L’Umespe (Union nationale des médecins spécialistes confédérés) fait parler d’elle en cette campagne électorale, appelant à favoriser le regroupement des médecins exerçant des spécialités cliniques sur la base du volontariat. C’est un projet que les spécialistes de la Csmf ont présenté à la Mission sur la médecine de proximité menée par Elisabeth Hubert. « Face à la baisse démographique, à la volonté des jeunes médecins d’exercer d’une manière plus collective, seule l’émergence de plateaux cliniques, de maisons de spécialistes basées sur une organisation libérale, permettra la pérennité, en ville, d’une médecine clinique et spécialisée de proximité », souligne le Dr Jean-François Rey, président du syndicat.
L’Umespe souhaite, qu’en urgence, « après le remaniement ministériel », une négociation s’ouvre pour, à travers les Agences régionales de santé, « favoriser les pratiques coopératives et l’émergence des plateaux cliniques, par l’attribution de forfaits hors Ondam (objectif national des dépenses d’assurance maladie) et débarrassés du carcan de mise en place des derniers Plfss (projet de loi de financement de la sécurité sociale) et de la loi Hpst (Hôpital, patients, santé et territoires) qui repousse à neuf mois toute revalorisation tarifaire », indique-t-elle dans un communiqué. Cela passera notamment, appelle-t-elle de ses vœux, par une réforme de consultations permettant de revaloriser les actes médicaux en fonction de leur contenu.
Le syndicat réclame une fongibilité des enveloppes ville-hôpital, « puisque de nombreux actes et missions sont déplacés des structures hospitalières publiques vers la médecine de ville », explique-t-il.
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