L’U.N.O.F. vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année et vous donne rendez-vous le Mardi 4 janvier 2005 pour sa lettre hebdomadaire.


Attention aux dérapages !

Le médecin traitant arrive. Il prend la place du médecin référent.

Il va s’intéresser à tous les médecins et concerner 7 500 000 de patients en ALD. 10 % de médecins étaient référents avec 1 000 000 de patients associés.

Les attributs concentrés sur un petit nombre de médecins montrent les limites de la fonction et de la moralité du système.

La proportion devrait couper court à toute polémique. Que Nenni !

Et pour faire bien politiquement correct, on fait donner la défense des exclus.

Heureusement que les exclus ne sont pas uniquement traités par ces référents, mais par tous les généralistes de ce pays.

Et peut être mieux vaut que ces exclus ne sachent pas ce que procurent certains avantages. Aller les appeler à la rescousse pour préserver ces avantages frise l’indécence.

Il faut réfléchir avant d’emboucher certaines trompettes et s’ériger en grands vertueux. Messieurs les donneurs de leçon un peu de retenue.

Votre attitude d’exclusion des autres médecins généralistes dans les années précédentes ne vous a jamais ému et ne vous donne aucune légitimité.

Nous défendons donc ceux qui ont suivi nos mots d’ordre. Ce n’est peut-être pas le cas de tout le monde.

Docteur Michel COMBIER, Président


La prise en charge des enfants de 0 à 24 mois majorée.

Les médecins généralistes pourront, à partir du 1er mars 2005, tarifier 25 € par consultation des nourrissons de 0 à 24 mois.

Chacun reconnaît la particularité de la prise en charge de ces petits patients. Du réel travail d’explication à l’endroit des parents, afin de bien mettre en place le protocole de soins.

Cette nouvelle valorisation correspond tout à fait à notre approche de la Nomenclature des actes de consultations. Progressivement, s’inscrit dans les faits notre revendication du C = Cs.

Il s’agit de rémunérer les médecins pour ce qu’ils font et non pour ce qu’ils sont.


La coordination au cœur du système.

Le médecin traitant sera chargé de la coordination des soins de chaque patient.

Ce médecin traitant, fonction occupée par le médecin généraliste, aura une rémunération spécifique pour les ALD dans un premier temps.

Et voilà-t-il pas que d’aucuns disent que les généralistes sont les oubliés de la réforme.

Outre qu’ils deviennent définitivement le centre du système de distribution des soins, ils ont la reconnaissance de leur travail depuis des années.

Sans abonnement, sans contrainte administrative.

Dire que l’accord est disproportionné, alors que les sommes investies sur les généralistes et les spécialistes sont identiques, c’est faire procès d’intention et rechercher d’autres objectifs que la défense professionnelle.

Cela ne nous étonne pas de ceux qui ne recherchent aucune universalité, mais plutôt les intérêts d’une minorité politisée.
La preuve, ils ont signé lors du séminaire, avec tous les autres syndicats, le montant et la répartition de l’enveloppe budgétaire, puis huit jours après ont dénoncé sa légitimité.

Renier sa signature aussi vite … du jamais vu.

Que ne l’ont-ils pas fait dans les dix années écoulées, ils auraient peut-être évité que le système soit devenu ce qu’il est.

Permanence de soins, vite le cadre pour qu’on s’occupe du financement.

Les médecins de famille sont toujours inquiets du devenir de la permanence des soins.

On attend avec une certaine impatience le texte final de la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins.

Sans texte réglementaire, pas de financement conventionnel.

Pourtant, 60 millions d’euros sont prévus pour ce déploiement.

Il serait temps de prendre en compte le désir des médecins qui souhaitent faire vivre le volontariat.

Sinon, ce sera le vide dans les permanences et dans la régulation.


Drame de PAU : il faut protéger les professionnels de santé

Chacun de nous pense au drame qui s’est déroulé ce samedi à Pau. Deux professionnels de santé tués, c’est le plus profond de nous qui est touché.

User de violence contre ceux qui ne sont là que pour faire le bien aux autres doit interpeller une société où les professionnels de santé sont parmi les derniers remparts de la cohésion sociale.

Combien de médecins libéraux se sont eux aussi trouvés en danger ou même été assassinés.

Que nos affaires ont peu de relief face à de tels drames !

Gardons toujours à l’esprit la hiérarchisation des problèmes.


Décret du 20 décembre 2004 portant nomination des membres de la Haute autorité de Santé

Sont nommés membres du collège de la Haute Autorité de santé :

 Membres désignés par le Président de la République

  • M. Laurent Degos.
  • M. Raoul Briet.

 Membres désignés par le président de l’Assemblée nationale

  • M. Jean-Paul Guerin.
  • M. Bernard Guiraud-Chaumeil.

 Membres désignés par le président du Sénat

  • Mme Pascale Briand.
  • M. Gilles Bouvenot.

 Membres désignés par le président du Conseil économique et social

  • M. Etienne Caniard.
  • M. Claude Maffioli.

 M. Laurent Degos est nommé président du collège de la Haute Autorité de santé.


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Dr Guy Kurtzemann

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille

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