« C’est parce que la crise est survenue au mois d’août qu’elle a eu des incidences catastrophiques ». Pour François D’Aubert, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les conséquences de la canicule, le constat est clair : au mois d’août, tout fonctionne au ralenti. Les hôpitaux disposent de moins de personnels, de même que les établissements d’hébergement de personnes âgées et les services de maintien à domicile. Pour leur part, les administrations, qui souffrent déjà de leur excessif cloisonnement en « temps normal », réagissent de façon encore plus lente à cette période de l’année. Toutefois, lit-on au fil des pages du rapport, des « acteurs de terrain » – collectivités territoriales, maisons de retraite,… – ont cherché à « résoudre les problèmes à leur niveau ».