Lucien Abenhaïm, directeur général de la Santé, prône l’évaluation des médicaments, même si la tâche, confiée par Jean-François Mattéi, s’avère ardue. En effet, explique-t-il, « on observe une extraordinaire difficulté à contrôler la prescription, ou en tout cas à maîtriser les volumes d’utilisation des médicaments ». Pour lui, il est important d’évaluer l’impact des médicaments et il distingue trois types de produits : ceux qui représentent une avancée claire ( les ASMR – amélioration du service médical rendu – 1 et 2) ; ceux qui n’apportent rien du tout et enfin la « masse », constituée des médicaments qui « apportent un petit quelque chose » (les ASMR 3 et 4).