Vous portez un projet novateur qui améliore la santé des soignants ? Agnès Firmin Le Bodo vous donne la parole

Dans le prolongement de la consultation nationale lancée le 30 mars dernier, la ministre déléguée en charge de l’Organisation territoriale et des Professions de santé souhaite recenser les bonnes pratiques en matière de santé des professionnels de santé.

 

Le 30 mars dernier, Agnès Firmin Le Bodo a lancé un chantier national sur la santé des professionnels de santé, s’appuyant sur une mission spécifique, intitulée “Santé des soignants – innovons et agissons ensemble”. Parce que “la charge de travail et le déséquilibre” entre vie professionnelle et vie privée “sont des facteurs jouant sur [la] santé psychique” des professionnels et parce que “l’organisation et les conditions de travail affectent [leur] santé physique” demandent d’y apporter “des réponses précises et concrètes”. Ainsi, dans une lettre publiée exclusivement par Egora et Concours pluripro, la ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé a souhaité les interroger sur leur santé : Combien d’heures travaillent-ils ? Ressentent-ils du stress ? Dorment-ils suffisamment ?

Dans le prolongement de cette consultation, qui s’est achevée le 25 avril dernier et dont les résultats seront publiés courant mai, la ministre a mis en place un formulaire, que relaie exclusivement Concours pluripro, afin de recenser les bonnes pratiques en matière de santé des professionnels de santé.

Une idée d’action ? Un projet novateur ? Une initiative qui améliore concrètement la santé des soignants ? Les contributions des professionnels de santé permettront, assure la ministre, de “co-construire la démarche innovante visant à améliorer la santé des professionnels de santé, en lien avec les différents acteurs engagés sur le sujet”.

 

Source :
www.egora.fr
Auteur : Karen Ramsay

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Allergies : le premier pollinarium “sentinelle” ouvre à Paris

Un jardin réunissant les espèces végétales les plus allergisantes d’Ile-de-France, ou “pollinarium”, a ouvert au Parc Floral de Paris pour scruter l’apparition des premiers pollens et ainsi pouvoir alerter les personnes allergiques en temps réel, a-t-on appris mardi 2 mai, Journée mondiale de l’asthme et des allergies.

 

Depuis 25 ans, la Ville de Paris surveille la concentration des pollens dans l’air ambiant grâce à un capteur situé sur le toit de l’Institut Pasteur. Le nouveau “pollinarium” permet lui d’anticiper l’arrivée des grains dès les premières émissions, soit deux à trois semaines avant leur diffusion générale dans l’air de la capitale, et d’en informer la population.

Huit espèces d’arbres et dix d’herbacées, principalement des graminées, ont été collectées dans un rayon de 20 à 50 km autour de la capitale. Noisetier, bouleau, aulne, charme, vulpin, flouve… elles sont présentées près du bassin du Parc Floral, à raison de quatre plants par espèce récoltés aux quatre points cardinaux de Paris afin de représenter la diversité génétique des végétaux franciliens les plus allergisants.

Pour repérer les pollens, les jardiniers du parc viennent tapoter chaque matin les inflorescences de chaque plante. “Ils regardent s’il y a un début ou une fin d’émission de pollens et renseignent une interface numérique avant 12h00”, explique Emmanuelle Boulvert, ingénieure à la Direction de la santé publique de la Ville de Paris. Un message est ensuite envoyé vers 17h00 à tous les abonnés de la lettre d’information ww.alertepollens.org pour leur permettre de démarrer un traitement préventif rapidement.

Les émissions de pollen s’étendent en général de janvier à octobre. Selon les années, les dates peuvent varier en fonction des conditions météorologiques. “Le pollinarium va permettre de savoir exactement à quel pollen on est allergique et de réduire la durée des traitements”, souligne Emmanuelle Boulvert. Pour Anne Souyris, adjointe à la mairie de Paris chargée de la Santé, l’objectif est avant tout d’aider les Parisiens à se traiter préventivement pour diminuer les symptômes. “On a déjà 30% d’adultes allergiques aujourd’hui en France. On sait qu’on risque d’arriver à 50% en 2050 et l’objectif est d’inverser cette tendance”, plaide-t-elle.

A Paris, la pollution de l’air liée au trafic routier, facteur important d’allergies, démultiplie l’effet des allergies dues aux essences végétales. “C’est très important d’agir sur ces deux facteurs, en particulier près du périphérique où l’on a 11 % d’enfants en plus qui sont asthmatiques”, précise l’élue.
Le changement climatique rend par ailleurs l’arrivée des pollens plus précoce. “On a des épisodes plus longs et des charges polliniques plus importantes”, souligne Marie Gantois, de la Direction des espaces verts de Paris. Il existe seize pollinariums en France, tous dans l’Ouest de la France à l’exception de Paris, dernier né.

 

Source :
www.egora.fr
Auteur : La rédaction, avec AFP

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Le concours Lépine récompense un système de freinage pour fauteuil roulant

Un système de freinage pour fauteuils roulants a été récompensé, ce dimanche, par le concours Lépine.

 

Le concours Lépine a décerné sa plus prestigieuse distinction à Colin Gallois et Lancelot Durand pour “Dreeft”, un système de freinage pour fauteuils roulants. Cette invention s’est distinguée parmi 400 idées lors de la 122e édition du concours.

“Dreeft” est une paire de roues équipée d’un système de freinage par rétropédalage, adaptable à tout fauteuil roulant manuel. Il permet à l’utilisateur de ralentir son fauteuil sans frottement avec la main courante et avec “cinq fois moins d’efforts que sur les roues traditionnelles”, assurent les organisateurs.

Lors de sa longue histoire, le prestigieux prix, fondé en 1901 par le  préfet de police Louis Lépine, a primé les inventeurs du stylo à bille, du fer  à repasser à vapeur ou encore des lentilles de contact.

[Avec AFP]

Source :
www.egora.fr
Auteur : Fanny Napolier

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