1 – Négociation conventionnelle : c’est parti !

La réunion du mardi 9 juillet qui marquait le début des négociations conventionnelles, qui devront aboutir avant la fin de l’année ,a permis de mettre en place une méthode de travail.

Au sein de la délégation de la CSMF, l’UNOF poursuivra dans la voie qu’elle s’est fixée depuis le début du mouvement de novembre 2002 : la mise en place d’une convention pour les médecins prenant en compte l’accession au rang de spécialité de la médecine de famille à partir de 2004, du fait de la modification du cursus de la formation médicale initiale.

Cette simple réalité explique parfaitement l’importance des mois qui vont suivre.

Les médecins généralistes devront faire preuve de vigilance pour établir durablement leur situation dans le système de soins français et le maintien d’une médecine libérale de proximité la mieux à même à répondre avec souplesse et pertinence aux besoins de la population.

Cette réponse doit tenir compte des évolutions de la société et du désir des médecins de famille d’accéder aux mêmes droits que leurs concitoyens en terme de qualité de vie.

L’UNOF interviendra sur les deux thèmes retenus :

 la rémunération de la pratique médicale

 l’optimisation médicalisée des dépenses avec sa traduction conventionnelle.

La vigilance sera de mise car il existera toujours au niveau des responsables un désir de mise sous tutelle de notre profession. Les derniers mois ont montré le pouvoir de résistance de chacun et la volonté des professionnels de ne plus accepter un mode de raisonnement servile.

Il s’agit là du meilleur atout pour une négociation vraiment paritaire.

2 – Le trou, lui, n’est pas parti !

Semaine riche en informations malgré la trêve estivale (qui ne concernera pas les représentants syndicaux)

On parle de 5,6 milliards d’euros de déficit de la branche maladie de la Sécurité Sociale.

Les dépenses de soins de ville ont soi-disant eu une progression de 8 % (7 % d’augmentation globale des dépenses pour une prévision d’ONDAM de 3,8 %)

Une fois de plus la preuve est faite de l’absence de réalité de ce qui se vote chaque année par l’Assemblée Nationale comme étant le chiffre à ne pas dépasser, et qui régulièrement l’est !

Une meilleure prise en compte des besoins de la population prenant la mesure des effets du vieillissement, une étude précise des transferts de l’hôpital sur la ville, permettraient d’y voir plus clair et d’éviter le ridicule permanent de la représentation nationale sur l’évolution des dépenses de santé.

Les négociations à venir ne pourront pas continuer à s’appuyer sur un ONDAM qui ne soit pas médicalisé et qui ne mette pas d’abord en exergue les réalités sanitaires du pays.
Parmi les mesures à venir, la publication (enfin !! ) du décret sur la transmission des données aux Unions Régionales des Médecins Libéraux permettra une meilleure analyse des chiffres annoncés dont la transparence ne paraît pas la qualité première.

3 – maîtrise comptable et autres fantaisies : au revoir et pas merci !

La volonté de faire disparaître les lettres-clé flottantes et autres Comités Médicaux Régionaux (CMR de funeste mémoire) semble augurer de la fin d’une époque, celle de la culpabilisation a priori des médecins libéraux et de leur responsabilisation économique permanente et univoque.

Voilà un autre élément qui nous fait penser que le climat change et que le mouvement des médecins de famille n’est pas étranger à un changement des mentalités des décideurs.

Une réflexion : dans ce pays rien ne se fait sans résistance et courage, mais malheur à celui qui se tait !
L’importance de la syndicalisation est résumée dans cette phrase.

Le maintien d’une pression forte pour permettre la prise en compte des difficultés professionnelles passe par un pouvoir syndical fort et représentatif. L’investissement de chacun est indispensable.

4 – espaces de liberté tarifaires : mythe ou réalité ?

Les milieux médicaux bruissent de l’arrivée du secteur 2 comme la panacée aux problèmes de rémunération des médecins.
Plusieurs réflexion sur ce thème :

Beaucoup de médecins généralistes en secteur 2, on choisit cet espace pour un exercice différent, pas forcément pour un revenu supplémentaire.

Autour de nous, nous voyons qu’il existe un accroissement des patients qui ont accès à la couverture maladie universelle, et d’autres à la marge qui, s’ils n’en bénéficient pas, n’en sont pas plus solvables.

Pour arriver à compenser la différence de prise en charge exigée par le patient du fait du surcoût , de quel montant doit être le dépassement pour permettre un équilibre de gestion compatible avec l’activité du cabinet médical ?

Alors que le mise en place des normes de la visite à domicile remboursée entraîne de la part des confrères des craintes légitimes quant à leur responsabilité dans l’absence de remboursement, combien seront prêts à imposer un surcoût au quotidien dans leur activité permanente ?

Et cette liberté tarifaire, qui l’assurera ? la nature ayant horreur du vide, les assurances privées s’y mettront. Et qu’en sera-t-il alors de la liberté tarifaire, de l’exigence des uns et des autres.

Tout cela montre la complexité du problème et ne peut se résoudre sur des slogans à l’emporte pièce qui provoqueraient le contraire de l’objectif recherché.

On risquerait de voir une baisse de revenus au lieu d’une hausse et surtout un revenu horaire diminué, qui aurait pour conséquence un accroissement des horaires de travail.

Il n’est pas exclu, d’ores et déjà, de bénéficier de liberté tarifaire par l’utilisation du DE. Son extension en prenant au pied de la lettre ces critères d’utilisation dans notre activité quotidienne peut être un bon exemple de ces espaces de liberté que l’UNOF compte bien explorer afin d’éclairer les médecins sur toutes les possibilités.

5 – Suivi des accords de juin : la simplicité d’abord.

La prescription en DCI fait l’objet de réunions de suivi. Cette prescription doit être faite dans le répertoire des génériques pour avoir une efficacité économique.

Hors il se trouve que toutes les molécules copiées ne sont pas substituables et que certaines autres molécules du répertoire sont tombées en désuétude.

Pour toutes ses raisons il faut dans un premier temps se limiter à un petit groupe de molécules qui permettront d’obtenir rapidement les objectifs auxquels la profession a souhaité participer.

Les outils dès la rentrée devront être opérationnels et aider les médecins de famille à participer à cet optimisation de la dépense.

5 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement : unof@csmf.org

6 – Séminaires FORMUNOF : FPC 2002 – Formations agréées
Pour tout autre renseignement, contacter nous au 03.20.78.22.44 ou visitez le site www.unof.org rubrique FORMUNOF.

7 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 000 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.

Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

8 – ASSUMED :

Questions sur la Retraite des médecins, la Prévoyance, l’Assurance-Vie complémentaire, la Dépendance : réponses : www.assumed.net