Spéciale élections URPS
Les généralistes -CSMF
Région BOURGOGNE FRANCHE COMTE 
Collège 1

QUEL EST LE PROJET INTERESSANT (ou les projets intéressants) QUE TU AS REALISE A LA DERNIERE MANDATURE AU SEIN DE L’UNION REGIONALE DES PROFESSIONNELS DE SANTE LIBERAUX (URPS) ?

Dr Stéphane ATTAL
– Avoir proposé et permis la mise en œuvre du cabinet dit « éphémère » pour venir en soutien des confrères de PONTARLIER, ville du Haut Doubs. Ce territoire devenait déficitaire à la suite du vieillissement des acteurs de terrain qui prétendaient justement à leurs retraites, leurs départs étant aggravés par le départ des plus jeunes sur le territoire helvétique dont les conditions d’exercice pouvaient parfois paraitre plus attrayantes. Ce cabinet éphémère a permis un soutien en faisant intervenir 2 médecins retraités dans le cadre du cumul emploi retraite, 2 médecins non retraités et une consœur en attente de son installation, cela le temps de la construction d’une maison médicale qui attire de jeunes installations. Au terme de cette expérimentation, ce cabinet éphémère laissa la place à un cabinet secondaire tenu par 2 des 5 acteurs initiaux dont 1 médecin toujours en cumul emploi retraite.
– Continuer à défendre la PDSA comme devant rester l’organisation libérale et ne pas répondre aux dictats de l’ARS, ni reposer sur les CPTS peu développées dans la région ou uniquement sur les maisons de santé pluridisciplinaires.
– Participer à l’organisation, dans la crise qui nous occupe depuis décembre 2019, de la lutte contre la COVID-19, veillant aux rôles indispensables mais aussi à la protection de la médecine libérale (distribution de masques, visières… lors de la première vague face aux défaillances de l’Etat), mais aussi dans la gestion des patients positifs dans le dépistage et la prévention avec la vaccination dans les limites que nous laisse l’ARS ou l’Etat !
– Œuvrant actuellement dans la création d’une CPTS couvrant la seconde métropole de notre grande région, en veillant que celle-ci reste aux mains de ses acteurs libéraux dans l’intérêt de la population.

Dr Romana PICHON Je n’étais pas élue lors de la précédente mandature. Je suis nouvelle candidate sur la liste CSMF Généralistes.

QUELLES SONT, SELON VOUS, LES LUTTES PRIORITAIRES A MENER EN 2021 ?

Dr Stéphane ATTAL
– Revaloriser l’acte de base à sa juste valeur tant au regard de notre responsabilité qu’au temps passé pour sa réalisation. – Lutter contre une organisation des soins qui oublie le caractère libéral des médecins de terrain qui sont installés encore seul ou en exercice regroupé qu’ils soient associés ou en MSP voire en CPTS. En effet, ces derniers modes d’exercice, même s’ils sont d’avenir, actuellement ne représentent qu’une minorité des modes exercés sur notre grande région.
– Défendre l’organisation de la PDSA qui doit rester aux mains des effecteurs libéraux.
– Défendre le cumul emploi retraite en permettant la poursuite d’une activité professionnelle libre, adaptée au seul choix du retraité et non contrainte par la nécessité d’une rentabilité pour couvrir les charges structurelles. Il faut que ces charges restent au prorata du nombre d’actes effectués et non l’inverse !
– Exiger que ce droit à un exercice libre tant dans son organisation que dans son intensité, soit aussi ouvert à tous les médecins non retraités afin de limiter le risque de burn-out. Il faut en finir avec un calcul de charge prévisionnel et que l’on s’épuise à les couvrir. Il faut que leurs calculs soient réalisés sur la réalité des actes effectués, d’autant que l’esprit politique actuel est plus orienté à l’imposition directe !

Dr Romana PICHON Trouver un moyen de diminuer la pression administrative laissant toute sa place au seul exercice de la médecine.

QU’APPORTE LA CSMF A L’URPS PAR RAPPORT AUX AUTRES SYNDICATS ?

Dr Stéphane ATTAL
– La CSMF, c’est l’esprit d’un travail collégial complémentaire en s’appuyant sur l’expertise dans leurs domaines respectifs tant des spécialistes que des généralistes.
– Une bonne connaissance des dossiers qui sont abordés par l’URPS.
– Rester une force de frappe sachant dire ce qui est juste même si cela n’est pas forcément politiquement correct, cela dans un esprit toujours constructif et non poujadiste.
– Une formation possible, tant au titre du DPC que le FAF-PM, toujours au plus près des besoins et de la réalité de terrain.