Ils ne changeront jamais ! Nous non plus !

L’interview du Ministre du Budget dans le « Quotidien du Médecin » du 13 octobre 2008 montre bien que l’Enarchie, partout et en tout lieu, sème le poison de l’anti-libéralisme dans le domaine médical.

Que de regrets ! La disparition des lettres clés flottantes font verser à M. Woerth une larme de crocodile. L’amalgame fait entre la maîtrise médicalisée et la maîtrise comptable montre que les vieux démons reprennent le pouvoir.
La crise actuelle a bon dos.

Le Ministre déclare que toute nouvelle progression des rémunérations devra être gagée complètement sur les économies constatées. De fait, il vaudra mieux ne pas signer une modération des dépenses que d’engager la profession dans une voie sans issue où le médecin sera en conflit d’intérêt avec son patient et au bout se voir refuser une augmentation de la Consultation.

L’euphorie générale des autres syndicats, frôlant la béatitude, nous fait se demander ce qu’on leur a promis pour leur cécité couplée à leur allégresse.

De fait l’UNOF et la CSMF passent, face à cette attaque systématique de la médecine libérale, pour les vilains petits canards auprès des tutelles. Le rôle d’un syndicat est d’éclairer ses mandants et ceux qui ont son oreille, pas de flagorner les puissants quand leur politique ne va plus dans le sens de la médecine libérale.

Lire l’article du Quotidien du médecin


Le faux nez du PLFSS

Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) donne une fausse impression d’équité entre le secteur ambulatoire et le secteur hospitalier.

Or, si on prend le temps et la calculette, on se rend compte que l’effort du secteur libéral est 13 fois plus important que celui du secteur public.

On voit dans quelle direction veut aller le gouvernement.

Il ne s’agit pas d’une mise en cause du travail des confrères hospitaliers, qui semblent actuellement en délicatesse, eux aussi, avec leur structure et les responsables gouvernementaux, mais l’équité n’est pas une fois de plus au rendez-vous.


La crise repousse la Loi

L’encombrement législatif lié aux secousses financières repousse la Loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires » au mois de janvier 2009.

Issue des Egos, cette Loi, qualifiée de trentenaire dans son amplitude, va rendre, par son retard, beaucoup de gens malheureux surtout dans les syndicats médicaux complices.

Pour notre part, on regrette la réforme hospitalière nécessaire.

Mais pour ce qui concerne le versant libéral, on ne versera pas une larme sur ce délai, car la Loi, c’est contraintes à tous les étages pour les médecins libéraux, surtout les Généralistes installés sur le versant démographique.


Pour lutter contre la crise : le troc !

Le C à 23 euros est dû : nous l’avons dit, répété. Il est lié à notre accession au statut de Spécialiste.

Il est gagé par les économies engrangées dans les efforts de la maîtrise médicalisée.

En lieu et place, on commence à parler d’un troc financier. On piquerait les sommes nécessaires à l’augmentation de la Consultation dans la poche de certaines spécialités.

Cherchez la morale là dedans !

Demain, les Généralistes sont-il prêts à voir leur revenu diminuer pour favoriser celui des paramédicaux, tout aussi méritoire qu’ils soient et légitime leur revendication ? Non.
Les médecins spécialistes en Médecine Générale, de fonction ou d’organe, les autres professionnels de Santé ont un rôle essentiel dans le tissu social qui mérite une rémunération à proportion de leur fonction et de leur investissement de temps et de travail au service de leurs patients.

Lire le communiqué de la CSMF


Forfaits à tous les étages

C’est reparti. Le mythe des Forfaits revient à l’ordre du jour : Forfait de bonne pratique, Forfait pour les maisons médicales, Forfait d’astreinte, …

Certains, comme ceux de l’astreinte, représentent une mise à disposition logique puisque impayable à l’acte.

Le Forfait, dans notre esprit, rémunère ce qui ne peut être rémunéré par l’acte. Pour l’ALD, le Forfait annuel représente une rémunération du travail fait supplémentaire dû à la maladie de longue durée, chacun comprend ce que je veux dire, dans la lourdeur de la prise en charge.

D’autres forfaits sont idiots. Pour le dépistage du cancer du colon, le Forfait s’applique à des seuils ; ce qui fait que celui qui fait 50 dépistages touche moitié moins que celui qui en fait 51 (joie de la capitation).

Pour le contrat d’amélioration des pratiques individuelles, il sera proportionnel au pourcentage d’exécution des objectifs. Vive la simplicité.

