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LA LETTRE HEBDOMADAIRE DE L’U.N.O.F. N° 128

1- La déclinaison de la Visite : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Il n’y a eu aucune concertation entre la Caisse d’Assurance Maladie et nous-même pour la grille de tarification de la Visite.
Les mauvaises habitudes ont du mal à se perdre.
Quelques réflexions sur cette grille :

 le déplacement à 10 € ne s’applique pas sur les visites de nuit et de week-end, voilà un message fort pour inciter les médecins de famille à s’investir dans la permanence de soins !

 La VMDE (visite à domicile « environnementale ») a une cotation pouvant prêter à confusion avec le Dépassement pour Exigence. La légitimité de la traçabilité n’excuse pas cette usine technocratique qui créée un amalgame de mauvais aloi.

 La visite d’urgence, elle aussi, ne bénéficie pas de l’application du tarif MD à 10 € ce qui diminue le différentiel avec la visite normale.
Les temps doivent changer. Les petites décisions prises en douce sans concertation ne font pas augurer d’une reconstruction du système conventionnel reposant sur la confiance mutuelle.
La manière d’agir est aussi importante que l’action elle-même. La tarification est conventionnelle.
Nous ne sommes pas signataires de cette convention finissante, mais nous sommes signataires de l’Accord du 5 juin, pierre angulaire des augmentations tarifaires.
Un dialogue aurait permis d’éviter des confusions que les médecins de famille (ils nous l’ont fait savoir) ont considérées comme un dévoiement de l’esprit qui avait présidé nos accords.
Souhaitons que pour la suite, cette leçon sera retenue.

2 – Permanence des soins : cris et chuchotements.

Beaucoup de rumeurs autour du rapport d’étape de la Commission DESCOURS.
Il semblerait que l’Article 77 soit maintenu en l’état malgré l’opposition de tous les représentants des médecins qui participent à la dite Commission, hormis le Conseil National de l’Ordre des Médecins.
L’abolition de l’Article 77 est devenue le symbole d’une lutte de 7 mois.
Et pourtant, il a la vie dure.
Tel qu’écrit, chacun reconnaît qu’il ne peut s’appliquer. Il est quasiment caduque du fait de son écriture.
Si c’est un devoir pour tout médecin de participer à la permanence de soins, ce ne sont pas seulement les médecins libéraux, généralistes et spécialistes, qui sont docteurs en médecine. Il va falloir mettre les autres à la garde sinon on serait tenté de voir là de la discrimination.
Les médecins des zones avec des problèmes démographiques ne veulent pas se retrouver dans une position intenable avec des rythmes de travail insoutenables. Ces rythmes de travail décourageraient les nouveaux confrères d’aller s’installer dans ces zones.
La garde volontaire, avec mesures incitatives, est la solution pour permettre d’estimer la hauteur des incitations qui permettrait une permanence des soins alliant besoins réels de la population (encore à évaluer) et possibilité de la profession.
Un certain nombre d’initiatives locales, provisoires, expérimentales se mettent en place.
Tout message négatif sur l’abolition de l’Article 77 ferait achopper toutes ces expériences qui, modélisées par les médecins de famille, sont la seule solution.
Comment faire sans eux ? Comment les forcer alors qu’ils assurent la permanence déjà pendant près de 60 heures par semaine ?

3- Numerus Clausus : augmentation du nombre d’admis sans trop de visibilité.

Ouvrir le numerus clausus, sans aucune visibilité sur le devenir des médecins qui seront formés, ne peut relever que de la mesure transitoire par excellence, en attendant le rapport de la commission ad hoc.
Comment sommes-nous passés d’une situation pléthorique à une pénurie en aussi peu de temps ? Quelle réponse apporter à une pénurie qui concerne certains modes d’exercices et certaines régions ?
Un déblocage quantitatif ne suffira pas à régler un problème qui est d’abord qualitatif.
La répartition future de la population française, la féminisation de la profession médicale, la recherche de la qualité de vie, légitime, chez les médecins, sont autant de difficultés non réglées par l’augmentation du nombre d’admis en 1ère année.
Que prévoyons-nous pour nos jeunes étudiants : un carcan ? une liberté absolue ? Quel va être le poids de l’organisation hospitalière dans leur filière de formation ? Combien d’entre eux exerceront-ils en médecine libérale ? Combien s’orienteront dans une forme autre d’exercice ?
Une analyse qualitative est nécessaire.
Le rôle de la Commission menée par le Doyen BERLAND est entièrement tourné vers cette pensée. Laissons-lui le temps de travailler, de rendre ses conclusions afin d’en tirer les conséquences sur l’organisation de la Formation Médicale Initiale.

4 – Généralisation des ordonnances sécurisées : un an de sursis …

La pertinence de la généralisation des ordonnances sécurisées pour la prescription des thérapeutiques autres que stupéfiants ne nous avait pas sauté aux yeux.
L’intérêt financier que pouvaient en retirer les fabricants paraissait beaucoup plus évident.
Pourquoi prescrire des médicaments que les patients peuvent se procurer sans ordonnance sur des formulaires sécurisés qui seraient à la charge du médecin ?
Si la fin du carnet de toxique est une amélioration de la prescription des stupéfiants (dont une majeure partie concerne des maladies en ALD, donc des ordonnances fournies par l’Assurance Maladie), à l’heure de l’informatique et des imprimantes, pourquoi prescrire sur du papier dont le seul intérêt est le coût de revient ?
Repoussée d’un an, mais non supprimée, la généralisation des ordonnances sécurisées fera encore l’objet de revendication de notre part.

