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QUEL EST LE PROJET INTERESSANT (ou les projets intéressants) QUE TU AS REALISE A LA DERNIERE MANDATURE AU SEIN DE L’UNION REGIONALE DES PROFESSIONNELS DE SANTE LIBERAUX (URPS) ?
Christine KOWALCZYK :
Gecoplaie, parcours numérique en santé, permettant de valoriser l’inter-professionnalisme et valorisation de la téléexpertise. Ceci a permis de monter en compétence dans le droit de la santé et le numérique et y comprendre toute l’importance de la mobilité dans les plateformes et l’interopérabilité de logiciels. Tout ceci sera à développer.
Faizal HOSSENBOCUS :
Je suis pour la première fois sur la liste électorale. Étant président de l’association des médecins de l’Est de la Réunion, je participe avec notre équipe à l’organisation des EPU bimensuels. Je suis également l’administrateur, depuis février 2019, d’un grand groupe WhatsApp médecins La Réunion, groupe que j’ai créé car, à l’époque, j’avais constaté une lacune de communication entre médecins. Ce groupe permet de discuter, d’échanger et s’entraider entre médecins. Il nous est très utile surtout avec cette crise Covid.
QUELLES SONT, SELON VOUS, LES LUTTES PRIORITAIRES A MENER EN 2021 ?
Christine KOWALCZYK :
Sur les plans national et syndical, conserver le paiement à l’acte, base de notre rémunération et sa valorisation. Diminuer l’administratif et que la confiance règne entre institutions et libéraux. Au niveau territorial, les élus des URPS, par leur connaissance du terrain, sont les interlocuteurs pour les projets de territoire notamment les CPTS. STOP aux machines à gaz et donner les moyens égaux aux ambitions pour parvenir à cette organisation.
Faizal HOSSENBOCUS :
Lutter contre la pandémie Covid-19 à savoir prévention, diagnostic, traitement et vaccination en mettant au premier plan les médecins généralistes. Fédérer les médecins sur notre île est primordial pour tous les combats à venir y compris cette pandémie. Pour cette raison, je souhaite que l’on mette en place un outil numérique sécurisé unique pour échanger entre médecins. Garder notre rémunération à l’acte et le revaloriser afin d’avoir un revenu correct. Libérer du temps pour se former afin de diversifier notre exercice quotidien par exemple en échographie, ophtalmologie et petite chirurgie ambulatoire car il y a trop d’attente des rendez-vous avec les spécialistes sur notre île.
QU’APPORTE LA CSMF A L’URPS PAR RAPPORT AUX AUTRES SYNDICATS ?
Christine KOWALCZYK :
Depuis que je suis syndiquée, j’ai toujours apprécié la formation des cadres CSMF, soit par la venue des dirigeants nationaux dans nos territoires ou lors de l’Université d’été de la CSMF. Le diagnostic et la prise en charge du patient sont la base d’une prise en charge de qualité au lien spécialistes/généralistes qui est notre quotidien puis vient l’équipe de soins de proximité une fois ce diagnostic établi. La CSMF, par le dialogue entre généralistes et spécialistes, permet de faire évoluer et faire des propositions concrètes et réalistes concernant toute la profession vis-à-vis de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. L’ancienneté de la CSMF permet aussi d’avoir un véritable continuum politique.
Faizal HOSSENBOCUS :
La CSMF, à travers notre présidente locale, nous a accompagné dès le début de la crise Covid-19 tant au niveau de l’organisation du cabinet que dans la prise en charge médicale et administrative. Ce syndicat, à travers les mails, permet également un accompagnement au quotidien de notre métier. La défense de notre profession. Les différentes rémunérations supplémentaires pendant la crise Covid et la ROSP.
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