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Mail UNOF Mars 2005

UNOF-MAIL































































UNOF-MAIL /// Jeudi 24 Mars
2005






La convention médicale : les médecins
généralistes au top

Jamais, plus jamais, après la loi du 13 août 2004 et la
convention médicale récemment signée, la place de la médecine
générale ne sera remise en cause.

D’abord, par le discours de
ceux, y compris des médecins spécialistes, qui expriment la volonté
que le médecin généraliste soit par essence le médecin
traitant.

Ensuite par les patients puisque, sur quatre
millions trois cent mille formulaires, 97 % ont choisi le médecin de
famille comme médecin traitant. Cette notion balaie d’un revers de
mains les idées de ceux qui n’ont pour opposition que l’obligation
d’un médecin traitant généraliste. Leur refus de la réforme
repose-t-il uniquement sur 3 % des patients qui leur échapperaient
?
Combat minuscule. Les ennemis de la liberté sont-ils encore des
libéraux ? Entre nous qui préféreront être choisis et eux qui
veulent une imposition, le combat sera permanent.

Pour nous,
la liberté ne se partageant pas, notre choix est fait.

Entre
un médecin traitant élu et une attitude dictatoriale de filière de
soins, nous optons pour la première solution.

Pour le médecin
généraliste, être médecin traitant est une attitude personnelle de
comportement et d’exercice. Les patients ont montré la voie, de quel
droit les médecins de famille iraient à l’encontre de ce qui est une
marque de confiance, mais aussi de compréhension du système qui se
met en place.

La reconnaissance de la médecine générale, son
accession au rang de spécialité, repose donc sur la réussite en
cours de ce choix. Le travail effectué dans chaque cabinet de
médecine générale par chacun d’entre nous, d’entre vous, porte ses
fruits.

Notre combat est en passe d’être gagné grâce à
vous !

Docteur Michel COMBIER, Président

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De la permanence des soins, de
l’aide médicale urgente, du décret, de l’avenant, …d’une grève…
des hospitaliers !!!

Le serpent de mer de la
permanence de soins n’en finit pas de s’éterniser. … l’attente du
décret nécessaire à la rédaction de l’avenant commence à lasser les
médecins sur le terrain. Attendre toujours attendre que l’état
français daigne bien sortir ce décret du conseil d’état.

Puis une petite main retapera tout au format « journal officiel »
( sic !), en effet, l’imprimerie nationale ne peut pas utiliser
word, acrobat ou tout logiciel bien connu mais à sa propre usine à
gaz…
Cette attente va rapidement déboucher sur le questionnement
de l’incroyable fonctionnement de l’état français…

En attendant, la base commence à s’impatienter et les préparatifs
d’une véritable grève pointent son nez.
Pourtant, ce n’est pas
faute de rencontres et de négociations difficiles avec les syndicats
signataires, une fois le décret sorti, l’avenant ira très
vite.
En effet, un point d’étape avec l’assurance maladie a
permis de faire ressortir des points d’accord important :
Une
tarification de l’astreinte tenant compte des possibilités d’arrêt à
minuit.

  • Minimum proposé 50 eurospar tranche de 4h.
  • Pour 12 heures d’astreintes = 150 euros sauf si couchage en
    maison de garde on passe à 228,68 euros ???
  • Une proratisation régionale de l’enveloppe. Les sommes
    économisées entre minuit et 8h sur une zone pourront être reportées
    sur une autre zone qui nécessite la présence de médecins
    (zone
    blanche par exemple).
  • Une régulation médicale payé 3C de l’heure sur tout le
    territoire.
  • Une majoration pour les actes régulés par le système mis en
    place.

    Ce qu’il reste encore à négocier :

    Une discussion sérieuse autour des maisons de garde (financement,
    opportunité, évaluation).
    L’astreinte du samedi après
    midi.
    Les discussions locales sur l’articulation entre l’offre
    libérale et l’offre hospitalière, discussions sans surenchère de
    part et d’autre.
    L’arrêt à minuit étant déjà un acquis encore
    faut-il bien vérifier que les textes et les hommes sur le terrain le
    mette en œuvre selon les souhaits des médecins.

    Restera toujours localement à négocier la meilleure répartition
    de l’offre libérale ou hospitalière en fonction des
    besoins.

    Docteur Vincent BOCHER


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    Permanence des soins : trois questions à
    Bernard Rougier

    La permanence des soins a beaucoup évolué ces dernières années,
    sur le fond comme sur la forme. Le point avec Bernard Rougier,
    secrétaire général de l’UNOF.

