L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins généralistes libéraux, dénonce les critères de sélection imposés en douce par certains dans le cadre des commissions de qualification qui visent à exclure une partie des généralistes diplômés avant 2007 du titre de spécialistes en médecine générale.


L’UNOF-CSMF dénonce la confusion organisée par les universitaires et le Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) entre les fonctions exercées par un généraliste, comme le fait de participer à la PDS ou d’être médecin traitant par exemple, pour exclure notamment, les médecins à exercice particulier, les médecins coordonnateurs en Etablissements d’Hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ou encore les médecins généralistes hospitaliers.


L’UNOF-CSMF refuse que s’instaure, au nom d’un prétendu prosélytisme de la médecine générale, un no man’s land vers lequel seraient rejetés les exclus de la spécialité qui n’étant pas admis à coter le CS et les majorations qui s’y rapportent, seraient sous payés, sous considérés et relégués à une sous-catégorie de généralistes alors qu’ils ont fait les mêmes études et reçu le même diplôme que les autres !


L’UNOF-CSMF refuse que la médecine générale se voie imposer par les ultras des règles différentes de celles en vigueur pour les autres spécialités ! Un spécialiste d’une autre spécialité pourrait ainsi, après s’être arrêté d’exercer en ville, rouvrir un cabinet sans aucune formalité tandis qu’un médecin généraliste, dans le même cas, serait contraint, parce qu’il n’est pas spécialiste, de passer devant une commission. L’UNOF-CSMF y voit une inacceptable discrimination et, qui plus est, une discrimination générationnelle, puisqu’elle touche les généralistes diplômés avant 2007.


L’UNOF-CSMF dénonce ce qui est en train de se passer dans le silence des commissions de qualification sous la pression des universitaires et du CNGE et qui vise à exclure une très large majorité de généralistes du titre de spécialistes.


L’UNOF-CSMF refuse de voir se développer, d’une part, une fracture entre spécialités et, d’autre part, une fracture générationnelle entre spécialistes et non spécialistes laquelle se traduira par une fracture sociale et financière. C’est pourquoi, l’UNOF-CSMF exige que le titre de spécialiste en médecine générale soit délivré mécaniquement à tous les médecins diplômés en médecine générale.


Cette régularisation est, pour l’UNOF-CSMF, un préalable incontournable à la revalorisation tarifaire de la médecine générale.


Contacts presse :

Dr Luc DUQUESNEL, Président : 06.85.66.67.19
Dr Béatrice FAZILLEAUD, Secrétaire Générale : 06.82.01.57.08