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UNOF-MAIL /// Jeudi 29 Septembre
2005






Les informations vont vite … surtout les
fausses.

Lors de l’Université d’Eté de la CSMF à Ramatuelle, le Directeur
de l’Assurance Maladie et le Ministre de la Santé ont fait un
certain nombre d’annonces.
Le premier a montré que la maîtrise
médicalisée était en train de « prendre ». Il a annoncé actuellement
une projection de 600 Millions d’euros d’économies sur le milliard
prévu. Derrière lui, le Ministre a demandé aux médecins de
s’impliquer dans la réforme et de ne pas se contenter de
l’appliquer. A proprement parler, aucune déclaration d’une
quelconque guerre.
Conjointement, il répétait sa volonté de
tenir parole et, en fonction des résultats de la maîtrise, de
n’avoir aucun sujet tabou, y compris sur la hausse du prix des
actes. Le succès de la convention repose aussi sur le respect des
signatures. La nôtre comme celle de la Caisse.
Que n’avons-nous
pas entendu sur les ondes et lu dans les journaux ! Que le Ministre
rappelait les médecins à l’ordre, qu’il considérait que cela ne
marchait pas … toutes les âmes bien intentionnées qui aiment tant
les médecins, au point qu’ils seraient prêts à les enlacer pour les
étouffer, ont embouché la trompette de la trahison face à la
réforme.
Il ne faut pas se laisser impressionner.
Depuis six
mois, tous les cassandres de la réforme ont vu leurs prévisions
démenties. Ils ont fait croire que le contrat ne serait pas
respecté. Au moment où les premières preuves de l’efficacité sont
publiées, ils allient mauvaise foi et désinformation.
Chacun de
nous doit continuer l’effort pour faire aboutir la convention. C’est
la seule solution.
Si certains avaient encore un doute, voir que
le moindre frémissement entraîne une volée de bois vert montre bien
que peu nombreux sont ceux qui aiment et respectent notre
profession. Nous devons les faire taire définitivement et nous
n’avons qu’un seul moyen : le succès de ce qui a été engagé.

Dr Michel COMBIER, Président

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Ramatuelle : la vitrine
annuelle de l’engagement quotidien.

Les Universités d’Eté de la CSMF à Ramatuelle sont
traditionnellement un temps de réflexion sur la profession et elles
allient immédiateté et projection.
Elles portent sur les
évolutions de nos professions.
Ainsi, nous avons pu parler de
l’arrivée des capitaux dans la santé, de la démographie médicale,
des problèmes du médicament et des remboursements, de la
régionalisation, de l’intérêt économique de la maîtrise médicalisée
et du rôle de la Haute Autorité de Santé, des compétences pour un
exercice pluridisciplinaire en libéral, du dossier médical
personnel, etc.
Au fil des différents ateliers, on a senti
l’intérêt de nos cadres pour l’avenir de la profession.
Ils se
battent tous les jours dans les commissions conventionnelles, dans
les CODAMUPS, dans les différentes instances, pour faire passer le
message de la médecine libérale.
Ils témoignent en permanence
des difficultés du terrain particulièrement sur la démographie
médicale et sur les conditions de travail.
On sait, après les
dix ans passés depuis le plan de 95, que les améliorations de cet
exercice ne se feront pas sur un claquement de doigts. Chacun est
conscient que notre métier, individualiste et très prenant, ne
permet pas toujours d’avoir une vision globale de la profession dans
son ensemble.
Pourtant, il en est qui font le sacrifice de
journées pour s’occuper du bien commun. Aussi, ils se réjouissent
quand ils voient que, dans la nouvelle convention, les chiffres
s’améliorent montrant par là que leur effort n’est pas inutile et
que les confrères les écoutent.
Le travail de nos représentants
départementaux et régionaux, qui sacrifient du temps et de l’argent
pour essayer de sauver le système de santé français libéral, ne se
dément pas au fil du temps.
Dans la permanence des soins, ils
construisent la nouvelle donne. Ce domaine qui était en jachère va
devenir au fil du temps apaisé et pertinent. Il permettra la
reconnaissance des acteurs de terrain et augmentera leur efficacité.
Actuellement dans la phase de construction, critiquer en dépit du
bon sens les avancées phénoménales sur la permanence de soins, c’est
faire peu de cas de ceux qui négocient pied à pied sur le terrain
l’amélioration du système. C’est jouer au pompier pyromane, alors
que l’on n’a pas bougé le petit doigt pendant dix ans de convention
spécifique censée aider les généralistes.
Mais la démographie
devient difficile, les instances demandent de plus en plus de temps,
le découragement des plus ardents peut suivre.
Partager la même
ambition, aller dans la même direction nécessite des bras. Le
syndicalisme médical original par sa force de propositions mais
aussi traditionnel par sa volonté de revendications peut amener à
sortir du quotidien par le haut.
Ceux qui étaient à Ramatuelle
ont pu en faire l’expérience. Le record de fréquentation a été
battu. Tous ceux qui s’occupent de l’avenir de notre profession
n’entraînent chez moi que de l’admiration.