    Question : la permanence des soins, ce n’est pas
    l’AMU…

    B. Rougier : En effet. En 1987, on a créé
    les SAMU, les SMUR et avec eux, l’aide médicale d’urgence. L’AMU met
    en œuvre des moyens techniques et des compétences particulières qui
    ne sont pas celles des médecins généralistes, comme la ventilation
    assistée ou la réanimation par exemple. Il serait illusoire de
    croire que tout médecin généraliste est capable de réaliser ce genre
    d’actes. On manque de pratique en la matière.

    Question : Comment détermine-t-on ce qui relève de
    la PDS et ce qui relève de l’AMU ?

    B. Rougier : C’est à la régulation de faire
    le tri. C’est pour cela qu’elle doit être médicalisée car les
    régulateurs doivent être en mesure de déterminer ce qui se règle par
    un simple conseil au patient par téléphone et ce qui nécessite le
    recours effectif aux moyens lourds des SMUR et SAMU. Les cas
    intermédiaires relèvent quant à eux des généralistes. Tout cela a
    une cohérence et doit marcher ensemble.

    Question : Que se passe-t-il si un généraliste est
    appelé là où le SAMU aurait du intervenir ?

    B. Rougier : le médecin doit alors faire
    venir le SAMU. Il faut bien comprendre qu’un médecin qui prend en
    charge un patient relevant de l’urgence le fait à ses risques et
    périls. C’est vrai qu’il y a des zones géographiques très isolées où
    les SAMU sont défaillants et où, de fait, les médecins généralistes
    prenant des gardes de PDS font aussi, parfois, de l’AMU. Là encore,
    la réalité de terrain ne correspond pas toujours à ce que l’on dit
    qu’elle doit être…

    A mon avis, ces situations exceptionnelles qui sortent du cadre
    de la définition de la permanence des soins doivent faire l’objet
    d’un contrat entre ces médecins « correspondants du SAMU »
    et l’hôpital de rattachement du SAMU, prévoyant la mise à
    disposition de moyens techniques adaptés, une formation, une
    rémunération ainsi qu’une assurance spécifique et peut être un ACBUS
    particulier.

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    Onze millions d’enfants meurent chaque année avant
    d’atteindre l’âge de 5 ans, dont 4 millions au cours de leur premier
    mois de vie

    Le diabète multiplie le risque d’hépatocarcinome par 2
    ou 3.

    Phyto-estrogènes : pas d’efficacité démontrée sur les
    bouffées de chaleur

    Un effet du tabagisme et du syndrome obstructif sur
    l’inflammation systémique

     
     




    LES REACTIONS DE NOS
    LECTEURS

    Vous trouverez ci-après l’ensemble des
    réactions que vous nous avez envoyées suite au Mail-UNOF du mois
    dernier. Michel Combier vous y répond.

    REPONSE COLLECTIVE DE MICHEL COMBIER :


    On voit bien que la maîtrise médicalisée pose des problèmes
    à nos confrères. Il existe un vrai débat sur ce thème. Chaque
    convention a toujours fait l’objet d’un plan de maîtrise. Lors de la
    dernière convention, pour les hormones thyroïdiennes, l’ACBUS ne
    concernait que les généralistes comme s’ils étaient les seuls à en
    prescrire. Ceci dit, il faut bien prendre conscience de ce que le
    plan de maîtrise représente au sein d’un cabinet pour en voir la
    mesure. Pour l’ALD, il s’agit simplement de faire basculer de la
    partie haute à la partie basse de l’ordonnancier bi-zone 5% des
    médicaments. Qui peut dire qu’il n’a pas en globalité un tel taux de
    prescriptions mal placé dans ces pathologies ? Pour les
    statines, il faudra attendre les référentiels de la Haute Au! torité
    en Santé pour connaître les objectifs de maîtrise médicalisée.

    Pour ce qui est de la majoration du nourrisson, elle s’applique
    bien dès maintenant, et à la différence du FPE qui ne concernait que
    les examens des 8è jour, 9 mois et 24 mois, elle s’applique
    à tous les actes entre 0 et 2 ans, avec des
    critères d’application qui ne sont rien d’autre que ceux que nous
    faisons à chaque consultation.

