L’UNOF, le syndicat des spécialistes libéraux en médecine générale

Lors de son Comité Directeur du 11 octobre 2008, l’UNOF-CSMF a décidé d’intensifier son action pour la défense de la Médecine Générale en mettant l’accent sur la vision libérale et sociale qui sont les valeurs, l’éthique et l’histoire de la CSMF.

Au moment où la société est sur le point d’être atteinte de plein fouet par une crise qualifiée d’historique, va-t-on se passer, pour répondre aux souffrances individuelles à venir, de la productivité libérale de la Médecine Générale ?

Au moment où, grâce à la complicité de certains, l’exercice libéral est menacé par l’étatisation du système de soins et où la reconnaissance de la médecine générale comme spécialité à part entière est freinée par les atermoiements du gouvernement autour de la majoration du C, l’UNOF-CSMF est désormais le seul syndicat à défendre la spécialité de médecine générale dans son exercice libéral.

Lire la note de presse de l’UNOF : www.unof.org


Demander la qualification, c’est un premier signe de solidarité générationnelle

La Spécialité de Médecine Générale a été reconnue par la modification de la Formation Initiale des jeunes confrères, mais aussi par la demande de qualification en Médecine Générale portée par les Généralistes installés auprès de leur Conseil de l’Ordre.

L’UNOF-CSMF demande aux Médecins Généralistes qui n’ont pas encore effectué cette démarche de réclamer leur qualification auprès de leur Conseil départemental de l’Ordre. Lorsque tous les médecins généralistes auront acquis leur titre de spécialiste, il deviendra impossible au gouvernement et aux Caisses de ne pas accorder le niveau d’honoraires correspondant !

D’où ce mot d’ordre. L’UNOF-CSMF se tient à la disposition des confrères qui ne l’ont pas encore fait pour les guider dans cette démarche purement administrative.


La médecine libérale en danger – la Médecine Générale sacrifiée ?

C’est décidé en plus haut lieu. Il faut faire la peau de la médecine libérale. A exercice essentiellement libéral, la Médecine Générale se retrouve donc le centre de cible de cette déconstruction.

On l’attaque bien sûr par le biais de l’installation. Regardez ces godelureaux de généralistes qui ne veulent plus aller où personne ne veut plus travailler ! Dans ces zones dites désertiques, on a fait partir tout ce qui était salariat d’Etat, la Poste, l’Education Nationale, la SNCF, etc, et on voudrait que le Médecin Généraliste supplé à tous ces déficits en s’installant dans ces Edens pour répondre à la demande de la population !

On est même prêt à les salarier … pour fermer tout cela dans quelques mois ou années comme les autres services au public quand on aura analysé le rapport coût-bénéfice.

L’UNOF résolument s’inscrit dans la défense de la médecine libérale. Il faut que la barre incitative et organisationnelle soit suffisamment haute pour permettre d’attirer les professionnels dans ces lieux où on envisage même de fermer les hôpitaux locaux.

L’UNOF voit bien ce que veut faire l’Etat. Contraindre les autres médecins pour aller dans ces zones un à deux jours par semaine et, en cas de refus, faire payer le coût des investissements à ceux qui refuseront le contrat.

Certains assument sans sourciller. Pas nous.


Démographie : les masques tombent

On se doutait bien qu’un deal devait exister depuis le début des Egos entre le gouvernement (quelle composante ?) et MG France.

Ce deal repose sur la démographie et les fameux contrats de solidarité intergénérationnelle.

Faisons simple. Quand il n’y aura pas d’autres moyens de résoudre la difficulté démographique, tout médecin qui refuse le dit contrat (permanence de soins, prévention, santé publique, externalisation dans des consultations déportées) devra se voir imposer une amende !

Le communiqué de presse de ce syndicat va même jusqu’à faire porter une lourde responsabilité à celui qui se retrouvera dans la situation de refus du contrat. On ne sait pas si, en plus de l’amende, la flagellation ou l’autocritique publique lui sera imposée, avec acceptation de la peine, toute honte bue.

Pour notre part, on ne pense pas que, par la sanction des médecins installés, on permettra de préserver la liberté d’installation des jeunes confrères. Tout au contraire. Pour éviter la pérennité des sanctions, il faudra bien interdire l’installation dans ces zones … à moins de rétablir la perpétuité pour avoir choisi il y a trente ans une zone devenue excédentaire. Joli coup, camarades !


Après le divorce, qui va garder l’Egos ?

On le voit. Le clivage va grandissant entre ce qui a été esquissé aux Egos et la réalité. On se rend bien compte que le contrat intergénérationnel sera un contrat anti-médecins installés mais aussi anti-jeunes.

Car l’Agence Régionale de Santé ne permettra jamais une nouvelle installation là où les médecins installés seront considérés comme excédentaires.

La communication des jeunes confrères commence à évoluer. On leur a fait croire au maintien d’une liberté d’installation. Mais le schéma régional d’organisation des soins ambulatoires aura vite fait d’envoyer les bonnes intentions dans le pavage de l’enfer.


L’Ordre facilite le remplacement

Tout le monde se réjouit de la nouvelle réglementation pour le médecin remplaçant qui pourra intervenir dans le cabinet d’un médecin parti faire de la solidarité intergénérationnelle dans une zone sous dense. (Soyez attentifs, il faut suivre).

