La Fédération de la permanence des soins hospitalière (Fpsh) a de nouveau réuni l´ensemble de ses troupes, déterminée à « ne pas lâcher » le mouvement de grève entamé il y a plus d´un mois. Les cinq organisations membres, représentatives des urgentistes, des anesthésistes réanimateurs et des médecins des hôpitaux privés à but non lucratif seront finalement reçues jeudi par des représentants de la direction de l´hospitalisation et de l´offre de soins (Dhos, ministère de la santé) et du cabinet de Roselyne Bachelot. Les médecins grévistes souhaitent une modification de la manière de comptabiliser le temps de travail de ceux qui assurent la permanence des soins et ils demandent que soient valorisée la pénibilité du travail. « Pour la première fois, la Fédération est invitée es qualité. Nous voulons un engagement signé sur des », a indiqué mardi à la presse James Brodeur, président du Syndicat des médecins anesthésistes réanimateurs non universitaires. Le président du Samu de France, Marc Giroud, ne cache pas son énervement : « Les choses font un pas en avant et deux pas en arrière. La situation est extrêmement pénible parce que nous avons le sentiment d´avoir des partenaires qui ne sont pas francs et qui ne sont pas au rendez-vous ».