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UNOF-MAIL /// Jeudi 23 Juin 2005






Démographie médicale, transferts de compétence,
interprofessionnalité :
des chantiers à ne pas négliger

La Convention médicale ne résume pas à elle seule l’avenir de nos
professions.
De nombreux chantiers continuent pendant les travaux
conventionnels. Parmi ceux-là, celui de la démographie ne peut se
régler qu’avec la simple variation du numerus clausus. Il entraîne
une réflexion sur le transfert – je préfère le terme de partage,
plus interactif – des compétences entre médecins et les autres
professionnels de Santé. Permettre le travail en réseau avec des
tâches déléguées, négociées, devrait améliorer le dialogue entre
nous et centrer le médecin sur le cœur de son métier. Envisager que
cette organisation se mette en place dans les territoires déjà en
difficulté peut être une approche pertinente. Faire coïncider besoin
et utilité doit permettre de mettre en évidence la faisabilité. Le
faire au moment où le médecin généraliste traitant est placé au
centre de la dispensation des soins a du sens. Il faudra préserver
la place de chacun et défendre la spécificité de la pertinence
professionnelle. La dernière attaque en règle contre les infirmières
et notre réaction pour les soutenir montrent l’importance de notre
solidarité et les dangers de certaines décisions.
Ces jours-ci se
met en place l’Union Nationale des Professions de Santé. Elle doit
représenter la Communauté médicale au service des patients. Elle
devra initier et porter la politique de l’interprofessionnalité.
L’UNOF sera un partenaire ouvert et incitatif sur ces nouvelles
orientations.
La réflexion initiée, l’action doit suivre.

Dr Michel COMBIER, Président

Nous vous invitons à
consulter notre revue « Médecin de Famille » sur ce
sujet : http://www.unof.org/article.php3?id_article=542

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Revaloriser l’acte de base des
médecins généralistes

Choisir une convention avec les caisses entraîne une
responsabilité tarifaire pour tout syndicat. Nous avons fait dans un
premier temps un choix : rémunérer la fonction transversale du
médecin traitant (à 99 % généraliste). Cette mesure a entraîné les
premiers versements du mois de mai, qui ont montré la faisabilité et
fait taire beaucoup d’incertitudes. Le versement du mois d’août sera
plus conséquent (en moyenne 1.000 €). Il s’effectuera de manière
techniquement plus fiable. L’extension de ce type de rémunération
devra essayer d’améliorer des prises en charge supplémentaires au
delà de l’Affection Longue Durée.

Et l’avenir me direz-vous ?

Nous souhaitons une évolution de la rémunération qui ne se limite
pas à la seule prévue (passage de 20 à 23 € des consultations des
enfants de 2 à 6 ans). Il est évident que s’il n’y a pas un signe
fort sur le C de base (qui représente non seulement la rémunération
principale du médecin généraliste mais aussi la référence de notre
retraite), la profession ne pourra pas continuer à participer à la
réforme.
Mais, il faudra aller plus avant. Ecrire une
nomenclature des actes cliniques assurant une rémunération
proportionnelle à la charge de travail du praticien. Il faudra la
mettre en place de manière progressive afin de donner un message
d’utilité avant d’avoir l’architecture complète.
Il va falloir
de même rapidement proposer une rémunération pour des actes de
prévention plus complexes, bien nomenclaturés ; ces actes pourraient
s’adresser à des tranches d’âge, des populations, des pathologies
… et on retrouve là une revendication rémanente de l’UNOF sur un
examen annuel de synthèse.
Nous ne souhaitons pas une
augmentation exagérée des périmètres des forfaits qui ne reposerait
pas sur des bases médicales précises, afin d’éviter une évolution
vers une capitation. Cette capitation ne ferait qu’augmenter la
perte de liberté avec arrivée rapide du conventionnement sélectif.

On voit bien la demande des médecins de famille : obtenir
une rémunération correspondant à leur investissement professionnel.
Cette demande s’accompagne d’un désir légitime d’améliorer la
qualité de vie.
Rappelons-nous notre slogan de 2002 :
« les médecins ne veulent pas gagner plus mais gagner
mieux 
». La rémunération ALD procède de cette philosophie
tout comme le paiement des astreintes de la permanence de soins.

L’UNOF demande donc, dès le début de l’année prochaine, une
revalorisation de l’acte de base des médecins généralistes.
Elle
réclame d’accélérer le travail sur la nomenclature clinique.

Elle souhaite que le versement de coordination concernant l’ALD
soit bien évalué afin que toutes les revalorisations promises
s’appliquent.
Tout ce que nous souhaitons est atteignable, en
menant un combat régulier et fort.
Ce combat sera inutile si
nous ne réussissons pas la maîtrise médicalisée. Cette réussite est
la responsabilité de chaque médecin. Ils en connaissent les contours
(génériques, antibiothérapie, indemnités journalières, affection
longue durée) et ne peuvent se cacher derrière des arguties pour
renoncer à faire des efforts.
Notre future revalorisation dépend
de chacun de nous. Comme toujours depuis que la profession a choisi
de participer à une médecine solidaire de qualité.
Le contrat
passé doit réussir sous peine de mesures bien plus contraignantes.
Elles se feront sans nous, mais surtout contre nous tous.

Dr Michel COMBIER
Président de l’UNOF

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DMP : les engagements de Xavier Bertrand


L’UNOF soutient les infirmières

 
 






Le traitement par statine est générateur d’économies,
ce dont la CNAM ne semble pas être convaincue !

Le ropinirole, nouveau traitement du syndrome des
jambes sans repos

 
 




LES REACTIONS DE NOS LECTEURS



Vous trouverez ci-après l’ensemble des réactions que vous nous
avez envoyées suite au Mail-UNOF du mois dernier.

VOS REACTIONS DU MAIL UNOF DE MAI :

1/ Je suis étonné que personne ne réagisse aux
informations des médias de
ces derniers jours: “le renvoi aux
caisses des formulaires de médecin traitant par les patients n’est
que de 20 % alors que la date butoir est le 1er Juillet! “
Sous
entendu : tous les patients auraient déjà dû renvoyer leurs
formulaires …
Les médias ont simplement oublié de dire que les
patients font signer leurs formulaires en venant consulter et que le
chiffre de 20%  représente le chiffre moyen de consultations
normales sur la même période et qu’il n’y a pas de date butoir de
renvoi des formulaires.
L’oreille des médias n’entendrait-elle
que certaines fréquences?

Dr J.Emmery

2/ Chers confrères
N’oublions une autre
possibilité: se compter, et passer sans accord politique, à C=CS,
sauf CMU ou ALD par exemple.

Bien cordialement
Dr Eric
LUCAS

 





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