Rien dans les forfaits n’assure la progression de leur montant. Il peut être bloqué au même titre que l’acte. Sauf que l’acte laisse plus de souplesse.

On le voit, le forfait n’est pas la panacée. Il doit s’appliquer avec parcimonie pour des tâches précises.

Regardons la définition du Larousse. Forfait :

1) crime abominable qui frappe l’imagination par son horreur.

2) Clause d’un contrat fixant le prix d’une prestation à un montant invariable.

Invariable, vous avez dit invariable !

Docteur Michel COMBIER
Président.


Conseil de la concurrence : la souscription nationale de la CSMF auprès des médecins se poursuit

Après sa très lourde condamnation par Conseil de la Concurrence de la CSMF et l’UMESPE à une amende de 370 000 € (220 000 € pour la CSMF et 150 000 € pour l’UMESPE !) payable immédiatement et malgré la procédure d’appel, la CSMF a lancé une souscription nationale auprès de tous les médecins.

Vous avez été nombreux à nous apporter votre aide et la CSMF remercie tous les médecins qui lui ont apporté leur soutien. Pour autant, la collecte se poursuit et nous avons encore besoin de vote aide !
Merci de nous aider à résister aux diverses pressions faites sur notre profession et à nous aider à continuer à vous défendre.


Textes parus au Journal Officiel disponibles sur le site CSMF :
http://www.csmf.org/index.php?option=com_content&task=view&id=197&Itemid=245


EN BREF :

 PLFSS 2009 : LES AMENDEMENTS DE LA CSMF

La CSMF dénonce le caractère irréaliste et inéquitable de l’ONDAM pour les soins de ville inscrit dans le PLFSS 2009. Contrairement à ce qu’affirme le Gouvernement, l’effort exigé en termes d’économies auprès de la médecine de ville est disproportionné, 13 fois supérieur à celui demandé à l’hôpital !

Aucun moyen financier nouveau n’est apporté aux soins de ville contrairement à ce qui avait été annoncé à l’issue des Etats Généraux de l’Organisation de la Santé.

Ce PLFSS préfigure également l’étatisation de notre système de santé en instaurant une filière de soins « à la britannique » et en tentant de mettre au pas la médecine libérale par l’asphyxie financière via le retour de la maîtrise comptable.

Cependant, fidèle à sa tradition de construction, la CSMF a déposé auprès de la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale et du Sénat 6 amendements d’améliorer sensiblement le texte et que les demandes et les attentes légitimes des médecins libéraux soient prises en considération :

 Article 20 : assujettissement aux cotisations des dividendes distribués aux SEL,

 Article 31 : association de l’UNOCAM aux négociations conventionnelles,

 Article 32 : transmission par l’UNCAM au parlement du bilan des mesures mises en œuvre,

 Article 33 : contrat entre les URCAM et les personnels enseignants de médecine générale,

 Article 34 : accord préalable du contrôle médical pour les actes en série,

 Article 77 : réforme de la procédure des pénalités financières.

Consulter les 6 amendements
 

 RETRAITE PAR CAPITALISATION : ATTENTION DANGER

La crise mondiale qui agite les marchés boursiers depuis plusieurs semaines avec un CAC 40 dont la valeur s’est effondrée, montre tous les dangers de vouloir baser un système de retraite uniquement sur la capitalisation.

La CSMF réaffirme à cette occasion son attachement au système de retraite par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle et met en garde contre la tentation de faire basculer notre système de retraite vers un modèle reposant exclusivement sur la capitalisation dont chacun peut mesurer aujourd’hui les limites.

C’est pourquoi, la CSMF défend le maintien de l’ASV pour les médecins libéraux dans le cadre de la réforme dont les discussions vont s’ouvrir prochainement. Il s’agit d’un dossier majeur pour l’ensemble des médecins conventionnés car l’ASV constitue 40 % de leur retraite.

D’autre part, la CSMF rappelle que près de la moitié des médecins libéraux, et en particulier les médecins spécialistes, exerce également pour partie à l’hôpital public.

A ce titre, elle apporte son soutien à l’action que ces derniers viennent d’engager pour la défense de leur retraite menacée par la réforme de l’IRCANTEC.

Leur mouvement de grève se poursuit vendredi.

Lire le communiqué de presse
  

 PLAN HOPITAL 2012 : LE GOUVERNEMENT DEVERSE PRES D’UN MILLIARD D’EUROS SUR LES HOPITAUX

Le gouvernement vient d’attribuer une aide globale de 925 millions d’euros pour financer 250 projets de modernisation d’établissements hospitaliers dans le cadre du plan Hôpital 2012.