Dr Michel COMBIER
Président de l’UNOF

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Les difficultés rencontrées au quotidien par les
médecins libéraux

 
 






La
BPCO, future 3e cause de mortalité dans le monde

De
nouvelles directives européennes contre l’insuffisance cardiaque
aiguë

 
 




LES REACTIONS DE NOS
LECTEURS

Vous trouverez ci-après l’ensemble des
réactions que vous nous avez envoyées suite au Mail-UNOF du mois de
juillet dernier. Michel Combier vous y répond.

REPONSE COLLECTIVE DE MICHEL COMBIER :

L’UNOF accepte certains arguments mais ne peut laisser dire que
les 45 € pour le médecin référent était possible pour tous les
médecins traitants.
Je rappelle que, lors du colloque de Jouy en
Josas, tous les syndicats, y compris le syndicat des médecins
référents, avaient signé pour 300 millions d’euros ce qui
correspondrait par patient et par an à la somme de 6 €. Ridicule et
mensonger.
On voit bien que leur but n’était pas d’étendre le
médecin référent à tous les généralistes et à tous les patients
référencés mais de préserver ceux qui étaient en place.
Au lieu
de cela, nous avons permis à 50 000 médecins d’avoir une
rémunération pour 7,5 millions de patients. Il faut comparer au 1
million de patients qui avaient un médecin référent.
Il n’y a
aucune attitude anti-confraternelle mais simplement une vérité
mathématique. Ce n’est pas parce qu’une vérité gène, qu’elle n’en
est pas moins une vérité.
D’ailleurs, chez les médecins
référents, l’énorme majorité d’entre eux, qui avaient entre 50 et
100 personnes dans leur patientèle, se retrouve dans la nouvelle
rémunération.
Ce sont moins de 1 000 médecins qui posent problème
et nous verrons dans quelles proportions.
Ils nous laisseront
penser que nous avons pour obligation de nous occuper des 50 000
autres dont le travail quotidien se doit d’être revalorisé.
Cette
première étape est significative, elle sera suivie d’autres.
Pour
ce qui concerne le DMP, on voit bien quelles seront les difficultés
de son déploiement.
Toutefois, il ne faut pas mélanger Dossier
Médical Personnel et application de référentiels de soins. Le
Dossier Médical Personnel ne doit être qu’un outil servant à la mise
en place d’une relation entre les professionnels de santé pour
permettre un meilleur soin. Ce meilleur soin s’appuie aussi sur les
références médicales. Je n’ai pas, en tant que président de syndicat
et en tant que médecin généraliste exerçant, la compétence de juger
de ces références. Mais les appliquer me met en position protégée
face aux recours. Notre métier est un métier de responsabilité.
Notre société évolue vers plus de recherche en responsabilité. Tout
cela fait partie des nouvelles difficultés à résoudre. Le
syndicalisme n’est jamais un fleuve tranquille, car dès qu’on pense
avoir apporté une solution à un problème un nouveau se crée. Sic
transit gloria mundi.

VOS REACTIONS :

Sur l’édito :

1/ Parfait
Dr. Vincent Marcq

2/ redite et redite et redite que l’hôpital
dépense trop que la secu dépense trop et que nous les généralistes
on dépense moins et qu’on s’en sort plus
Dr. Vincent Marcq

3/ Apres les incertitudes véhiculées par les
médias sur la mise en place de la réforme et la nouvelle place du
médecin traitant, les patients réalisent qu’ils doivent eux aussi se
prendre en charge, et cette prise en charge passe dans un premier
temps par la signature du protocole à envoyer à leur caisse et dans
un second temps ils souhaitent de notre part une véritable
information sur les protocoles de soin. Ils sont demandeurs et
souhaitent participer activement à toutes ces évolutions.Les médias
devraient les aider positivement au lieu de se faire l’écho d’un
syndicat hors course!!
arene-gautreau.luce@wanadoo.fr

4/ Nous, médecins,  perdons trop de temps à
assumer des taches non médicales.
Nous, contribuables, perdons
trop d’argent à financer le chômage.
Il y a une place pour des
secrétaires à temps plein dans nos cabinets, il
suffirait de pas
grand chose pour contenter tout le monde à la fois et
recadrer
chacun dans sa fonction. Il y a dans notre profession un gisement

d’emploi énorme. Avec à l’issue des gains de qualité de travail,
d’image de
la profession, de sécurité du travail fourni,
d’amélioration de l’économie
et du contexte
social.
Qu’attend-on pour mettre ce chantier en route ?
Denis
Calvet.

