La médecine bouge : ses acteurs évoluent, de même que ses techniques. Du coup, les usages et la façon de gérer et d’appréhender la santé et la maladie doivent également évoluer. C’est même « inéluctable », pour Gilles Poutout, directeur adjoint de l’URCAM IDF. En effet, compte tenu de l’extension de l’espérance de vie, des nouvelles exigences des patients, « consacrées par la loi du 4 mars 2002 », compte tenu également du fait que « les médecins sont de plus spécialisés, voire hyper-spécialisés » et enfin des obstacles qui perdurent entre la ville et l’Hôpital, tout contribue, selon lui, à un développement de l’organisation en réseaux.