L’UNOF, branche généraliste de la CSMF, a, lors de son Comité directeur du 29 novembre, analysé l’état de la négociation conventionnelle et les propositions de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.

L’UNOF-CSMF ne voit toujours pas poindre la moindre revalorisation de la Médecine Générale après une année 2008 sans avancée. Alors que, lors de l’examen classant national, les internes semblent vouloir se réorienter vers notre métier, les pouvoirs publics s’obstinent à adresser des messages négatifs en direction des futurs professionnels. Le C à 23 euro doit être obtenu dans les plus brefs délais afin que soit affirmée l’équité de traitement entre la spécialité de médecine générale et les autres spécialités.

L’UNOF-CSMF, profondément attachée à l’amélioration des pratiques professionnelles, trouve le contrat individuel, proposé par le directeur de l’Assurance Maladie, inadapté et dangereux car créant pour les médecins un conflit d’intérêt avec leurs patients dans sa partie efficience.

Par ailleurs, la complexité dans son exécution qui apparaît rien qu’à la lecture du texte entraînera des conflits sans fin entre les caisses et les médecins généralistes.

La première des améliorations des pratiques repose sur la diminution de la paperasse et des tracasseries administratives et sur l’augmentation du temps médical des professionnels. L’UNOF-CSMF ne fait actuellement aucune confiance aux chiffres de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie concernant les objectifs.

Lors de son comité directeur, l’analyse des informations sur la vaccination anti-grippale fournies aux médecins montre des marges d’erreur plombant a priori l’objectif sur ce seul thème.

L’amélioration des pratiques passe par une Nomenclature des actes hiérarchisés permettant l’investissement du médecin dans les actes de prévention, de santé publique et de prise en charge des maladies chroniques.

L’UNOF-CSMF en matière de démographie rappelle son attachement aux mesures incitatives reposant sur une mobilisation des efforts financiers et organisationnels pour les médecins exerçant ou acceptant d’exercer dans les zones très sous dotées ou fragiles.

L’UNOF-CSMF demande à ce que ces mesures s’appliquent à tous les médecins et non uniquement aux seuls généralistes.

L’UNOF-CSMF s’opposera à toute mesure négative à l’encontre des médecins installés.

L’UNOF-CSMF espère que les pouvoirs publics analyseront, au regard des expériences étrangères, les conséquences qu’auraient sur la démographie médicale globale des mesures coercitives.

L’UNOF-CSMF attend des signaux forts de la part des pouvoirs publics et de l’assurance maladie pour la Médecine Générale.

Consciente des difficultés économiques actuelles, forte du bilan de deux milliards d’économies engendrées par la maîtrise médicalisée depuis le début de la Convention, l’UNOF-CSMF saura poursuivre la mobilisation des spécialistes en médecine générale à condition que les responsables respectent leur parole pour une profession investie dans la vie de la cité au plus près des difficultés médicales et sociales de nos concitoyens.

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