Les chiffres parlent d’eux-mêmes

 
L’Assurance Maladie se réjouit de l’évolution modérée des dépenses de la médecine ambulatoire. Pardi ! Cette diminution de la croissance se fait sur le dos des médecins généralistes libéraux. Rappelons-nous ce chiffre de -1% pour ce qui concerne nos revenus, fruit du blocage du tarif de la consultation.
 

Rappelons-nous aussi les années précédentes

 
De 2006 à 2008, date d’augmentation régulière de la valeur du C, les revenus avaient augmenté. On peut évaluer à une moyenne de + 3% par an. Certes, il s’agissait d’un rattrapage mais on rattrape mieux à +3% qu’à -0,9%.
 

La lourde responsabilité de MG France et de UG-FMF

 
En soutenant la Ministre de la Santé dans son blocage de la valeur de la Consultation pour participer aux Egéos à la Loi HPST, ils ont permis d’obtenir le recul de la Médecine Générale.
Alors, maintenant, ils peuvent promettre monts et merveilles aux Généralistes pour effacer les conséquences de leur politique de boutique.
Dans les dix dernières années, l’UNOF-CSMF a signé tous les accords tarifaires pour faire avancer la profession, dans des périodes économiques difficiles.
Prenez le temps de calculer ce que vous a rapporté annuellement ce que nous avons fait évoluer et ce que les autres ont refusé.
 
 

Après le C à 23, le C à 25 euro plus que nécessaire

 

Actuellement, un nombre important de Médecins Généralistes ont décidé de se révolter contre la politique de blocage de l’Assurance Maladie et de la Ministre de la Santé.

L’UNOF-CSMF, par ses représentants départementaux, par sa résistance nationale, soutient ceux qui sont en délicatesse avec leur caisse.
Plus nous serons nombreux, plus nous ferons reculer les prédateurs de la Médecine Générale libérale.
 
On voit bien que le C à 23 euro ne peut être qu’une étape intermédiaire.
 
Le C à 25 euro, comme base de rémunération de l’acte pour toutes les spécialités, est maintenant indispensable à la survie de nos cabinets.
 
Si la Ministre de la Santé, aidée en cela par MG France et UG-FMF, n’avait pas bloqué l’accord de mars 2010, nous serions aujourd’hui à ce tarif de 25€ pour la consultation de base (et 35 pour la visite, 30 pour les nourrissons, 28 pour les jeunes enfants etc.). Tarif de consultation qui doit être remboursé au patient car la dérive des dépenses de santé n’est pas due aux soins des médecins généralistes.
 
La dérive dépend de l’augmentation du nombre de maladies graves et onéreuses, des poly-pathologies du vieillissement de la population. Alors que le gouffre financier est hospitalier, on veut économiser des bouts de chandelle sur les médecins généralistes.
 

Téléchargez le tract pour le patient   

Affichez votre participation au mouvement. Téléchargez l'affiche pour la salle d'attente  

Affichez les tarifs alignés sur la valeur de la Consultation, que ce soit pour les jeunes enfants ou les nourrissons  UNOF-Affiches actes médicaux  

Téléchargez les affiches et tracts dans la « boite à contestation » de la CSMF

Contactez SOS Caisse

 

S’il vous plait, Monsieur le Médecin Conseil …

 
Que dois-je faire ? Quand je reçois une lettre de l’hôpital où le médicament est prescrit avec la mention « non substituable » ; comment, par exemple, celui qui a pris le Contrat d’amélioration des pratiques individuelles (CAPI) prendrait en compte cette « recommandation » qui le pénalise ?
Quand on voit que la Fédération Hospitalière de France veut dénoncer aux médecins conseils les opérations inutiles, soi-disant faites dans les cliniques privées, on s’imagine ce que pourrait être le climat délétère d’une médecine arbitrée par les médecins conseils, où chacun dénoncerait les pseudo-ignominies de l’exercice du voisin.
Vraiment, actuellement dans ce pays le fond de l’air est nauséabond.
Il est temps que tout le monde marche à l’unisson pour ce qui concerne la maîtrise médicalisée afin d’éviter la maîtrise comptable qui plait tant au gouvernement. Et qui pénalisera tout le monde, l’ambulatoire comme l’hospitalier.
 
