Depuis l’apparition du sida à la fin des années soixante dix, 25 millions de personnes en sont mortes, 60 millions ont été infectées. Mais, sur ces huit dernières années, le nombre des nouvelles infections a reculé de 17%. A l’image de ces chiffres récemment publiés par l’Onusida, la Journée mondiale de lutte contre l’épidémie – aujourd’hui 1er décembre – oscille entre mauvaises nouvelles et raisons d’espérer.

En France, l’accent est mis cette année sur une nouvelle méthode permettant d’estimer l’incidence* de l’infection par le virus dans l’Hexagone. «Par rapport au nombre de nouveaux diagnostics d’infection à VIH, qui ne concerne que les personnes dépistées, ce nouvel indicateur apporte une meilleure appréciation de la transmission actuelle du VIH», explique l’Institut de veille sanitaire (InVS). Cet outil est basé sur un modèle mathématique en provenance des Etats-Unis. L’InVS s’est chargé de l’adapter au contexte français**.