Les spécialistes de la Confédération des syndicats médicaux français (Umespe) défendent leur bilan de la classification des actes médicaux techniques . Une Ccam  que le syndicat MG-France juge « dévoyée », ce qui tiendrait au fait que les mandants majoritaires de la Csmf sont « plutôt cardiologues, gastroentérologues, radiologues », utilisant à leur profit 7 500 codes « ubuesques permettant d’orienter professionnellement la revalorisation de certaines spécialités ». 
L’Umespe rappelle que dans la mise en place de la CCAM technique, la hiérarchisation, issue des experts nommés par les sociétés savantes, a été « scrupuleusement respectée ».
L’organisation fait valoir que les spécialités les plus revalorisées sont celles des plateaux techniques lourds. Avec un bilan très positif : plus 25 % en 2005 pour les chirurgiens secteur 1, augmentation importante des revenus des médecins anesthésistes réanimateurs (CCAM plus paiement des astreintes et des gardes), revalorisation des actes techniques, pour toutes les spécialités. « Nous sommes bien loin des affirmations du président de MG France qui, par ailleurs, à travers la loi Bachelot, avec ses alliés de la FMF et du Bloc, a soutenu les baisses tarifaires pour certaines catégories de médecins libéraux sans que celles-ci bénéficient aux médecins spécialistes en médecine générale », souligne le syndicat, alors que la campagne pour les élections professionnelles du 29 septembre s’anime de plus en plus, parfois jusqu’à la virulence. Une campagne qui doit « rester digne » et ne doit pas conduire «  à de fausses inquiétudes ou à une désinformation néfaste pour l’ensemble des médecins libéraux ».