Docteur Michel COMBIER
Président.
 
 
Donnez-nous les e.mails de vos confrères
Indiquez-nous les adresses e-mails de vos confrères, ils recevront notre lettre hebdomadaire : unof@csmf.org
 
 
Séminaires Pôle CSMF Formation :
Formations FORMUNOF : www.formunof.org  – Calendrier 2010
Contact : formunof@ll-conseil.fr – Tél. 01 43 41 04 54 – Fax 01 43 41 04 59
Cliquez sur le thème du séminaire pour consulter le programme et vous inscrire : http://www.formunof.org/SCRIPTSMB/inscriptions2.php
 

EN BREF :

Élections aux URPS du 29 septembre

La CSMF n'a pas fait de recours en Conseil d'Etat

La CSMF n'a pas fait de recours contre les textes particulièrement bâclés et incohérents produits par le ministère de la santé pour l'organisation des élections aux URPS des médecins libéraux le 29 septembre. Pourtant les motifs pour demander l'annulation de ces textes étaient nombreux, avec, notamment, le découpage ubuesque entre les médecins spécialistes pour créer un nouveau collège de chirurgiens anesthésistes et obstétriciens, qui conduit à l'éclatement de plusieurs spécialités (ORL, Ophtalmologie, stomatologie, obstétrique, anesthésie par exemple) entre les deux collèges de spécialistes.
La CSMF avait jusqu'au 2 août pour déposer un recours. Elle a décidé de ne pas entraver le bon déroulement du processus démocratique qu'un recours aurait naturellement impacté avec un report inévitable des élections. La CSMF, qui s'est lancée dans la bataille des élections avant l'été, appelle donc tous les médecins libéraux à sanctionner la politique délétère du gouvernement en votant pour les listes qu'elle présente dans toutes les régions et dans tous les collèges.
 
 

Échec du recours d'Union Collégiale pour suspendre les élections

Contrairement à la CSMF, Union Collégiale avait déposé un recours en référé au Conseil d'État pour obtenir la suspension des élections. Principal soutien de la loi Bachelot et du gouvernement, Union Collégiale n'avait pas réussi à présenter des listes dans toutes les régions. Le Conseil d'État a rejeté son recours et considéré que les arguments qu'il proposait étaient peu convaincants.

 

La CNP saisit le Conseil d’État sur les modalités juridiques de transfert entre les URML et les URPS

Face au silence prolongé du ministère de la santé, qui s'est obstiné à ne pas répondre à ses demandes, la Conférence Nationale des Présidents d'URML, a déposé un recours en référé au Conseil d'État sur les modalités de transfert des Unions régionales de médecins libéraux(URML) aux futures Unions régionales des professions de santé (URPS).
La CNP dénonce un vide juridique qui pose de nombreux problèmes pour les élus des URML en regard de leurs responsabilités sur les transferts de biens, contrats et obligations des URML aux URPS et également pour les personnels. La date de cessation des URML n'a même pas été précisée !
Il était donc du devoir de la CNP de protéger les intérêts des élus sortant des Unions et de permettre une saine gestion de ce transfert.

 

Le revenu moyen des médecins libéraux baisse en 2008

Une étude de la DRESS montre que le revenu moyen des médecins libéraux a baissé de 0,9% en 2008. Si les revenus réels des médecins libéraux ont augmenté de 1,9% en 2008, en pratique, l'effet de l'augmentation de l'indice des prix à la consommation à 2,8% fait baisser mécaniquement, en euros constants, les revenus des médecins de 0,9%.
La CSMF dénonce à nouveau le blocage des honoraires opéré par le gouvernement depuis 2007 avec la complicité active de MG France et de la FMF. La CSMF demande que le gouvernement débloque au plus vite la négociation d'une nouvelle convention comportant un programme de revalorisation des honoraires médicaux et exige un budget décent pour la médecine de ville en 2011 permettant de concrétiser ces avancées tarifaires incontournables.
 