Cela veut donc dire que le médecin laissera son cabinet pour y mettre un remplaçant (ce qui signifie qu’on l’oblige à s’absenter mais qu’on a besoin quand même d’un médecin) et qu’il va aller s’occuper de patients qu’il ne connaît pas, pendant qu’un remplaçant qui connaît pas ou peu les siens assume le relais.

Voilà une mesure parfaite pour le suivi des patients et la qualité des soins qui a dû germer dans la tête de quelques technocrates qui ont passé commande à l’Ordre. Ils auraient dû plutôt réfléchir au statut du remplaçant et lui faciliter l’exercice dans des lieux où il n’y a pas forcément un médecin à remplacer.

On atteint donc les limites de l’absurde avec cette nouvelle mesure.

Vive la planification nationale de la Santé Française. Et Ubu Roi.


Conseil de la concurrence : la souscription nationale de la CSMF auprès des médecins se poursuit

Après sa très lourde condamnation par Conseil de la Concurrence de la CSMF et l’UMESPE à une amende de 370 000 € (220 000 € pour la CSMF et 150 000 € pour l’UMESPE !) payable immédiatement et malgré la procédure d’appel, la CSMF a lancé une souscription nationale auprès de tous les médecins.

Vous avez été nombreux à nous apporter votre aide et la CSMF remercie tous les médecins qui lui ont apporté leur soutien. Pour autant, la collecte se poursuit et nous avons encore besoin de vote aide !
Merci de nous aider à résister aux diverses pressions faites sur notre profession et à nous aider à continuer à vous défendre.


Textes parus au Journal Officiel disponibles sur le site CSMF :
http://www.csmf.org/index.php?option=com_content&task=view&id=197&Itemid=245


EN BREF :

 ABATTEMENTS KILOMETRIQUES POUR LES VISITES A DOMICILE : LA POSITION DE LA CSMF CONFIRMEE AU TASS

Un jugement du Tribunal des Affaires de Sécurités Sociales de Troyes vient de confirmer la position de la CSMF sur les abattements kilométriques pour les visites à domicile des médecins généralistes.

L’abattement est bien de 4 kms en plaine et 2 kms en montagne aller-retour et non de 12 kms et 6 kms comme le prétendent certaines caisses.
Les confrères sont donc parfaitement habilités à pratiquer ces abattements.
En ces temps de “vaches maigres”, et en attendant l’hypothétique C à 23 €, c’est toujours mieux que rien !

Lire le jugement

 

 LES PROJETS DU GOUVERNEMENT NE FONT PAS RECETTE 

Les partenaires sociaux, comme la CSMF, adoptent une position critique sur le PLFSS 2009 et sur le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires ». Les mêmes travers sont dénoncés : insuffisance de recette pour le PLFSS et étatisation à tous les étages pour le projet de loi.

La majorité des centrales syndicales sont hostiles à ces projets qui suscitent par ailleurs la colère des professions libérales de santé. Le temps de l’écoute et de la concertation avec le gouvernement pour réaménager ces textes est peut-être venu !

 LES CAISSES EMETTENT UN AVIS DEFAVORABLE AU PLFSS 2009

Les conseils d’administration des trois caisses (retraites, maladie et famille) du régime général de la Sécurité sociale ont émis mardi et mercredi des avis défavorables au projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009.

Mardi, à la CNAM, les organisations présentes au CA se sont montrées unanimes pour faire part de leur scepticisme face aux prévisions de réduction de déficit pour 2009, avec des hypothèses de hausse de 1% du produit intérieur brut (PIB) et de 3,5% de la masse salariale. Le Medef, la CGPME, la CGT, la CFDT, la CFE-CGC, et notamment FO, qui ont voté contre ont insisté sur la nécessité “de ne pas jouer uniquement sur les dépenses, mais aussi sur les recettes pour équilibrer les comptes”.

Le président de la CNAM a même exprimé la crainte de ne pas avoir les recettes prévues.

Au CA de la Caisse Nationale d’Allocations Familiales, dans le même temps, “plusieurs groupes ont exprimé des réserves au sujet du transfert vers la branche famille du financement des majorations de pensions d’assurance vieillesse” prévu le PLFSS.

Puis, mercredi, au CA de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, le PLFSS a recueilli 23 voix contre, deux abstentions (CFTC) et quatre pour dont l’UPA notamment.
 

 AVIS DEFAVORABLE DU CONSEIL DE LA CNAM SUR LE PROJET DE LOI HPST

Hier, le Conseil de la Caisse nationale d’assurance maladie a émis un avis défavorable au projet de loi “Hôpital, Patients, Santé, Territoires” par 21 voix contre (CFDT, CFTC, CGC, CGT, CGT-FO, FNMF, UNAPL, UNSA, UPA), 10 voix prenant acte (CGPME, MEDEF) et quatre voix s’exprimant pour (CISS, FNATH, Fonds CMU, UNAF)” le projet de loi.

Ainsi “nombre d’organisations ont regretté l’aspect purement formel de la concertation préalable qui n’a pas permis de véritables débats” pour préparer le projet de loi.
La plupart des membres du conseil relève “un risque d’étatisation résultant du regroupement des services et des modalités d’articulation des nouvelles instances avec l’Assurance Maladie “.

Le projet de loi HPST sera présenté la semaine prochaine en Conseil des ministres. 


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