La définition des missions du médecin généraliste de premier recours sera inscrite dans la loi et le Code de santé publique. Telle fut, ce vendredi, l´annonce la plus tangible du discours de Roselyne Bachelot, qui vient de clôturer, à Paris, la première synthèse nationale des Etats Généraux de l´organisation de la santé (Egos), centrés sur l´accès aux soins de premier recours.
Cette reconnaissance, hautement symbolique et très attendue par tous les militants de la médecine générale, procède du désir « d´adapter le dispositif de formation pour améliorer l´attractivité du métier de médecin généraliste », puisque cette nouvelle spécialité n´attire plus les jeunes. Un médecin généraliste de premier recours, selon Roselyne Bachelot, doit « assurer la prise en charge médicale du premier recours, organisée sur ce territoire, y compris dans les hôpitaux locaux et dans les structures d´hospitalisation à domicile ». Il doit également « orienter le patient dans le parcours de soins coordonné (…), faire de la prévention et participer à la permanence des soins du territoire de santé ». Une définition qui « réjouit » MG France, puisque le syndicat demandait une telle clarification depuis des années.
Pour attirer les jeunes vers la médecine générale, la ministre a également annoncé qu´un effort serait entrepris pour « améliorer la formation initiale », afin que cette dernière soit « plus en rapport avec des missions clairement identifiées, et ce, dès la première année ».