Après les médecins, ce sont les chirurgiens-dentistes, les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes et les pharmaciens qui ont été invités à élire leurs représentants aux Unions Régionales des Professionnels de Santé (URPS). Le vote par correspondance a eu lieu le 16 décembre avec des scores de participation fort différents d’une profession à l’autre, la palme de la participation la plus élevée revenant aux pharmaciens (61.47%). En deuxième position, on trouve les chirurgiens-dentistes avec 45.57%, un score à peine supérieur à celui des médecins qui avaient voté les premiers, suivis des masseurs-kinésithérapeutes (28.18%) et enfin des infirmiers (24.05%).

Les organisations professionnelles arrivées en tête sont la CNSD chez les chirurgiens-dentistes (51% des suffrages exprimés), le SNIIL chez les infirmiers, quasiment à égalité avec la FNI (respectivement 35.9 et 35.2% des suffrages exprimés), la FFMKR chez les masseurs-kinésithérapeutes (55.5%) et la FSPF chez les pharmaciens (58.8%).

Pour lesautres professions dont les effectifs sont moins nombreux, orthophonistes, orthoptistes, pédicures-podologues, sages-femmes et biologistes, ce sont leurs organisations syndicales représentatives au niveau national qui désigneront leurs représentants aux URPS, normalement en début d’année prochaine. Ces Unions, auxquelles la loi HPST donne pour mission principale de contribuer à l’organisation et à l’évolution de l’offre de santé au niveau régional, seront alors constituées.