Les dépenses de la sécu dans les clous

Les dépenses de soins de ville sont dans les clous avec une progression de 2,9% depuis le début de l'année.
L'évolution des dépenses d'assurance maladie était estimée à 3% fin juillet, elle est donc strictement conforme aux objectifs de dépenses (ONDAM) définis par le gouvernement. Ces résultats montrent la grande responsabilité des médecins libéraux qui jouent le jeu de la maîtrise médicalisée des dépenses. Les marges d'économies sont désormais ailleurs que dans les soins de ville. Reste à en persuader le gouvernement qui s'obstine à étrangler la médecine libérale.
 

Envolée des prescriptions hospitalières en ville

Un état des lieux réalisé par l'agence IMS montre que les prescriptions hospitalières délivrées en ville s'envolent à (+8,1%) tandis que celles des médecins de ville chutent significativement de -1,2%. Les prescriptions de médicaments évoluent entre juillet 2009 et juillet 2010 de +0,6%, croissance essentiellement due à l'hôpital qui prescrit 20% des dépenses de médicaments en ville.
Face à de tels chiffres, qui chaque année confirment cette tendance, la CSMF exige que les prescriptions hospitalières soient clairement individualisées afin qu'elles ne puissent plus plomber l'ONDAM de ville comme c'est le cas actuellement.
Ces chiffres sont, par ailleurs, la preuve que les efforts en matière de maîtrise médicalisée ne portent que sur les médecins libéraux et que l'hôpital s'en exonère. Il est donc urgent, pour le gouvernement, d'imposer la maîtrise médicalisée des dépenses à l'hôpital.
 

Les établissements privés au rapport

La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) prépare son premier rapport sur l'activité des cliniques. Selon les indiscrétions publiées par l'APM, ce rapport analyserait l'activité des établissements privés en 2009 et mettrait en évidence un recul de la rentabilité des établissements en 2008 par rapport à 2007, avec, à la clé, un recul du chiffre d'affaires de 29%. Cette baisse de chiffre d'affaires des établissements privés serait continue depuis 2005.
En voulant salarier les médecins des établissements privés avec la loi Bachelot, le gouvernement voulait sans doute finir de plomber l'hospitalisation privée et lui imposer une médecine industrielle.
 

Taxe professionnelle : le gouvernement en passe de renoncer à pénaliser les libéraux

La réforme de la taxe professionnelle décidée par le gouvernement comportait un volet qui aggravait très injustement le montant de la taxe payée par les seules professions libérales. Ces mesures avaient été annulées par le Conseil Constitutionnel et le gouvernement se promettait de revoir sa copie et de mettre à nouveau en piste un système permettant de taxer plus lourdement les professions libérales.
Le journal Les Échos d'hier fait savoir que le gouvernement serait sur le point de renoncer à remettre en selle cette taxation inique, dénoncée par la CSMF au début de l'année. Le prix politique d'une telle mesure serait, selon le journal, trop lourd pour un gouvernement déjà très en bise-bille avec les professionnels libéraux et en particulier les médecins. Le CSMF reste vigilante sur ce dossier et réaffirme son opposition à tout projet de sur-taxation des médecins libéraux au moment où ceux-ci traverse une crise inédite.
 

Grippe A/H1N1 : l’addition

La commission d'enquête du Sénat sur la grippe A/H1N1, qui n'est pas tendre sur les critiques de la campagne de vaccination, estime que le montant total des dépenses de la France liées à la pandémie grippale serait proche d'1 milliard d'euros. La campagne de vaccination aurait coûté, quant à elle, un peu plus de 600 millions d'euros. Une addition salée et lourde pour un fiasco prévisible.
 

45 m€ pour les hôpitaux de proximité

La ministre de la santé vient d'annoncer une enveloppe de 45 millions d'€ sur trois ans pour les hôpitaux de proximité. Et pour les médecins libéraux qui incarnent la médecine de proximité, malgré la baisse de revenus constatée par les services du ministère, ne sont gratifiés, eux, d'aucune enveloppe particulière. La ministre maintient toujours le blocage du C à 23 €, de l'assouplissement du C2 consultant et de la rémunération des gardes et astreintes pour tous les spécialistes dans les établissements.
Cherchez l'erreur !
 
