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L’Assemblée adopte le sursis des mesures coercitives jusqu’en 2012

Les députés ont-ils mis de l’eau dans leur vin, «preuve flagrante du verrouillage du débat par le Gouvernement» comme l’a vigoureusement dénoncé hier Marisol Touraine (PS)? Alors qu’un grand nombre pourfendait la veille les mesures incitatives qu’ils jugeait inefficaces pour répondre aux problèmes de démographie médicale, les députés se sont finalement ralliés dans la nuit à l’amendement dit «de sagesse» (selon Jean Leonetti, UMP) du rapporteur Jean-Marie Rolland (UMP). Et cela en l’absence contestée par la gauche de Roselyne Bachelot, qui était invitée sur un plateau de télévision sur le thème de l’hôpital. La liberté d’installation reste pour l’instant préservée, mais les mesures contraignantes sont renvoyées à 2012.