Permanence des soins et CCAM clinique : les 2 rendez-vous de la semaine
La semaine va être riche.
La Permanence des soins, le chapitre qui a le plus évolué ces deux dernières années, rassemble à nouveau les acteurs ce mercredi. Monsieur COUTY et ses services mettent au point les futurs aménagements du décret. Le texte progresse et permet de plus en plus de mettre en conformité les accords locaux (particulièrement sur le 0h – 8 h) avec les décrets. Il manque encore de clarté sur ces horaires les plus pénibles, et les régions les moins fournies en médecin (voir ci-dessous). Encore un effort !
La Nomenclature Clinique redémarre de zéro ce mardi, après la mise en cause de la méthodologie ubuesque imposée par la Caisse (devrions-nous dire l’ancienne Caisse ?).
Les médecins généralistes n’évaluent que rarement l’importance de cette Nomenclature. Et pourtant, il s’agit là d’obtenir la reconnaissance de l’omni-pratique comme une spécialité à part entière et l’équité tarifaire liée au contenu de l’acte.
Ces deux chantiers seront interdépendants de la future convention et leur avancée sera un des aspects du succès de la négociation. La globalité de l’amélioration de l’exercice fait partie de nos objectifs. Il faut que chacun en soit conscient.
Docteur Michel COMBIER, Président
Permanence de soins : encore quelques difficultés.
Les nouvelles dispositions de la Permanence des soins, qui seront encore en débat cette semaine, doivent améliorer l’existant. Au fil du temps, nos demandes sont entendues.
Et on peut voir le travail syndical accompli depuis deux ans que ce soit au plan national ou au plan local par tous nos représentants. Remercions-les de leur temps et de leur courage, cela les changera des critiques des habituels « fautquon » et autres « yaqua ».
Il reste un point très sensible dans la nouvelle organisation, le problème des zones faiblement médicalisées, que les SAMU considèrent comme des zones blanches.
Il ne saurait être question dans ces zones de placer dans la difficulté des médecins qui ne le souhaiteraient pas et de les mettre sous la tutelle des structures dont le rôle est d’assurer l’aide médicale d’urgence et non la permanence de soins.
Nous ne tolérerons pas le contournement du volontariat par une sorte d’obligation de Santé Publique, dirigée par ceux qui recherchent pour eux-mêmes une diminution de leur temps et de leur charge de travail.
La Nomenclature des actes : pour une CCAM simple.
Après un dernier épisode mouvementé de remise en cause de la procédure de la Caisse d’Assurance Maladie, le Comité de pilotage qui se réunit aujourd’hui décidera de la nouvelle méthodologie.
Depuis le début, nous réclamons une rémunération correspondant à la réponse médicale, au coût de la pratique et à la charge de travail.
Une Nomenclature, reposant sur trois niveaux d’actes faciles à coter en analogie avec des actes de références, doit permettre de valoriser le travail de chaque médecin clinicien quelle que soit sa spécialité. Les médecins généralistes obtiendront alors dans les faits la reconnaissance de leur spécificité au cœur du système de soins.
Nouvelle gouvernance de la CNAM-TS : les réticences du nouveau Président
Le Président de la CNAM-TS attaque avant les nouvelles négociations ce qui fait l’originalité du texte de Loi, la possibilité de rendre responsable le patient quand il ne se situe pas dans le parcours optimisé.
On comprend bien les réticences de ceux qui pensent toujours que le médecin doit être le seul responsable des difficultés du système. Nous avions connu cela de leur part lors de l’accord sur la Visite à domicile.
La mise en place d’un panier de soins dans un cadre médicalisé ne fait vraiment pas partie de leur culture.
Ils préfèrent continuer de faire croire que tout est remboursé et de taper sur la tête des médecins si les chiffres s’emballent.
Ils vont vite se rendre compte de leurs erreurs car les médecins de famille n’accepteront ni d’être les boucs émissaires permanents ni les supplétifs de mesures que les tutelles n’ont pas le courage d’annoncer aux populations.
Convention : les négociations vont commencer.
Des dates circulent pour les futures négociations conventionnelles. On parle de la fin du mois de novembre pour les séances qui devraient être conclusives.
La réforme devant fonctionner au premier janvier 2005, on voit mal comment elle pourrait débuter sans une convention médicale permettant sa mise en musique.
Les outils de la maîtrise seront à la hauteur des investissements que voudront faire les caisses en direction des médecins. Seule leur volonté d’aboutir sera la clé de la réussite.
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Dr Guy Kurtzemann
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