Philippe Douste-Blazy n’est pas un inconnu dans le monde médical. En effet, rappelle Michel Chassang, lors de son passage au ministère de la Santé entre 1993 et 1995, des choses positives avaient été réalisées. Et de citer la maîtrise médicalisée des dépenses ou encore le dossier partagé, « jeté à la poubelle par Alain Juppé en 1995 ». De même, souligne le président de la CSMF, les dernières revalorisations des honoraires des spécialistes datent de 1994 : « il y en avait eu une en début d’année et une autre à la fin ». « Depuis, tout est allé de mal en pis ». Le retour de l’enfant prodigue avenue de Ségur ? Peut-être pas tout de même, d’autant que, avance encore le Dr. Chassang, « c’est surtout au pied du mur que l’on voit le maçon ». Au boulot monsieur Douste-Blazy, semble vouloir dire le président de la CSMF, lançant en outre à son ministre de tutelle ce message : « surtout ne reculez pas devant la réforme, ne la faites pas sans les médecins et surtout pas contre eux ».