Au total, le plan Hôpital 2012, lancé en 2007 mobilise, jusqu’en 2012 un budget total de 5 milliards d’euros, versés par l’assurance maladie.

La Fédération de l’Hospitalisation privée (FHP) juge que le secteur public est très largement favorisé puisque l’hospitalisation privée n’a bénéficié que de 7,5% des aides attribuées alors qu’elle représente plus du tiers de l’activité hospitalière. La FHP pointe par ailleurs l’opacité dans laquelle se déroule l’attribution des aides.

La CSMF, pour sa part, voit dans cet « élan de générosité » en direction des hôpitaux publics, la confirmation de la volonté du gouvernement d’étatiser notre système de soins.

La rigueur et l’asphyxie financière pour les soins de ville, les mânes célestes, ou plutôt gouvernementaux, pour le secteur public… l’étatisation est en marche !  

 LES DEVIS SERONT OBLIGATOIRES DES 70 €

Après plusieurs mois de polémique, l’arrêté concernant les devis obligatoires est paru lundi. Il fixe à 70 euros le seuil du montant des honoraires, avec dépassement, à partir duquel les professionnels de santé devront remettre au patient d’une information écrite préalable.

Cette mesure entre en vigueur le 1er février 2009. En cas de non respect de cette obligation une sanction d’un montant égal au dépassement facturé est prévue
La CSMF, est favorable à la mise en œuvre de devis pour les médecins dans le cadre d’actes importants ou impliquant des dépassements d’honoraires au nom de la transparence et de l’information légitime du patient.

En revanche la CSMF regrette qu’à travers la systématisation des devis on tente de créer un climat de suspicion entre les patients et leur médecin, et note que le seuil retenu, 70 €, va poser des difficultés, car il correspond en réalité au tarif de nombreux actes, ce qui le rend peu pratique et difficilement applicable.

Lire le décret

 QUAND LA PRESSE PLOMBE LES CONTRATS INDIVIDUELS

Un grand journal de la presse économique, La Tribune, titrait hier sur les “gros bonus” accordés par la sécu aux médecins pour expliquer le principe des fameux contrats individuels, liant performance et rémunération.

Le journal explique à ses lecteurs qu’un médecin pourra ainsi toucher “jusqu’à 5000 euros de bonus annuel s’il respecte les objectifs de limitation du coût des soins”.

En d’autres termes «  chers lecteurs, si votre médecin veut toucher son super bonus, il devra vous soigner low coast, faire des économies sur votre dos ». Malaise.

C’est bien ce conflit d’intérêt entre patients et médecins que la CSMF a dénoncé depuis le début.

En revanche, la CSMF est favorable aux objectifs en matière de prévention.

En effet, pourquoi ne pas rémunérer les médecins pour la prévention ? Dans ce cas, il faudrait « commuer » les contrats individuels en option conventionnelle à choix individuel et facultatif, négociée nationalement et orientée exclusivement sur des axes de prévention et de santé publique.

Persister à vouloir y intégrer des notions d’économie va générer un déferlement médiatique difficile à assumer pour les politiques qui l’ont porté et dont l’effet sera la mort prématurée des dits contrats sur lesquels, à vrai dire, personne ne versera de larme.

A la CSMF, tout au moins. 

 LE FAF PM DEMANDE L’INDIVIDUALISATION DES COTISATIONS DES MEDECINS LIBERAUX

Le Fonds d’Assurance Formation de la Profession Médicale FAF-PM, s’inquiète du projet de loi qui engloberait les cotisations FAF obligatoires des médecins libéraux dans un nouveau Fonds.
Le Conseil de Gestion du FAF PM demande que la Cotisation des médecins libéraux soit exclue du financement de ce nouvel organisme gestionnaire unique.
Cet organisme ne garantit pas l’indépendance indispensable au respect de la déontologie, la prise en compte de la spécificité de l’exercice libéral ni la diversité des besoins de formation des différentes spécialités.
Le Conseil de Gestion insiste pour que les formations financées par les cotisations des médecins libéraux collectées par les URSSAF restent gérées par le FAF-PM.

