1 – Devoirs de vacances

Le temps des vacances studieuses arrive. Beaucoup de chantiers sont en cours.

Au niveau conventionnel :

premiers travaux sur la nouvelle convention qui établira les termes du contrat entre les médecins libéraux et les Caisses d’Assurance Maladie pour les cinq ans à venir. Notre position est simplissime : ce contrat doit définir de manière précise le rôle de chacun avec un respect des partenaires.

Les médecins libéraux ne supportent plus la tutelle qui les assimilerait à de simples salariés de l’assureur. Bien compris ce message, les différentes négociations peuvent s’engager dans un climat de respect mutuel.

Au niveau Gouvernemental :

La mise en place de groupes de travail concernant la permanence de soins, la démographie médicale et la formation médicale continue va entraîner un certain nombre de réunions qui vont occuper les responsables syndicaux.
Dans les différentes instances notre message demeure inchangé, à savoir ici aussi le respect du côté libéral et professionnel de notre exercice.

La permanence des soins doit se décliner sur le mode du volontariat avec des mesures incitatives, une prise en compte des problèmes de responsabilité et de pénibilité, toute problématique étudiée et listée dans le livre blanc de la permanence de soins diligenté par les Unions Régionales des Médecins Libéraux à l’initiative de l’UNOF.

La démographie médicale, problème d’avenir qui se pose de suite , doit être réglée autrement que par l’observatoire mis en place précédemment. Il s’agissait d’un grand machin de plus de 80 personnes avec en tout et pour tout 2 libéraux (dont un médecin !!!). Il va falloir là aussi faire preuve de pragmatisme et rendre la profession médicale attirante pour les jeunes élites du pays afin de pérenniser une qualité de réponse et de soins que le monde entier nous envie.

Sur la FMC , son obligation à compter du 1erjanvier 2003 ne doit pas faire oublier que rien ne vaut le valorisant et l’incitatif pour obtenir l’objectif que l’on se fixe.

Ces trois thèmes retirés a priori du cadre conventionnel, comme le souhaite l’UNOF depuis toujours, représente un enjeu majeur pour la qualité des soins et ainsi que pour la qualité de vie de chaque médecin de famille.

L’absence de contraintes conventionnelles pouvant faire craindre une quelconque sanction financière sur l’exercice médical peut redonner l’espoir d’une solution à moyen terme.
En tout cas cela montre la prise de conscience collective par les pouvoirs publics de l’état de résistance de la profession aux mesures illégitimes la concernant.

2 – le poids du médicament :

le rapport sur la consommation de médicaments publié par l’assurance maladie montre une dépense remboursée de 15 milliards d’euros, en 2001 (8% de plus qu’en 2000).

Les produits les plus consommés ? d’abord les antalgiques, puis les psychotropes.

Une meilleure prise en charge de la douleur (qui s’en plaindrait ?) est sûrement à l’origine de cette hausse.
Pour ce qui concerne les psychotropes, la mise en avant de cette classe thérapeutique semble correspondre à une souffrance sociétale, souffrance qui arrive dans le cabinet du médecin de famille et pour laquelle il doit trouver une réponse. De plus en plus , tout arrive dans le giron de la médecine, y compris ce qui semble relever d’autres institutions, souvent fermées aux heures où les centres médicaux libéraux sont encore ouverts. La réponse pertinente est celle de l’instant qui permet de passer une crise, pas celle de la réflexion philosophique à distance (en temps et espace) sur des courbes où l’évènement individuel ne transparaît jamais.

Deux autres éléments intéressants de l’étude :

23 des 100 produits les plus prescrits ont service médical rendu (SMR) insuffisant. On ne peut imputer au médecin le fait qu’ils soient toujours accessibles au remboursement. Et puis insuffisant ne veut pas dire inutile ou inefficace.
Par ailleurs les gains économiques sur les médicaments les plus prescrits pouvant être génériqués semblent appréciables. Sans l’aide des médecins il ne sera pas possible de faire décoller le générique. Depuis l’accord du 5 juin nous avons la possibilité de bien faire sentir la puissance de notre impact. Une nouvelle pierre dans le jardin de ceux qui aimeraient faire du soin sans médecin.

3 – Santé Publique à l’Elysée

Le Président de la République lors de l’allocution du 14 juillet a déclaré la guerre à deux fléaux de santé publique : le cancer et les accidents de la route.

Sur le premier sujet, le précédent gouvernement avait initié des campagnes de dépistage. L’une se déploie lentement sur le cancer du sein, doivent suivre le col de l’utérus et le colon.

Comment vont être mis en musique les précédents programmes et les nouvelles intentions ?

Quel sera le mode de financement ? Attendons pour voir.

Mais si la santé publique commence à occuper le réflexion des responsables, qui s’en plaindra ? Il suffit de s’en donner les moyens en pensant d’abord aux économies en vie humaine avant de s’intéresser aux économies sonnantes et trébuchantes.
Pour ce qui concerne les accidents de la route, il y a bien longtemps que le choix a été fait entre la bonne santé de l’industrie automobile française et les morts et handicapés du volant. Comment inverser la tendance ?

4 – méga-groupe pharmaceutique

la fusion-rachat de Pfizer sur Pharmacia est un nouvel épisode de la bataille engagée autour de l’industrie du médicament. Ces fusions montrent bien l’importance de ces technologies de pointe sur la vitalité économique . Ces enjeux dépassent le petit prescripteur consciencieux que chacun de nous essaie d’être dans son coin. Les futurs prix de médicaments seront négociés à des niveaux bien plus important que ceux de l’assurance maladie, tant il est vrai que la technologie et l’escalade sécuritaire met en branle des sommes dépassant l’entendement.

Comment rendre ensuite coupables les prescripteurs des dérapages ?

Faut-il se plaindre d’une orientation vers les sciences de la vie de l’investissement de grandes firmes ? Faut-il pour cela gober tous les messages consuméristes ?

Au milieu de cette jungle il faut avoir le sens du patient à qui l’on doit les dernières découvertes de la science dans la prise en charge de son affection.

Tout cela ne relève-t-il pas de la quadrature du cercle. Difficile de dire que puisque toutes ces choses nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs.

5 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement : unof@csmf.org

6 – Séminaires FORMUNOF : FPC 2002 – Formations agréées

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 03.20.78.22.44 ou visitez le site www.unof.org rubrique FORMUNOF.

7 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 000 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.

Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

8 – ASSUMED :

Questions sur la Retraite des médecins, la Prévoyance, l’Assurance-Vie complémentaire, la Dépendance : www.assumed.net


UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille 79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31

Ecrivez-nous! E.mail : unof@csmf.org