URCAM, et auprès du ministère de la santé (lettre de ma part, le 13 /05 /05 ),       son canton a été retenu, ce qui n’était pas prévu au départ.

Bravo aux cantons “élus” ,mais il aurait été souhaitable que de nombreuses autres communes du département le soient       également, comme je vous l’avais demandé, en juillet dernier, tant leur situation est critique ou va le devenir à court terme.

Ma proposition n’a pas pu être retenue.

2) Ces mesures s’appliquent surtout aux nouveaux médecins, et aussi pour les médecins installés, mais que dans le cadre de la médecine de groupe ( C à 24 EUROS ). Il faut rajouter l’exemption de fiscalité  pour les astreintes de gardes, dans les zones déficitaires qui est applicable à la totalité des médecins.  Nous avions demandé, complémentairement à ces mesures d’incitation à l’installation, que le tissus médical existant soit conforté, et le plan ne le prévoit que fort peu.

3) Le plan ignore totalement la situation des médecins spécialistes qui sont, comme les médecins généralistes, en grande difficulté, pour leur démographie, dans le département.

4) De meilleures rémunérations sont prévues pour les médecins remplaçants dans les ” zones déficitaires “.Très bien , mais cela ne va-t-il pas créer des difficultés supplémentaires à trouver des remplaçants dans les zones proches ?

Le nombre d’intervenants, pour la mise en place de ces aides est  impressionnant, URCAM,ARH, CDO, Collectivités territoriales (communes CDC, conseil général), représentant de l’Etat (DASS et CODAMU PS). Si nous souhaitons que ces mesures voient un début d’application, il nous faire en sorte que cela ne deviennent pas une ” usine à gaz “.

Préalablement, il est nécessaire que les décrets d’application de la loi sur les territoires ruraux soit publiés.



Il serait donc souhaitable de créer une structure où chacun des acteurs seraient  représentés, et qui ne se réunirait pas une fois par an, comme cela est prévu, mais à chaque fois que la situation dans un territoire devient critique, situation qui, malheureusement, risque d’être fréquente, dans les années à venir.

 

Pour cela, sous la directive du président de l’URCAM ,création d’une commission départementale, avec

 – directeur de la CPAM

 – représentant de la MSA

 – représentant de l’URML

 – représentant de la DASS

 – représentant du CDO

 – représentant des syndicats des médecins libéraux représentatifs.

 – représentant  de la collectivité territoriale concernée par le dossier.

Missions de cette commission:

– examen plusieurs fois par an des situations médicales démographiquement délicates dans le département;

– audition des acteurs de terrain, c’est à dire les médecins libéraux;

– facilitation de la mise en place des aides à la médecine libérale, avec l’intervention de tous les acteurs concernés.

 Fonctionnement de cette commission:

– la saisine de celle ci devra être le fait, soit de médecins en difficulté par l’intermédiaire du syndicat, soit d’un responsable d’une collectivité territoriale qui estime qu’il existe un défaut de soins pour ces administrés, soit de la part de la DASS.

-” l’instruction” de la requête ne devra pas excéder 1 mois. Pour cela, des renseignements fournis par la CPAM (nombre d’actes moyens dans le secteur, age moyen des médecins, age moyen de la population) seront fournis à la commission.

– à la suite de cette instruction, une réunion de la commission permettra la mise en place des moyens disponibles pour permettre de solutionner les difficultés.

Cette proposition est ouverte, et nous pourrions peut-être en discuter lors de la prochaine réunion du cpr le 09/02/06.



Bien à vous

F GAY



Doubles envoyés à

Mr le directeur de l’URCAM

Mme la directrice de la CPAM

Mr le directeur de la MSA

Mr le Président du Conseil de l ‘Ordre des médecins

Mr le Maire de MORTREE

Mr le Maire de TINCHEBRAY

Mr le Maire de VIMOUTIERS

Mr le Maire d’ATHIS de l’ORNE

Mr le Président du Conseil Géneral.

au “COMED 61”

Aux membres de la section professionelle du CPO.

10/ Pour ma part la permanence de soin est en partie une escroquerie des caisses. Car si comme vous en parlez avec fierté dans la mise en place. La réalisation est toute autre car  il faut un véritable parcours de combattant pour être payé des astreintes c’est pourquoi moi même je ne suis plus volontaire. Les astreinte de plus d’un an ne sont pas payées .Les différents acteurs se renvoies la “balle” Alors je ne pense pas qu’il faille être fier de la mise en place d’une monumentale escroquerie sur le dos des médecins. Je suis surpris de voir que les syndicats participent à la baisse des tarifs des actes et s’en gargarisent.

Maurice Gay

Réactions autres :

11/ Mr Combier, le sens du contrat avec la société m’échappe!

Il me semble que vous confondez les politiques qui sont médiocres à de rares exceptions avec la pays réel qui nous soutient, et qui est d’une tout autre qualité que les minables qui nous gouvernent!

Lorsqu’on méprise un corps social aussi important que le nôtre en l’humiliant par des réquisitions, en lui attribuant des honoraires de misère, en multipliant les obstacles administratifs et affronts de la part des caisses, et en négociant contre sa volonté, on ne voit pas par quel type de contrat nous serions liés avec une quelconque autorité politique.

Par contre vis à vis de nos patients notre avis est beaucoup plus important, j’en sais quelque chose depuis que l’état s’acharne contre moi en me renvoyant pour un troisième procès après une cassation alors que j’ai gagné contre les réquisitions illégales.

Les patients soutiennent nos combats, ceux pour notre dignité et notre liberté, car ils savent qu’eux aussi on les méprise et ils ne peuvent que brûler des voitures pour le faire savoir,  ils écouteront notre avis lors des prochaines échéances électorales nationales de 2007!

Le grand zapping a déjà commencé.

Delamare

12/ 12/02/06  09h15.

Toujours pas de communiqué suite à votre échec des négociations , qui relevaient d’ ailleurs, presque de la mendicité. Je suis un médecin libéral et non pas un salarié des caisses ou encore un “free lance” de la médecine avec un lien de subordination avec la CNAM. Je veux un syndicat de corporation et non pas un syndicat à la botte du gouvernement ou des caisses. J’ai organisé “un feu de paille” en 2002 sur mon secteur et sans la CSMF, regroupant 17 médecins sur 23 , et nous avions gagné parce que nous défendions notre beau métier avec un esprit de corps, non politisé. Vous nous avez déçus en 2002 = belote et ce 10/02/06 = rebelote. Nous obtiendrons ce qui nous semble juste et nécessaire d’ obtenir, encore une fois sans vous, “Nos Représentants Syndicaux”.

NB: j’ ai rendu ma carte du “parti CSMF” après 3 mois et “quelques feux de paille en 2002”.

Pier Himmelsbach

 







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