L’UNOF-CSMF, présente au Congrès de médecine générale de ce jour, salue le travail du Collège de la Médecine Générale pour l’organisation de ce neuvième congrès, qui accueille cette année plus de 4000 médecins généralistes.

L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins généralistes, se félicite des discours du Professeur DRUAIS, Président du Collège de la Médecine Générale, et du Docteur BOUET, Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins, qui placent le médecin généraliste au cœur des équipes de soins primaires, et de la place incontournable que la médecine générale doit occuper demain au cœur du système de santé français, en coordination avec les autres spécialités médicales.

L’UNOF-CSMF prend acte de l’absence de la Ministre de la Santé à ce congrès, absence qui est le reflet du peu d’importance accordée aux médecins traitants, les médecins généralistes, dans le projet de loi de santé dont certains articles constituent toujours de véritables outils de démantèlement de leur métier.

L’UNOF-CSMF considère que, suite à la manifestation de plus de 40 000 médecins ou futurs médecins le 15 mars, les avancées obtenues sont mineures (suppression de la vaccination chez le pharmacien), et que les effets néfastes de la mesure emblématique et idéologique du projet de loi de santé, le tiers payant généralisé, vont transformer cette mesure en difficulté d’accès aux soins.

L’obligation pour chaque français d’autoriser des prélèvements automatiques par l’assurance maladie sur leur compte bancaire, et l’obligation pour les médecins généralistes de s’assurer que chaque patient est en droit de bénéficier du tiers payant, auquel s’ajoute un coût de gestion de 4,35€ par acte, font du tiers payant généralisé une usine à gaz dispendieuse pour le citoyen, pour le médecin et pour le pays.

De plus, l’UNOF-CSMF condamne l’attitude du gouvernement et de l’assurance maladie qui méprisent les médecins généralistes en refusant l’ouverture de négociations tarifaires pour permettre la revalorisation de la consultation de médecine générale à 25€.

En conséquence, l’UNOF-CSMF, comme l’ensemble des syndicats médicaux, appelle les médecins généralistes libéraux à fermer leur cabinet le 31 mars 2015, premier jour d’examen du projet de loi de santé à l’Assemblée Nationale, lors de la Journée Santé Morte. L’UNOF-CSMF appelle l’ensemble des médecins généralistes libéraux à une grève de la permanence des soins ambulatoires dès le lundi 30 mars à 20 heures jusqu’au mercredi 1er avril 8 heures.

Contacts presse :
Dr Luc DUQUESNEL, Président : 06.85.66.67.19
Dr Béatrice FAZILLEAUD, Secrétaire Générale : 06.82.01.57.08