5 – Baisse des revenus des généralistes : le mouvement ne reposait pas sur du vent !

Les généralistes n’ont pas demandé une augmentation de leurs honoraires par inconscience ou par protestation de caste.
Au contraire, c’est bien leur réalité quotidienne qu’ils ont exposée, réalité qui, maintenant, apparaît dans les chiffres donnés par l’Union Nationale des Associations Agrées.
Tous ceux qui dénigraient la légitimité des revendications comprendront peut-être le malaise professionnel.
L’augmentation des charges entraîne donc une baisse de revenus de 3,22 % et du pouvoir d’achat de notre profession.
Le résultat net est loin des ambitions d’une profession de haute technicité, reposant sur des années d’études longues et difficiles.

6 – Comment utiliser www.unof.org ?

Le site de l’UNOF est communiquant de la base vers le sommet :

 La Rubrique DEBAT > Suggestions : vous pouvez communiquer vos suggestions et envoyer des documents présents sur votre ordinateur.

 Tous les articles peuvent être commentés par l’intermédiaire d’un forum attaché à chaque article publié, vous pouvez en voir la démonstration ici: http://www.unof.org/article.php3?id_article=124

 Un sondage, renouvelé toutes les semaines, permet de connaître vos opinions. Les suggestions de sondages, d’articles, pétitions, sont permises…ne vous privez pas de communiquer…faites circuler l’information !
Vous ne pourrez plus dire que les sommets d’un syndicat sont inaccessible. En effet, par cette voie, toutes vos remarques, suggestions, documents remontent directement jusqu’à nous !

 La rubrique UNOF décrit la structure à tous les niveaux et permet de formuler une demande d’adhésion par l’intermédiaire de son formulaire d’adhésion.

 Les Publications : est la partie du site qui regroupe l’ensemble des publications de l’UNOF dont la plus connue est “la lettre hebdomadaire”.

 Les communiqués de presse sont des articles de quelques lignes, destinés au passage d’informations brèves.

 Les fiches pratiques sont des articles courts, des résumés, des outils (comme la calculette d’actes), destinés à aider l’ensemble des confrères dans leur exercice quotidien. Chacun est invité à participer, chaque auteur est nommément désigné.

 Les documents utiles sont des documents plus complexes, moins pratiques souvent placés en “pièce jointe” à télécharger sur votre ordinateur.

 La Rubrique Débat : une grande rubrique car elle est l’expression du débat démocratique qui règne dans ce syndicat. Les articles placés dans cette rubrique sont autant de forums à thèmes. En effet, l’article qui y est placé est destiné à vous faire réagir et à recueillir vos réactions. Vous êtes invités à soumettre vos textes.
Ce sont des discussions à thèmes…aucun autre syndicat dans le paysage français ne propose une telle ouverture au débat…

 La Rubrique Internet : Là aussi un outil essentiel à notre profession : chaque fois que nous aurons besoin de solliciter votre soutien, nous proposerons dans cette rubrique des pétitions ou des manifestes que nous vous inviterons à signer avant de les remettre à qui de droit.
Voir un exemple de manifeste fictif que vous pouvez signer sans risque en cliquant sur Formulaire de vote
http://www.unof.org/article.php3?id_article=131

 L’annuaire de site est également interactif, chaque fois que vous proposez un site, il sera intégré dans la liste des sites répertoriés dans l’annuaire.
Voir le formulaire de soumission ici: http://www.unof.org/popsite.php3

7 – 3ème Journée Nationale de dépistage de l’Hépatite C :

C’est sous le signe du dialogue qu’est organisée le 17 octobre prochain la 3ème Journée Nationale de dépistage de l’Hépatite C dans les laboratoires de biologie médicale.
L’initiative du Syndicat des Biologistes (SDB), du Syndicat National des Médecins Biologistes (SNMB) et du Syndicat de l’industrie du diagnostic in vitro (SFRL) est cette année soutenue et relayée par les médecins généralistes, les hépato-gastro-entérologues et les associations de patients ; elle bénéficie du parrainage du Ministère de la Santé, de la Famille et des personnes handicapées.
Dialogue avec les publics, dialogue entre les professionnels : une nouvelle dynamique de relation et de partenariat entre les acteurs se met ainsi en place à l’initiative des biologistes libéraux pour constituer un pôle de dépistage en médecine de ville et mieux répondre aux besoins de la Santé Publique.
Contacts presse : HB Conseil : Julien PETIT ou Pierre PERRIER au 01.53.85.40.63 / 06.09.75.71.98 – communication@hbconseil.info

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Séminaires FORMUNOF : FPC 2002 – Formations agréées

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.28 ou par mail : adhaeyer@acfm.fr

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 000 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.

Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSUMED :

Questions sur la Retraite des médecins, la Prévoyance, l’Assurance-Vie complémentaire, la Dépendance : réponses : www.assumed.net


UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille 79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31 Web : www.unof.org
Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org