Lire le communiqué du FAF PM


Formations FORMUNOF : www.formunof.org

 Calendrier 2008

 Contact : formunof@ll-conseil.fr

 Tél. 01 43 41 04 54

 Fax 01 43 41 04 59

Cliquez sur le thème du séminaire pour consulter le programme et vous inscrire : http://www.formunof.org/SCRIPTSMB/inscriptions2.php


Donnez-nous les e.mails de vos confrères
Indiquez-nous les adresses e-mails de vos confrères, ils recevront notre lettre hebdomadaire (unof@csmf.org).


PARTENAIRES

scamed.gif

L’Assureur des Médecins – 15, rue Eugène Flachat – 75017 PARIS – www.scamed.fr

Une opportunité pour les médecins !

Les médecins sont sans cesse sollicités par les assureurs. Ils n’ont pas toujours le temps d’étudier les offres d’assurances et ne souscrivent pas toujours les contrats les plus adaptés à leurs besoins.

SCAMED, cabinet de courtage en assurances, est le partenaire privilégié du groupe MACSF.

SCAMED est spécialisé dans les assurances de prévoyance-santé, d’épargne, de retraite, de dépendance et de financement.

Nous mettons nos domaines de compétence et de conseil au service des médecins.

CONCRETEMENT :

En cas d’arrêt de travail, la CARMF ne couvre ni les 90 premiers jours d’arrêt de travail ni vos besoins financiers réels.
SCAMED vous propose donc le nouveau plan de prévoyance des médecins qui couvrira cette période non indemnisée et vous permettra d’adhérer à un plan global offrant une prestation mensuelle jusqu’à 65 ans.

Le problème des retraites est d’actualité. Le niveau de retraite des médecins est menacé.

SCAMED vous offre donc la possibilité dès aujourd’hui d’adhérer au “RES Fonds de pension avenir” pour disposer d’un revenu complémentaire à l’âge de votre retraite.

Les offres de SCAMED en prévoyance, santé et retraite bénéficient des dispositions fiscales de la loi Madelin rendant les cotisations déductibles. Pensez-y !


L’ACMF (Automobile-Club Médical de France) répond toujours présent !

  • Dépannage/remorquage gratuit 24h/24h pour tous les véhicules immatriculés à votre nom ou à celui de votre conjoint, 365 jours par an, même devant chez vous
  • Défense juridique gratuite, au civil comme au pénal
  • Assistance médicale, en France et dans le Monde entier, pour vous et tous les membres de votre famille
  • Hotline permanente pour vos tracas de tous les jours (démarches administratives, besoins de conseils, recherche d’infos…)
  • Centrale d’achat pour acheter mieux et moins cher

Connaissez-vous les nouveaux services mis en place en 2008 ?

 * Conseils en assistance :

Nous sommes aujourd’hui tellement multi-assistés qu’en cas de problème on ne sait plus à qui s’adresser pour une réponse parfaitement adaptée: désormais, en appelant le Service d’Assistance de l’ACMF, un Conseiller vous aidera immédiatement à y voir clair afin de déclencher l’assistance la plus appropriée et la plus efficace face à votre problème.

  • Recherche de personnel de confiance :

Cours particuliers, aides aux personnes âgées, tâches ménagères, assistance informatique, travaux domestiques : où trouver quelqu’un de confiance ? L’ACMF vous offre maintenant, à travers un réseau national, un service gratuit de recherche et de mise en relation avec des professionnels sélectionnés et recommandés.

  • Assistance Indemnisation Corporelle :

Ce service a pour fonction de donner confraternellement aux membres de l’ACMF tous renseignements utiles sur leur droit à indemnisation, et une assistance concrète pour faciliter l’aboutissement de leur dossier auprès des compagnies d’assurances ou des tribunaux.

Récupération de points du permis de conduire :

Un automobiliste français sur trois a perdu des points !

Les professionnels de santé qui roulent beaucoup sont exposés.

L’ACMF permet à ses sociétaires fidèles de récupérer 4 points en suivant gratuitement un stage, dans différents centres répartis sur toute la France.

POUR DECOUVRIR L’ACMF, PROFITEZ DE L’OFFRE SPECIALE UNOF :

Vous adhérez à l’ACMF, et vous avez accès immédiatement à une réduction de 50% sur votre stage de récupération de points du permis de conduire.

ou

Pour tester l’ACMF, vous bénéficiez gratuitement de 6 mois de services.

Pour contacter l’ACMF, obtenir des renseignements, un bulletin d’adhésion (précisez « de la part de l’UNOF ») :

TEL : 01 47 04 31 30

FAX : 01 47 04 01 64

E-Mail : info@acmf.asso.fr ou cliquez ici : www.acmf.asso.fr