Pour les habitants de Hong Kong, les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, soucieuse jusqu’à l’extrême de protéger le monde d’une épidémie de SRAS, avait transformé le printemps et l’été de l’année 2003 en cauchemar puisque comme le souligne Kenneth W. Tsang, Professeur à la division respiratoire et soins intensifs de l’Hôpital Queen Mary à Hong Kong, « elles avaient abouti à faire de Hong Kong un territoire isolé du monde où pratiquement chaque individu était suspect ».