Deux jours après l’envoi d’un courrier adressé au président de la République pour lui demander de prendre ses responsabilités dans la sauvegarde de l’Ordre national des infirmiers, le Sniil (syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux) vient de recevoir le soutien  des autres ordres des professions de santé : médecins, pharmaciens, sages-femmes, chirurgiens-dentistes.

Dans un communiqué, ces derniers en appellent, en effet, au soutien des pouvoirs publics pour la mise en œuvre d’un plan de restructuration de l’Ordre des infirmiers.

Ce lundi, le Sniil, fervent défenseur et promoteur de cet Ordre, s’était inquiété dans une lettre à Nicolas Sarkozy des derniers propos de Nora Berra, secrétaire d’Etat chargée de la Santé, laissant entendre que le paiement de la cotisation à l’Ordre ne pourrait être imposé qu’aux seuls infirmiers libéraux.

Une question très délicate qui a déjà remué la profession à plusieurs reprises. Le Sniil rappelle d’ailleurs que cette cotisation, abaissée de 75 à 30 euros, est « une obligation légale annuelle pour chaque infirmier inscrit au tableau. »  En mars dernier déjà, Nora Berra avait affiché une froide distance avec les responsables de l’Ordre, indiquant que « si la baisse de la cotisation ne parvenait pas à convaincre la majorité des infirmiers, il faudrait envisager le principe d’une adhésion facultative pour tous. »

L’Ordre des infirmiers, créé en 2006, se trouve toujours dans une situation financière désastreuse et peine à mobiliser au sein des infirmiers salariés.

Source :
http://www.egora.fr/
Auteur : C. A.