A l´approche des grands départs en vacances, l´Argus, la référence française en matière d´achat et de vente de véhicule neuf et d´occasion, a mené une expérience grandeur nature en collaboration avec la clinique du sommeil, sur un automobiliste. Les résultats sont surprenants…

Arrivé la veille de son départ pour Nice à la Clinique du sommeil dans le 17e arrondissement de Paris, l´automobiliste s´est fait équiper de 15 électrodes, qui, reliées à un boitier, ont permis d´enregistrer ses gestes et ses différents états. Il a également été appareillé, pour la nuit, d´un dispositif spécial afin de détecter d´éventuels signes d´apnée du sommeil.

Le lendemain, les résultats ont révélé que le conducteur avait passé une très bonne nuit. Il a alors pris la route, direction Nice, toujours équipé de son dispositif spécial de surveillance. Et bien que le conducteur ait respecté les recommandations d´usage pour lutter contre la somnolence au volant en effectuant des pauses toutes les deux heures, en mangeant léger et en respectant les limitations de vitesse, il s´avère qu´il a dormi 11 minutes pendant son trajet de 930 km, absolument sans s´en apercevoir. Il a donc parcouru 24 km à une vitesse moyenne de 130 km/h en état de somnolence. Ces 11 minutes se décomposent en 8 séquences et varient entre 30 secondes et 2 mn30.

La somnolence au volant est la première cause d´accident sur les autoroutes (1 sur 3) devant l´alcool (1 sur 6) et la vitesse (1 sur 10).