Dans un reportage intitulé aux frontières de la vie et diffusé sur TF1, Harry Roselmack aborde le sujet tabou de la fin de vie. Au long du documentaire qui aurait nécessité deux ans d’enquête et de tournage le journaliste suit cinq malades en fin de vie. L’euthanasie d’une patiente en Suisse a été fimée.
 
 

 

Anne, malade en fin de vie souhaitant être euthanasiée a été filmée en Suisse. On y voit la malade s’injecter elle-même une dose mortelle de médicaments sous l’œil des caméras. “Anne a voulu témoigner de la liberté qu’elle avait et que ça pouvait être vécu de la manière la plus sereine possible”, explique Harry Roselmack, précisant que c’est elle qui avait convié l’équipe de tournage. S’il déclare ne pas avoir à porter le deuil d’Anne, il ajoute néanmoins : “C’est l’une des expériences les plus fortes que j’ai eue à vivre comme journaliste et comme homme. Assister à la mort de quelqu’un vous touche.”

La question du voyeurisme a été abordée par la chaîne. “Quand le tournage a commencé, on s’est demandé de quelle manière traiter ce thème sur une chaîne grand public, explique Catherine Nayl, directrice de l’information de TF1. Que doit-on aborder ? Jusqu’où peut-on aller dans cet événement privé et intime qu’est la mort ? En ne filmant pas Anne jusqu’au bout, on serait passé à côté du débat.” Pour elle, la “pudeur” n’était pas à la hauteur des débats suscités par la fin de vie.

 

 

Source :
www.egora.fr
Auteur : S.B.

 

[Avec 20minutes.fr]