5/ “La coordination pour les personnes les plus
malades est honorée pour tous les médecins traitants, et non plus
pour une minorité.” c’est vous, UNOF CSMF, qui en dénigrant le
médecin référent avez empêché les confrères de bénéficier du forfait
de 45 euros pour tous.
Vous êtes donc gonflés de vous vanter d’un
maigre 40 euros pour seulement 15 % de la patientèle.
Mais votre
rancune anticonfraternelle met en difficulté des médecins honnêtes,
ou ampute leur pouvoir d’achat . Vous avez osé dénigrer les médecins
référents, au nom de quelle morale, en enrichissant des confrères
spécialistes déjà riches.
Vous devriez avoir honte de vous
pavaner comme des paons.
Pierre-Marie Desombre

6/ L’AUTOSATISFACTION NE MENE A
RIEN

LA  REALITE C’EST QUE NOUS  LES MG NOUS
N’AVONS RIEN
DEPUIS 4 ANS ON A RIEN EU ET SI ON A EU QUELQUE
CHOSE IL Y A 4 ANS
C’EST EN ETANT REQUISITIONNES EN FAISANT DES
MANIFS EN FERMANT NOS CABINETS

CE QUE JE VOIS AUJOURD’HUI
:
LES REMUNERATION DE 40 EUROS DES ALD SONT EN PANNE
LES
MEDECINS REFERENTS NE TOUCHENT PLUS RIEN DEPUIS FEVRIER
QUANT A
LA PDS ON VOIT BIEN QUE TOUTES LES INSTITUTIONS
(PREFECTURES
,POLICE ,TRIBUNAUX) ET LA SECU VEULENT DES MEDECINS LE JOUR
LA
NUIT LE WEEK END ET PENDANT LES VACANCES MAIS
GRATUITEMENT,PERSONNE NE PARLE DE
NOUS PAYER ,TOUS TRAINENT LES
PIEDS
LES REVENUS DES MG EN 2004 = MOINS 5,8 % RECORD DES
PROFESSIONS DE SANTE
UNE SEULE SOLUTION POUR NOUS MULTIPLIER LES
ACTES BONNE VIEILLE RECETTE
QUANT AU PILOTAGE DU DMP IL CONNAIT
UNE” VALSE DES PILOTES “
ALORS SOYEZ UN PEU PLUS HUMBLE ET FAITES
TAIRE VOTRE HAINE DES AUTRES
SYNDICATS ET DU MEDECIN REFERENTSOUS
PEINE DE DISCREDIT TOTAL CAR LES
MEDECINS
GENERALISTES SONT
ASSEZ PRIS POUR DES C… SANS QUE VOUS VOUS Y METTIEZ
VOUS
AUSSI
annetin@wanadoo.fr

Sur le DMP :

7/ en fait ce n’est pas sur le DMP que je veux
réagir mais sur la politique de la CSMF et les atermoiements du
gouvernement. Celui ci n’a rien dans le patalo et à force de ne
vouloir mécontenter personne il ne va rien faire comme
d’habitude.
Les spe étaient persuader que voter la filière du
médecin traitant allait être merveilleux surtout après avoir obtenus
pour eux seuls des augmentations( et vous remarquerez que la lettre
d’un médecin traitant vaut 0 tandis que celle d’un spe vaut
2!!!)
amis maintenant qu’il faut voter les pénalités financières
elles sont trop élevées!!! en j’ai l’ai le trouille au mettre au cul
et je voudrait l’argent du beurre , le beurre et …
vive
l’esprit confraternel entre MG et Spe et vive un gouvernement qui
décide pour un éventuel électorat et non pour une véritable
gouvernance je signe cette lettre que vous pouvez faire suivre aux
dirigeants d’un syndicat auprès duquel j’ai cotisé pendant des
années!!
Didier Rabaud

8/ Croire que le DMP se fera sans contrepartie
financière est une vaste foutaise! Croire que le DMP qui recèle des
pièges juridiques mortels sera accepté par les médecins est encore
plus utopique!
XXXXB  a déclaré que sa consultation
prendrait 3 minutes à 20 patients/ ca fait une heure de plus soit 3
C ou 60 euros par 5 jours/semaine soit 1200 euros/mois environ
15.000 euros par an pérennes pour mettre les mains dans le
cambouis.

Quant aux conséquences juridiques alors là même à
ce tarif c’est pas cher payé. Les recommandation diverses et
hétéroclites étant l’apanage de notre système de santé on aura vite
fait de se retrouver devant un tribunal.

Un simple exemple
celui de la PSA dont on nous clame qu’il faut le doser. L’urologue
ouvrant le parapluie mettra ca dans la lettre, le médecin sous
traitant consciencieux qui sait que ca n’a aucun intérêt ne le fait
pas, le patient développe ultérieurement un cancer prostatique et
porte plainte, idem pour les statines non prescrites en prévention
sur avis du cardio etc.

Enfin voici un exemple terrible de ce
que pourrait donner un DMP diffusé sur internet : http://www.amelieb.com/ , on imagine les
conséquences pour le confrère pris dans cet étau!

Alors je
sais bien qu’à l’UNOF on n’a pas de quoi se payer les services d’un
juriste compétent, mais tous ceux à qui nous avons exposé le
problème nous ont bien mis en garde et partagent cette
analyse.

L’intérêt final du machin reste à démontrer c’est un
carnet de santé Juppé électronique qui va suivre le même sort, on ne
nous fera pas 2 fois le coup de la TLT à des tarifs de misère, ni
celui de Libéralis comme le Dr Combier l’a justement souligné,
formidable gouffre à pognon , dans lequel son syndicat a trempé
profondément (expression à la mode)
Delamare

 





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