La contestation ne faiblit pas. Près de 7 000 jeunes* ont défilé dans Paris cet après-midi contre la proposition de loi sur les réseaux de soins, l’avenant n°8 et les conditions de travail des internes. Leur deuxième grande mobilisation parisienne a payé. Deux délégations de l’ISNIH (inter Syndicat National des Internes des Hôpitaux) et de l’ISNCCA (Inter Syndicat National des Chefs de Clinique Assistant) ont été reçues au ministère par la ministre de la santé Marisol Touraine en personne.

 

 

"En ce moment même, deux délégations de l’ISNIH et de l’ISNCCA sont reçues par la ministre de la santé", annonce d’emblée le Dr Julien Cabaton, vice-président du syndicat des chefs de clinique. Pendant ce temps, 6 000 à 7 000 jeunes défilent dans Paris, scandant les slogans "MST, mieux sans toi", "Marisol, tu me désoles", ou encore "MST : danger !".

"Plusieurs villes de province se sont déplacées, notamment Toulouse ou encore Strasbourg" se réjouit le chef de clinique.

Depuis la première grande journée de mobilisation du 12 novembre dernier, les revendications n’ont pas changé. "Nous souhaitons le retrait de la proposition de loi sur les réseau de santé, ou au moins une modification du texte pour que les remboursements ne soient pas différents en fonction des médecins. Nous voulons également que les mesures anti-jeunes de l’avenant n°8 soient retirées. Nous exigeons d’être signataires des prochaines négociations conventionnelles et non plus simples observateurs. Enfin nous revendiquons une amélioration des conditions de travail des internes et notamment une vraie reconnaissance des gardes et astreintes" a énuméré le Dr Cabaton.

A l’issue de l’audition avec la ministre, l’ISNIH et l’ISNCCA décideront s’ils poursuivent ou non le mouvement.

 

Source :
http://www.egora.fr/
Auteur : Sandy Berrebi

 

* Source : ISNCCA