La branche Anesthésie, Obstétrique, Chirurgie de la Confédération des syndicats médicaux français (AOC-Csmf) dénonce ce qu´elle considère comme étant les « incohérences » de la loi Hôpital, patients, santé, territoires (Hpst)

Cette loi a prévu la création d´un troisième collège au sein des Unions régionales des professionnels de santé en sus des collèges des généralistes et des spécialités médicales, le collège spécifique des praticiens exerçant avec un plateau technique lourd.

Le syndicat explique que la loi prévoit un seuil minimum de 50 actes de chirurgie par an en médecine libérale pour faire partie du collège des praticiens à plateaux techniques lourds. Dès lors, « un grand nombre de chirurgiens qui ont une activité libérale à l´hôpital public en consultation ne sont pas représentés dans le collège des chirurgiens » et se retrouvent dans le collège des médecins spécialistes médicaux. C´est le cas notamment du président du syndicat national des chirurgiens orthopédistes et du président de la société française de chirurgie orthopédique et traumatologique. Pour le syndicat, la loi Hpst vise à diviser le corps médical pour l´affaiblir.