Pourquoi de tels déficits dans les caisses de l’assurance maladie ? A cette question, chacun apporte un élément de réponse. A la CNAM, on envisage la progression des dépenses de façon inéluctable. Ainsi, selon François Lenormand, directeur des statistiques et des études à la Cnam, « l’évolution des dépenses d’assurance maladie est extraordinairement peu sensible à la conjoncture (…). Et le rythme tendanciel d’évolution des dépenses est quasi linéaire », exception faite des arrêts de travail. Qu’il y ait croissance économique ou non, augmentation du nombre de chômeurs ou non, les dépenses continueront de progresser.