Le fait de la semaine : quelle santé dans les investissements d’avenir ?
Le Président de la République et le gouvernement ont acté la place de la santé comme un élément d’avenir dans le plan d’investissement qui doit être lancé.
La santé, ce n’est donc pas que de la dépense à combattre.
Cette reconnaissance du rôle de la santé y compris dans un cadre économique positif montre l’importance de nos métiers dans la vie d’une société avancée ; bien sûr en terme de recherche et de valeur ajoutée que peut apporter la biotechnologie, mais aussi le bien-être que peut apporter la médecine quotidienne, de ville ou de structure, pour améliorer l’état médical général de la population.
Il ne faudra pas oublier l’investissement nécessaire dans cette médecine de proximité qui au plus près de chacun tente de maintenir l’équilibre sociétal en évitant l’exclusion du soin.
Au moment où on vient de fêter le 8 mai et quelque part le contrat social de 45, investir dans les biotechnologies en oubliant la médecine de tous les jours serait une erreur qui éloignerait des vrais problèmes quotidiens de la prise en charge des citoyens.
L’exemple négatif de l’investissement dans le dossier médical personnel sans vrai résultat au bout de sept ans doit nous faire penser en terme de résultats immédiats autant qu’à long terme ; les difficultés de prise en charge sont ici et maintenant, pas uniquement dans dix ans même si la perspective est indispensable.
Dr Michel COMBIER, Président


Focus :
Rémunération sur Objectif de Santé Publique (ROSP) : les difficultés doivent être analysées et corrigées.
Certains médecins, avec juste raison, ne retrouvent pas leur compte dans la rémunération. Il fallait s’y attendre dans la mesure où un tel mécanisme mis en place sur une grande échelle ne peut être parfait la première année de son application. Des procédures de recours ont d’ailleurs été prévues au niveau local pour analyser les difficultés. Un certain nombre de ces problèmes étaient même attendus telle la mise à niveau retardée de certains fabricants de logiciel, le problème spécifique des jeunes installés dont il avait été annoncé que le règlement se ferait au cas par cas, etc. Au global, le résultat est plutôt positif.
L’UNOF-CSMF avait toujours pensé que nous vivions l’année zéro et que 2013 doit permettre d’atteindre la maturité d’un projet qui, au regard de beaucoup d’autres, aura apporté des fruits beaucoup plus rapidement.

Santé publique et prévention : le rôle central du médecin généraliste.
La polémique continue sur le rôle de chacun sur la vaccination, sujet certes important mais ne résumant pas à lui seul toute la santé publique et la prévention. Certaines actions visent des populations que des professions ne côtoient pas ; un exemple : la vaccination contre la grippe pour les patients jeunes ayant certaines affections de longue durée qui ne sont vus dans le cadre de leur maladie que par leur médecin traitant et leur spécialiste.
On voit aussi des organisations professionnelles, y compris de médecins, opposées à certaines vaccinations.
Le problème est plus complexe que la simple place de chacun dans ce domaine, et en organisant le travail au contact des patients on améliorera les résultats car n’est-ce pas le seul but à poursuivre en commun ? Permettez à l’UNOF-CSMF de penser que le médecin généraliste traitant, librement choisi par le patient, est le plus apte à coordonner ce travail de santé publique, sans forcément tout faire. Sachons organiser avec les autres professions ce secteur de notre activité pour atteindre un résultat probant aux yeux des pouvoirs publics et de la population.


Observatoire de la convention : contrat d’accès aux soins et secteur 2. 
Les médecins généralistes de secteur 2 ont de tout temps des revenus un peu inférieurs à ceux des médecins généralistes de secteur 1.
Cela est dû à la difficulté dans une relation qui peut être répétée de prendre des compléments d’honoraires suffisamment conséquents pour palier à l’accroissement des cotisations sociales, prise en charge par le contrat conventionnel du secteur 1.
De plus, une partie non négligeable de leur activité est faite en secteur 1 avec des charges de secteur 2.
D’où l’intérêt pour eux de bien analyser leur activité au regard du contrat d’accès aux soins qui doit s’appliquer pour les volontaires à partir du 1er juillet de cette année.
Ce contrat qui est triennal ne modifie pas le cadre de l’exercice, le secteur 2, est conservé par le médecin. Ce dernier peut en sortir et rester dans son secteur d’origine.
S’il opte pour le contrat, la prise en charge des cotisations s’applique sur les honoraires au tarif secteur 1 et quand il y a complément d’honoraires, il est solvabilisé pour le patient. Une opportunité que beaucoup auront intérêt à choisir.
Voir le communiqué de l’UNOF-CSMF
et le mode d’emploi de la CSMF
 


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