L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins généralistes, rappelle ses demandes concernant la permanence des soins en médecine ambulatoire.
Elle souhaite que soit rapidement mise en place une régulation médicalisée rémunérée basée sur l’exercice particulier de la médecine générale. Cette régulation doit permettre de ne faire effectuer aux médecins de famille volontaires que le service nécessaire aux heures de fermeture des cabinets médicaux et ne pas dériver vers un libre service en soins primaires sur d’autres bases que médicales. A cet effet, l’UNOF-CSMF considère que seule une information de la population permettra d’obtenir une amélioration de la pertinence des recours que ce soit au secteur privé ou public.
L’UNOF-CSMF exige que les accords locaux permettant l’arrêt des médecins à 23 heures ou 24 heures (qui interviennent après 15 à 16 heures de présence) soient respectés, et que le re-découpage des secteurs et leur mutualisation, particulièrement dans les zones où l’offre de soins est pléthorique, soit effectué sous la prérogative préfectorale dans les plus brefs délais.
L’UNOF-CSMF demande instamment que le décret, tant de fois annoncé, soit publié et que la partie conventionnelle de financement s’enclenche le plus rapidement possible.
L’UNOF-CSMF prie les tutelles d’éviter toute déclaration déplacée culpabilisant les médecins libéraux, particulièrement ceux qui ont l’exercice le plus harassant et le plus difficile sous peine de les voir abandonner leur fonction et d’augmenter la désertification de certaines zones.
L’UNOF-CSMF rappelle enfin qu’une permanence de soins basée sur le volontariat est la seule acceptable mais demande de la part des pouvoirs publics les moyens et la compréhension afin de respecter une profession qui couvre suffisamment de plages horaires pour répondre aux besoins de la population.
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