Et si, concernant les déficits budgétaires de 2009, tout ce que savaient les pouvoirs publics, c’est qu’ils ne savent rien… Souvenons-nous, fin septembre, le projet de budget prévoyait un déficit d’un peu plus de 52,1 milliards d’euros « seulement », ainsi qu’un taux de croissance se situant entre 1 et 1,5 %. Très vite, le texte fut considéré comme « périmé » par des parlementaires de gauche, mais également de la majorité. Le budget, disaient-ils, devait être revu afin de tenir compte de l’impact de la crise financière mondiale sur la croissance et l’emploi. Réponse de Bercy : « certes, des incertitudes pèsent sur nos hypothèses de recettes », mais cela ne justifie pas de revoir nos prévisions.