 



PARTENAIRES
 

 
 

Actualité fiscale en partenariat avec l’AGAPS : www.agaps.com


L’ACMF (Automobile-Club Médical de France) vous aide à trouver du personnel de confiance !

 

A l’ACMF, nous savons que votre temps est précieux ! Nos spécialistes sont là pour vous simplifier la vie au quotidien.

 

L’ACMF vous offre un service gratuit de mise en relation qui vous permet de trouver, au sein d’un réseau national, des professionnels de confiance, recommandés pour les services à la personne. Vous pouvez par ailleurs les rémunérer en utilisant le Chèque Emploi Service Universel (CESU).

 

La liste des services à la personne :

  • Garde d’enfants à domicile
  • Soutien scolaire, assistance informatique
  • Ménage (travaux ménagers, repassage du linge)
  • Entretien de la maison (jardinage, bricolage, gardiennage)
  • Alimentation (repas à domicile, livraison de courses)
  • Assistance aux séniors
  • Assistance aux personnes handicapées

 

Ce service vient compléter une gamme déjà plébiscitée par 23 000 sociétaires :

 Dépannage-remorquage gratuit et prioritaire, en France et dans les pays de la carte verte, sans aucune franchise kilométrique, 24H sur 24 et 365 jours par an, pour tous les véhicules immatriculés à votre nom ou à celui de votre conjoint.

 Assistance médicale, en France et dans le Monde entier, pour vous et tous les membres de votre famille

 Défense juridique gratuite, au civil comme au pénal
 Hotline permanente pour vos tracas de tous les jours (démarches administratives, besoins de conseils, recherche d’infos…)

 Stages de récupération de points du permis de conduire

 Centrale d’achat pour acheter mieux et moins cher

 

Depuis le 1er janvier 2009, les sociétaires de l’ACMF bénéficient des services exceptionnels d’EUROP ASSISTANCE, « l’assisteur n° 1 dans le cœur des français ».

 

POUR DECOUVRIR L’ACMF, PROFITEZ DE L’OFFRE SPECIALE UNOF :

· Vous adhérez à l’ACMF, et vous avez accès immédiatement à une réduction de 50% sur votre stage de récupération de points du permis de conduire.

ou

· Pour tester l’ACMF, vous bénéficiez gratuitement de 6 mois de services

 

Pour contacter l’ACMF, obtenir des renseignements, un bulletin d’adhésion

(précisez « de la part de l’UNOF ») :

TEL : 01 47 04 31 30

FAX : 01 47 04 01 64

E-Mail : info@acmf.asso.fr

 

LES 7 RAISONS D’ADHERER AUJOURD’HUI A L’ACMF :

  1. Un ensemble de services introuvables ailleurs et à ce prix
  2. Des services spécialement étudiés pour les professions médicales
  3. Une priorité d’intervention
  4. Des services étendus à tous les membres de votre famille et à tous vos véhicules
  5. Une association professionnelle à but non lucratif
  6. Un esprit permanent de solidarité confraternelle dont peuvent attester plus de 23 000 confrères
  7. Une expérience de plus de 50 ans.

www.brochures-patients.com : le 1er site gratuit de commande de brochures d'information patients réservé exclusivement aux professionnels de santé.


Découvrez www.santepratique.fr, le nouveau portail d'information médicale pour vos patients.


EMSvoyages, agence de voyages partenaire de l’UNOF, vous invite à découvrir un programme de formation médicale et à bénéficier sur ces voyages d’une réduction de 5% pour vous et votre conjoint(e).

EMSvoyages, membre du réseau Tourcom, vous accorde en plus un tarif préférentiel avec réduction de 3% sur les principaux catalogues de voyages, tels que KUONI, JET TOURS, ASIA….

Ces réductions ne sont accordées qu’aux adhérents de l’UNOF-CSMF

Pour vos voyages individuels, en groupe ou « à la carte », toutes destinations, merci de nous consulter.

EMSvoyages – licence agence : LI 075070067
276 rue Lecourbe – 75015 Paris Tél. 01 48 56 76 76 – 06 08 51 35 96 Fax 01 56 08 04 38
www.emsvoyages.com

Contact : marc.bonnel@emsvoyages.com