    Si nous échouons, je ne me cacherais pas derrière la
    « base » dont je fais partie en étant quatre jours pas
    semaine dans mon cabinet. Mais au risque de décevoir un confrère qui
    aime tellement la médecine qu’il souhaite que la convention soit un
    échec, les patients adressent leurs formulaires, les médecins de
    famille les signent, et ainsi les choses se mettent en place
    progressivement. Au bout de cinq ans de convention, on pourra juger,
    on se rendra compte, au fil du temps que nous améliorerons le texte
    en étant le plus réactif possible.

    Enfin, le bandeau publicitaire n’entache en rien notre liberté,
    et notre discours sur la maîtrise médicalisée en est la meilleure
    preuve.


    LES REACTIONS :


    L’EDITORIAL

    1/
    Je suis de la vielle école (56ans ), mais je suis désespéré de voir
    des constipations régulées par le centre quinze être conduites, en
    ambulance, au centre hospitalier le plus proche !!
    Basta ,
    arrêtons le délire (impôts et cotisations ) et sélectionnons les
    médecins sur leur capacité à la compassion et au service des Hommes
    !!
    Dr. D. Mary

    2/
    Vendus
    Dr.
    geoffroy.c.bertrand@wanadoo.fr

    3/ Cher
    confrère
    Si j’ai bien compris, certes 5 euros pour les
    consultations de nourrissons c’est une avancée, par contre en ce qui
    concerne le reste…
    Les consultations longues … La psychiatrie
    par exemple
    Les suivis de grossesse, les examens de
    dépistage(frottis faits gratuitement)
    Les consultations pour
    pathologies multiples
    Et par dessus tout si j’ai bien compris les
    courriers aux confrères (longs, nécessitant une véritable synthèse
    de dossier doublant en général le temps de consultation seraient
    facturés 2 euros au spécialiste correspondant. J’ai osé espérer
    qu’ils me seraient également cotés 2
    E…
    scm-drs-lefilliatre

    4/ Wahou 3 jours
    après l’éditorial par ceux qui ont approuvé cette convention
    !
    Quel enthousiasme!
    La rétention des formulaires continue,
    l’UNOF paiera cher toutes ses trahisons et petits
    arrangements!
    xyr@wanadoo.fr

    5/
    Ce jour la CPAM de la gironde me dit que tout est repoussé et qu’on
    attend le décret d’application. Les médias ont dit c25€ pour tout le
    monde? qu’en est-il ?
    confraternellement
    Bernard
    Dulaurans

    6/ Si cela échoue (ce qui va
    se passer très vraisemblablement) je serais curieux de voir si les
    différents Cabrera, Combier et autres Chassang auront la droiture
    pour assumer (et payer?!) leur sottise et leur aveuglement. Le texte
    récent (ainsi que des mises en garde de Cabrera) laissent prévoir la
    suite: “l’intention était noble et généreuse; hélas, les médecins,
    une fois de
    plus, se seront montrés désunis et non conscients de
    leurs véritables intérêts. etc, etc”
    En somme: nous sommes une
    “pietalille” indigne, et même nos “élites” si nobles ne peuvent rien
    contre…
    Comme toujours, les batailles sont gagnées grâce aux
    dirigeants ou perdues à cause de la plèbe…
    Andrei
    Ludosan


    QUE SE PASSE-T-IL AU PREMIER MARS
    ?

    7/ Jusqu’ à quand prescrire des statines à des
    petits vieux – comme dirait BREL- qui se déplacent du lit au
    fauteuil et puis du lit au lit ! Qu’ on nous exonère d’une RCP s’
    ils finissent par un infarctus !!
    La France vit au dessus de ses
    moyens !
    Dr. D. Mary

    REACTIONS GLOBALES
    :

    8/ -bof entre C+FPE et C+MNO , le
    tout à 25 euro , quelqu’un peut-il m’expliquer ce que cela
    change!!!!????
    -Qui peut me faire croire que les hospitaliers qui
    ne sont pas au courant des protocoles ALD vont réussir à les remplir
    correctement!!!!???
    -Quant aux statines dont les indications
    s’élargissent de façon quotidienne et pour lesquelles nos confrères
    cardiologues interventionnels ont les yeux de Chimène, croire que
    les prescriptions vont baisser, c’est du rêve!!!
    Jean-Louis
    Clouet


    9/ Que fait un bandeau de
    publicité sur une communication syndicale ? Où est l’indépendance
    ?
    Jean-Jacques Antoine

     





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