Pourtant annoncé comme le pivot de la réforme des soins de proximité, le médecin généraliste libéral en sera le lampiste si rien n’est modifié au projet de texte actuel. Pire la réforme se fera à ses dépens ! L’UNOF-CSMF déclenche l’alarme avant qu’il ne soit trop tard !

Si rien n’évolue :

– Le médecin généraliste libéral fera les frais de la loi  : 

la généralisation du tiers payant, avec son cortège d’impayés, d’ailleurs confirmé par les complémentaires santé, son travail administratif obligatoire pour un coût supplémentaire de 3,50€ par acte, que nul de propose de lui payer, se fera donc sur son dos.

– Le médecin généraliste libéral perdra son métier :
la future loi va permettre de le dépouiller d’une partie des missions qui constituaient son cœur de métier pour les confier à d’autres professions, existantes, et à certaines qu’il faudra créer comme les infirmières cliniciennes pour permettre à l’hôpital de prendre en charge les patients chroniques jusqu’à leur domicile.

– Le médecin généraliste libéral sera livré aux mains des directeurs d’ARS :
la future loi prévoit le démantèlement de la convention médicale nationale au profit des ARS. L’étatisation du système de santé est en marche avec des conventions régionales et une contractualisation individuelle avec les ARS amenant son lot de contraintes et de sanctions. L’étatisation du système de santé, c’est la fin de la convention nationale qui protège les médecins généralistes libéraux.

– Le médecin généraliste libéral perdra sa formation indemnisée :
après avoir instauré l’obligation de formation, le gouvernement se défile sur les médecins en rognant le DPC et limitant le nombre de formation alors que les honoraires différés de la formation conventionnelle devaient permettre aux médecins d’accéder à une formation de qualité. Là encore la réforme du DPC s’est faite sur le dos des médecins généralistes qui ont été spoliés de leurs fonds conventionnels.

Pour l’UNOF-CSMF, un tel scenario est inacceptable. La situation est particulièrement grave. Au terme des concertations avec un gouvernement qui n’a rien voulu entendre, la médecine générale libérale est en danger !

L’UNOF-CSMF demande une dernière fois au gouvernement de revoir sa copie, faute de quoi, elle engagera la mobilisation des médecins généralistes libéraux contre cette loi mortifère.

Contacts presse :
Dr Luc DUQUESNEL, Président : 06.85.66.67.19
Dr Béatrice FAZILLEAUD, Secrétaire Générale : 06.82.01.57.08