L’UNOF, branche généraliste de la CSMF, se demande à quoi jouent les autorités de tutelle sur la Permanence de soins.
L’UNOF-CSMF souhaite que rapidement soit réglé le problème de l’astreinte du samedi après-midi et des ponts, plus d’un mois après la signature de l’avenant et sa publication.
Actuellement, on est en attente de l’approbation de la sectorisation des départements, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie s’abritant derrière ce retard pour ne pas honorer les engagements.
L’UNOF-CSMF met en garde sur toute organisation qui ne prendrait pas en compte les particularités locales. Alors que tout semble s’orienter pour essayer de résoudre les difficultés d’exercice dans les zones démographiquement désertées, il faut éviter que des rigidités parisiennes ne désespèrent ceux qui sont investis localement au service des patients.
L’UNOF-CSMF sera très attentive à ce que les attentes de ces médecins généralistes, assurant une permanence diurne de durée importante, ne voient pas leur qualité d’exercice se détériorer sous prétexte de réduction du nombre de secteurs.
L’UNOF-CSMF pense que la première action des Etats Généraux de l’Organisation de la Santé (EGOS) est de préserver le tissu existant en évitant toute politique pointilleuse contre productive qui découragerait ceux qui, parmi les médecins généralistes, travaillent le plus.
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