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En février, les dépenses de généraliste repassent dans le vert

Sur les douze derniers mois comparés aux douze mois précédents, les dépenses de soins de ville ont évolué de 3 % en février (données corrigées des jours ouvrés – CJO). Si l’on tient compte des retards de facturation des médicaments rétrocédés à l’assurance maladie, et remboursés en 2010, ce taux peut être estimé à 2,8 % en rythme annuel, précise la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).

La caisse nationale observe que le rythme annuel d’évolution des dépenses pour les soins médicaux et dentaires (+ 1,5 %) est plus soutenu qu’à fin janvier (+ 0,9%). En détail, les soins de généralistes augmentent de 0,4 %, les soins de spécialistes de 2,1 % et les soins dentaires de 1,1 %. « Les dépense de généralistes sont en forte progression depuis deux mois sous l’action conjuguée de la revalorisation de la consultation à 23 euros et de l’épisode épidémique de début d’année 2011 », relève la Cnam.

Par ailleurs, les dépenses remboursées de soins d’auxiliaires médicaux augmentent de 5,6 % (+ 7,5 % pour les soins infirmiers, + 3 % pour les actes de kinésithérapie). Les dépenses de transport restent relativement stables par rapport à janvier : + 5,1 %.

Les versements d’indemnités journalières progressent de 2,9 % sur les douze derniers mois, un rythme moins soutenu que les + 3,3 % constatés fin janvier. « Le ralentissement de ce poste de dépenses observé les mois derniers se poursuit », est-il noté.

Les remboursements de médicaments délivrés en officine progressent de 1,3 % en rythme annuel. A comparer avec les + 6,9 % des dispositifs médicaux.

Dans le secteur hospitalier, l’évolution des versements aux hôpitaux publics est de + 1,2 % sur les douze derniers mois, et de + 1,3 % pour les cliniques privées. A comparer également avec les versements aux établissements médico-sociaux qui progressent de 5,7 % sur les douze derniers mois, dont + 9,2 % pour le secteur des personnes âgées.

Au total, le régime général observe un accroissement de 2,5 % de se dépenses  en rythme annuel (+ 2,4 % en tenant compte des retards de rétrocession).

Source :
http://www.egora.fr/