Huit signatures, et non des moindre* ont été apposées au bas d’un texte commun appelant à conserver au secteur public, potentiellement concurrencé par le secteur privé, la prépondérance de la formation des internes. « La formation des internes est une mission qui, comme l’ensemble des missions de service public, doit continuer à être assurée au sein des services des CHU comme des centres hospitaliers spécialisés », plaident la Fédération hospitalière de France et les Conférences de doyens, directeurs et président de commissions médicales. Selon ces experts, cette formation « ne peut être confiée au secteur privé qu’à titre subsidiaire », dans les disciplines où l’offre publique est trop limitée, et dans le cadre d’un cahier des charges rigoureux, contrôlé par les facultés de médecine. Bref, la formation en cabinet libéral pour la médecine générale ou la pédiatrie, doit répondre « au besoin de découverte d’un mode d’exercice et d’une clientèle non rencontrée dans les établissements ». Au delà de ces stages de découverte, les établissements devront être systématiquement associés aux stages offerts aux internes, « afin de découvrir un exercice hospitalier différent et adapté aux spécificités d’autres territoires que celui des villes de CHU ».
*Jean LEONETTI, président de la Fédération hospitalière de France,
Alain DESTEE, président de la Conférence des présidents de commissions médicales d’établissement des centres hospitaliers universitaires,
Patrice DETEIX, président de la Conférence des doyens des facultés de médecine,
Francis FELLINGER, président de la Conférence des présidents de commissions médicales d’établissement des centres hospitaliers,
Denis FRECHOU, président de la Conférence nationale des directeurs de centres hospitaliers,
Yvan HALIMI, président de la Conférence des présidents de commissions médicales d’établissement de centres hospitaliers spécialisés,
Alain HERIAUD, président de la Conférence des directeurs généraux de centres hospitaliers régionaux et universitaires.
Source :
http://www.egora.fr/
Auteur : C. L. B.span>