Roselyne Bachelot a saisi l´occasion d´une visite à l´hôpital Georges Pompidou ce matin, pour présenter les contours du futur dossier médical « personnel et partagé ».

Depuis quelques mois, une mission de l´Igas, dirigée par Michel Gagneux, le Conseil national de l´ordre des médecins et plus récemment encore, le Comité consultatif national d´éthique, se sont penchés sur les conditions de sa relance. Le nouveau DMP s´inspire de leurs propositions. A commencer par la plus « décoiffante » : il sera facultatif. Le fait de refuser de le présenter aux professionnels de santé n´entraînera donc plus un moindre remboursement du patient par l´assurance maladie, comme l´envisageait la loi de réforme de l´assurance maladie d´août 2004 qui l´a créé. « C´est une révolution culturelle, soulignait Roselyne Bachelot. Le nouveau DMP n´est pas conçu pour faire des économies – s´il en génère, tant mieux – c´est désormais un outil de coordination et de qualité des soins ». Cependant, cet aspect facultatif n´enlèvera rien au droit de masquage des informations médicales. « Ce droit existe dans la loi, il est irréfragable », confirmait Roselyne Bachelot.